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Ville [[suédoise]] de [[10]] habitants au mètre cube qui a été le théâtre de bon nombre de conflits armés : | |||
* La bataille des joints de culasse (1515) | |||
* La IIIème Guerre du Vietnam (1920 - 1920) | |||
* Le conflit intrabugcore (1999) (opposant les [[bugcoreux]] à [[Gorellaume]], celui-ci refusant de cotiser pour le paquet de [[Mr. Munch]] servi à l'[[apéritif]]). | |||
Soulignons que toutes les Avenues de Leningrad se nomment "Avenue [[Armand Jammot]]" en l'honneur du célèbre défenseur de la ville, tombé sous les balles, le 22 brumaire 1920 lors de l'assaut final de la "lemmon compagnie". | |||
== Sport == | |||
'''Le Nordistan célèbre ses héros.''' | |||
''Ils l’ont fait ! Les Pitres de l’AS Nordistan-lès-Seille ont remporté hier soir le Prix Nobel de Football face aux rivaux de l’Entente Dordognonne. La liesse s’est emparée des alentours du stade Armand-Jammot jusque tard dans la nuit, non sans quelques débordements.'' | |||
« Phénoménal !», « géant !», « titanesque !», « [[huître]] ! » : hier soir, les supporteurs de l’AS Nordistan, enchantés, rivalisaient d’imagination pour exprimer leur sentiment, suite au triomphe de leur équipe en finale du [[Prix Nobel de Foot]]ball 2007. Encore ce matin, aucun mot ne semble trop fort pour qualifier l’exploit réalisé par les « Pitres » locaux face à une combattive formation dordognonne - diminuée il est vrai par une épidémie d’obésité. Cela faisait une semaine que le quartier vibrait en prévision de ce match, un des classiques du championnat, qui tint encore une fois toutes ses promesses… | |||
Pourtant, sur le terrain, les locaux donnèrent l’impression dès le toss de devoir remporter un succès assez large. Leur supériorité se trouva rapidement concrétisée par un joli but inscrit à la septième minute : Fustier s’étant rendu finalement maître de la balle, la transmit sur l’aile gauche à Hrhjz, accouru à vive allure par un couloir prioritaire. Le centre du hongrois fut repris vic(tor)ieusement du bout de la clé de douze par Krewanski, plombier polonais dans le civil. [[Henri Michaux-Nue]], présent dans la tribune d’honneur, salua l’action d’un grattage de couilles qui ne passa pas inaperçu. | |||
Sans doute les [[Pitre]]s se virent-ils refuser deux autres buts dont l’un nous a semblé valable. C’est celui que réussit Leborgne après une fusillade avec le gardien dordognon. Sans doute ce but, non accordé par l’arbitre pour une raison obscure, était-il valable aussi aux yeux des supporteurs qui, déchaînés, projetèrent une pluie de Frolic sur l’homme en noir. Celui-ci eut juste le temps de siffler la fin du match, stridente oraison qui s’achevait péniblement quand le molosse d’un des stadiers fit une bouchée de sa carotide. Tandis que le stade se vidait calmement, les Pitres taquinèrent leurs adversaires défaits selon la tradition puis, quand le gazon fut uniformément rouge-sang, levèrent le camp, direction Place [[Armand Jammot|Armand-Jammot]], pour la remise du trophée. | |||
Armand Jammot était venu en personne remettre la coupe aux héros, acclamés à leur arrivée sur les lieux de la consécration. Mais en terre nordistane, rien ne se passe jamais comme prévu, et la foule massée au bas du podium préféra plonger les festivités dans un bain de sang, plutôt que de communier dans la joie avec leurs idoles. Des opposants avaient ressorti pour l’occasion la tête de feu le Roy [[Charles VIII Ah-Le-Con]], coupée puis formolée en 1964, après sa chute dans les escaliers de la cave du Château. Fixée au bout d’un cric, elle servait de signe de ralliement à toute la [[racaille]] nordistane, qui se vengea une bonne partie de la nuit des récentes [[Fêtes de la Ratonnade]] organisées par la mairie. Les violences confessionnelles battaient leur plein jusqu’au lever de rideau de la boulangerie, dont le gérant, Armand ‘Junior’ Jammot, nous confia, en vers rimés : | |||
J’ai dissimulé des clés de six dans mes baguettes <br> | |||
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Plus de peur que de mal heureusement, pour les paisibles résidents de ce quartier sensible : le commissaire Jammot déplore simplement quelques rackets et vols de [[prépuce]]s. Un représentant des [[Bolos]] du Nordistan, rencontré par hasard sur le chemin du stade, l’avait prédit : « Ce soir, ça se termine en tir au [[pigeon]]. » | |||
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Version actuelle datée du 27 juin 2007 à 15:15
Région appartenant à la France d'après le reste du monde, à l'Etranger d'après le gouvernement français, le Nordistan est constitué d'une plaine stérile et de collines qui constitueraient d'après de nombreuses et farfelues légendes les preuves d'une ancienne activité humaine. Les rares explorateurs qui ne se sont pas fait dévorer par les autochtones lors de leurs expéditions nordistanes se sont tous pendus à leur retour en fer forgé.
