Deubeul Bof
Mach 2 du scepticisme. Il suit le Simpeul Bof ("bof") et précède le Toteul Bof ("mouais..."). Le scepticisme a été théorisé dans les 80's par Alexis de Tocqtown, stylisticien des temps modernes, et sa charmante assistante Martine.
HISTOIRE
Le Deubeul Bof ("bof bof") est né de la commutation du terme "bof" (du latin "scepticius" = "du nutella sur les seins de Martine Aubry" en emploi prédicatif prépositionnel) et de "bof", son covalent d'origine balkano-helvète ("bov" = "le doute est un divin cadeau").
La première occurrence du deubeul bof est indatable. On recense un premier emploi littéraire dans "L'arrivée du train en la gare des Michards" (roman expérimental sur l'espérience mentale).
GRAMMAIRE
L'origine prédicative du covalent balkano-helvète du "bof" latin donne à la forme contemporaine du deubeul bof un comportement grammatical plurifonctionnel, la déréalisation du sujet étant, selon l'approche Break-Korienne, fonction du régime du présentatif ("voilà", "voici", "venu", "le temps", "des rires et des chants"). Ainsi "bof bof", syntaxiquement faible hors contexte, s'avère être en situation un redoutable émissaire du "doute", auquel on peut adjoindre cette phrase de Braque pour initier ses incultes interlocuteurs à la formule poétique : "Les preuves fatiguent la vérité". Soit, finalement :
" - Mon père est mort. La preuve, il ne respire plus.
- Bof bof, tu sais, comme disais Braque, les preuves fatiguent la vérité"
GEOSTRATEGIE DU DEUBEUL BOF
On n'emploiera le deubeul bof qu'en France ou dans les pays dont la langue est aussi ridicule que la nôtre (le quebecon, le fuife, le croment). Le deubeul bof provoquera partout ailleurs l'hilarité, sauf chez les japonais qui ne peuvent vraisemblablement pas rire.