Mettre les pieds dans le plat
Avertissement aux contributeurs
La cuistrerie appelant la cuistrerie, mettre les pieds dans le plat est une notion qui mérite sa réputation sulfureuse. Préférons éviter d'offrir en guise de perspective l'exemple de néfastes projets aux âmes les plus suggestionnables.
En taxonomie, le nombre de pieds qu'il est possible de mettre dans le plat est ce qui permet de déterminer le degré de cuistrerie d'une espèce.
La vache, par exemple, a un indice de cuistrerie plus grand que celui du gens qui lui-même est plus cuistre que l'escargot (à pied unique comme tous les gastéropodes) qui lui-même l'est plus que le mérou.
Le proverbiale dégoût qu'inspirent les insectes et les arachnéens provient de leur très grande cuistrerie. Leur placement au sommet de l'échelle de la cuistrerie donne, dans tout pays civilisé, le droit de renvoyer son plat en cuisine s'il se trouve que l'un d'eux a mis les pieds dedans.
Le cheveu, constitue un intermédiaire entre le cuistre et le non cuistre. Cet animal sans pieds ayant la même quantité de cuistrerie que l'insecte, bien qu'il ne garantisse pas les mêmes droits (droits qui dans son cas sont dépendant du milieu social au sein duquel la mise des pieds dans le plats a eu lieu), continue de questionner les biologistes et soulève d'insolubles débats.
Le saviez-tu ?
- C'est grâce à la découverte de l'indice de cuistrerie que la ségrégation raciale a cessée à USA. Il était en effet impossible que les blancs soient plus cuistre que les noirs, ceux-ci comme ceux-là étant bipèdes et les noirs ayant de surcroît moins de plats.
- Des pieds ne cachent pas toujours un plat.
La salive elle aussi agrémente très bien les soupes.