L'amitié de la badèche rouge insulaire

D'ArdKorPedia
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L'amitié de la badèche rouge insulaire (ou l'amitié de la badèche à peignes), roman d'Homère Simpson (L'Odyssée d'Ulysse Gosset, tome V, 1925).

Plutôt complexe ce roman. Très certainement le roman de Homère Simpson le plus pensé, le mieux construit, le plus abouti, et écrit le plus gros (3 lettres par page format A4).


Construction, subsidiarité et immobilité

Construit de façon à ce que les pages tombent du livre quand on l'ouvre, "l 'amitié de la badèche rouge insulaire" (ou "l'amitié de la badèche à peignes") nous pose une question essentielle, touchant l'immobilité (bouge-je ?) et une question subsidiaire sur la personnalité unique de chacun des gens.(Suis je protogyne ?).


Trame, précédence et conscience

La trame reste simple et son déroulement aussi, cela suppose néanmoins qu'il faille se rappeler des lettres précédement tombées par terre pour pouvoir apprécier le changement que le roman opère au niveau de la conscience.


Souvenir, culpabilité et grotte sous-marine

Il s'agit donc de Brunehilde Gosset dévorant sa femme Gaston, et de son seul souvenir de cet acte résidant dans une arête, la preuve de sa culpabilité.

Et le voilà, seul dans sa grotte sous-marine, parfaite image du mérou en marge de la société, sans issue possible, à part l'obésité et affronter la lipophobie de ces contemporains. Vient alors ce qui pourrait sembler un autre roman.

En effet, le protagoniste est maintenant Antoine Hummel.


Antoine Hummel, assassin protogyne et rien à foutre

Qui est Antoine Hummel?

C'est justement en cela que se fonde le message du roman. Brunehilde Gosset est peut être un assassin protogyne, ou alors il avait faim, ou alors, il se trouve peut être en train de rêver, ou alors Antoine Hummel n'a rien à foutre là, ou alors...

Rien de cela en fait si on relit du début sans se tromper.


« Qui? moi? un mérou? »

Une deuxième chance a été accordée à Brunehilde Gosset. Il prend possession du corps de quelqu'un d'innocent, voir de simplet. Une sorte de miracle qui lui permet de vivre la vie d'Antoine Hummel. Mais Antoine Hummel ne se souvient pas de sa vie en tant que Brunehilde Gosset, elle est comme totalement occultée par son orgueil (Chapitre 7: "qui? moi? un mérou?") et sa collaboration à l'Ardkorpédia. C'est ce en quoi réside le danger, une menace inéluctable et latente.

Ce personnage rencontre un chinois, qui est dans le roman joué par Gaston, la femme de Brunehilde Gosset. Cet élément n'est en aucun cas anodin et sert ainsi à soutenir le fait que le personnage d'Antoine Hummel n'a vraiment aucun souvenir de sa vie antérieure et à embrouiller le lecteur.

Cela confère aussi une image respectable au personnage du Pape, qui dans le roman est marié avec le chinois et cesse ainsi de mener la vie de patachon propre aux célibataires.


Paroxysme de l'inéluctabilité, effectifs de la population et échange d'immobilité

Le danger annoncé surgit alors peu à peu, quand Antoine Hummel se met à perturber de gestes imprudents de sa nageoire gauche l' assemblée générale d' Ardkor.com Incorporated, mouvement venant en tant que séquelles et qui nous permettent progressivement de comprendre que le développement sexuel de Brunehilde Gosset est de type hermaphrodite protogyne et que l'inversion sexuelle se fait sur les côtes tunisiennes, à partir de 9 ans, ce dont on se doutait.

Paroxysme de l'inéluctabilité, Antoine Hummel redevient corporellement Brunehilde Gosset. La seule leçon qu'il puisse alors tirer, c'est de savoir que le mérou est une espèce à risque sur le plan des effectifs de population et qu'il n'y a pas d'intérêt à être protogyne dans la mesure où nos actes sont inhérents à notre personnalité, et ce, qu'on le veuille ou non.


« Mais qu'est ce que je perd mon temps à écrire ces conneries ? »

Ce roman parfaitement maîtrisé fleurit de nouveaux modes d'expression, présentant une réflexion directe sur le sens même d'être ce que nous sommes.

Il aborde notamment des notions insaisissable contenant des questions essentielles telles que « mais qu'est ce que je perds mon temps à écrire de telles conneries ?», cette question constituant sans aucun doute un des mystères les plus occultes de la vie.

Une véritable tragédie grecque, présentant un protagoniste dont l'âme est condamné dès le début, s'attachant plus à la métaphysique qu'à la psychologie des poissons volants, malmenant notre compréhension en nous dirigeant dans un premier abord vers les mauvaises questions, des questions de lecteurs basiques telles que « pourquoi est ce que je perds mon temps à lire de telles conneries ?».

Le thème de l'échange d'immobilité avait déjà été abordé en littérature mais jamais de cette manière. En effet, les autres romans permettaient d'une certaine manière aux protagonistes de conserver en mémoire, à l'état latent, partiellement ou bien encore totalement leur ancienne immobilité. Ce qui fait de "l'amitié de la badèche rouge insulaire" (ou badèche à peigne) le roman étudiant le mieux la question.


La Critique du professeur Wzftufjhz

« C'est une véritable oeuvre de fiction, et en ce sens, il n'est pas obligatoire de la lire, ainsi on ne saura pas forcément comment les choses évoluent, ce qui n'est pas plus mal, le but du roman étant la question même de l'immobilité.
En conclusion un roman infiniment personnel et réfléchi qui à la manière de Simpson, oscille sans cesse et sans frontière délimitée entre réalité externe et interne, comme c'est encore si souvent le cas chez les badèches rouges insulaires (ou badèches à peignes). » - le professeur Wzftufjhz, Littérature&Banane, Hors-série n°2, 1925


plongeur.jpg Les Chefs-d’œuvre du Patrimoine Mondial de la Littérature Sous-Marine.
"L'Odyssée d'Ulysse Gosset"

par Homère Simpson

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