Capitale
La capitale administrative du Nordistan est Armand-Jamville.
Ici, le marché aux bidons et la place Armand Jammot
Ville suédoise de 10 habitants au mètre cube qui a été le théâtre de bon nombre de conflits armés :
- La bataille des joints de culasse (1515)
- La IIIème Guerre du Vietnam (1920 - 1920)
- Le conflit intrabugcore (1999) (opposant les bugcoreux à Gorellaume, celui-ci refusant de cotiser pour le paquet de Mr. Munch servi à l'apéritif).
Soulignons que toutes les Avenues de Leningrad se nomment "Avenue Armand Jammot" en l'honneur du célèbre défenseur de la ville, tombé sous les balles, le 22 brumaire 1920 lors de l'assaut final de la "lemmon compagnie".
Sport
Le Nordistan célèbre ses héros.
Ils l’ont fait ! Les Pitres de l’AS Nordistan-lès-Seille ont remporté hier soir le Prix Nobel de Football face aux rivaux de l’Entente Dordognonne. La liesse s’est emparée des alentours du stade Armand-Jammot jusque tard dans la nuit, non sans quelques débordements.
« Phénoménal !», « géant !», « titanesque !», « huître ! » : hier soir, les supporteurs de l’AS Nordistan, enchantés, rivalisaient d’imagination pour exprimer leur sentiment, suite au triomphe de leur équipe en finale du Prix Nobel de Football 2007. Encore ce matin, aucun mot ne semble trop fort pour qualifier l’exploit réalisé par les « Pitres » locaux face à une combattive formation dordognonne - diminuée il est vrai par une épidémie d’obésité. Cela faisait une semaine que le quartier vibrait en prévision de ce match, un des classiques du championnat, qui tint encore une fois toutes ses promesses…
Pourtant, sur le terrain, les locaux donnèrent l’impression dès le toss de devoir remporter un succès assez large. Leur supériorité se trouva rapidement concrétisée par un joli but inscrit à la septième minute : Fustier s’étant rendu finalement maître de la balle, la transmit sur l’aile gauche à Hrhjz, accouru à vive allure par un couloir prioritaire. Le centre du hongrois fut repris vic(tor)ieusement du bout de la clé de douze par Krewanski, plombier polonais dans le civil. Henri Michaux-Nue, présent dans la tribune d’honneur, salua l’action d’un grattage de couilles qui ne passa pas inaperçu.
Sans doute les Pitres se virent-ils refuser deux autres buts dont l’un nous a semblé valable. C’est celui que réussit Leborgne après une fusillade avec le gardien dordognon. Sans doute ce but, non accordé par l’arbitre pour une raison obscure, était-il valable aussi aux yeux des supporteurs qui, déchaînés, projetèrent une pluie de Frolic sur l’homme en noir. Celui-ci eut juste le temps de siffler la fin du match, stridente oraison qui s’achevait péniblement quand le molosse d’un des stadiers fit une bouchée de sa carotide. Tandis que le stade se vidait calmement, les Pitres taquinèrent leurs adversaires défaits selon la tradition puis, quand le gazon fut uniformément rouge-sang, levèrent le camp, direction Place Armand-Jammot, pour la remise du trophée.
Armand Jammot était venu en personne remettre la coupe aux héros, acclamés à leur arrivée sur les lieux de la consécration. Mais en terre nordistane, rien ne se passe jamais comme prévu, et la foule massée au bas du podium préféra plonger les festivités dans un bain de sang, plutôt que de communier dans la joie avec leurs idoles. Des opposants avaient ressorti pour l’occasion la tête de feu le Roy Charles VIII Ah-Le-Con, coupée puis formolée en 1964, après sa chute dans les escaliers de la cave du Château. Fixée au bout d’un cric, elle servait de signe de ralliement à toute la racaille nordistane, qui se vengea une bonne partie de la nuit des récentes Fêtes de la Ratonnade organisées par la mairie. Les violences confessionnelles battaient leur plein jusqu’au lever de rideau de la boulangerie, dont le gérant, Armand ‘Junior’ Jammot, nous confia, en vers rimés :
J’ai dissimulé des clés de six dans mes baguettes
Si ces pédés viennent me faire chier
J’y vais pas avec des pincettes
Je défonce le plus foncé
Plus de peur que de mal heureusement, pour les paisibles résidents de ce quartier sensible : le commissaire Jammot déplore simplement quelques rackets et vols de prépuces. Un représentant des Bolos du Nordistan, rencontré par hasard sur le chemin du stade, l’avait prédit : « Ce soir, ça se termine en tir au pigeon. »