« Johannes Johannis Johannas » : différence entre les versions
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Sans un sou en poche, mou, incompréhensible et prétentieux, il devient pourtant vite un incontournable de l'industrie podocomfortiste, | Sans un sou en poche, mou, incompréhensible et prétentieux, il devient pourtant vite un incontournable de l'industrie podocomfortiste, | ||
et c'est avec brio qu'il obtient sa licence de Cordonnier niveau 3. Aidé de Namco, fils ainé d'une famille de [[japonuifs]] dépossédés après la guerre, il monte sa première boutique.Son goùt pour le braconnage grandissant, il rêve de développer une chaussure qui mettrait tout le monde d'accord, genre respect, mec. | et c'est avec brio qu'il obtient sa licence de Cordonnier niveau 3. Aidé de Namco, fils ainé d'une famille de [[japonuifs]] dépossédés après la guerre, il monte sa première boutique.Son goùt pour le braconnage grandissant, il rêve de développer une chaussure qui mettrait tout le monde d'accord, genre respect, mec.<br> | ||
Si les [[animaux]] a fourrure pouvaient parler et dire le mot "chaussure", et bien ils diraient Johannes Johannis Johannas.En effet, dès ses premieres années de pratique dans la coordonnerie, il met au point des pièges ultra-sophistiqués pour capturer lapins, raton- laveurs, loutres, chats, et créé un revêtement unique, imperméable, souple, coloré et douillet, qui, ajouté a des semelles en [[Pneu parisien]] deviendra LA chaussure de marche uppsalienne, chaussure qu'il n'aura de cesse d'optimiser, tantôt avec des lacets en dreds, tantôt avec des crampons-lardons, tantôt avec des talons-jambons, jusqu'a la fin de sa vie. | Si les [[animaux]] a fourrure pouvaient parler et dire le mot "chaussure", et bien ils diraient Johannes Johannis Johannas.En effet, dès ses premieres années de pratique dans la coordonnerie, il met au point des pièges ultra-sophistiqués pour capturer lapins, raton- laveurs, loutres, chats, et créé un revêtement unique, imperméable, souple, coloré et douillet, qui, ajouté a des semelles en [[Pneu parisien]] deviendra LA chaussure de marche uppsalienne, chaussure qu'il n'aura de cesse d'optimiser, tantôt avec des lacets en dreds, tantôt avec des crampons-lardons, tantôt avec des talons-jambons, jusqu'a la fin de sa vie. | ||
Version actuelle datée du 8 juillet 2011 à 14:02
Jo, dit Johannes Johannis Johannas, né par le vagin en 1803, est le père de Christophe De Shazam.
Les tendres années
destiné a être scout suprême, Jo revient très vite a ses premiers amours, le caca, la coordonnerie et la littérature fantastique.
se révélant peu à peu être un profond, il dévore L'Odyssée d'Ulysse Gosset d'Homère Simpson en trois quatre-heures, va camper dans son jardin pour lire tranquille "Les pis du diable du Mont-Cloaqa" de Gruyère de Parmesan, récite par coeur en roulant les r les romans de Théophile Dupont Da Silva y Aragon, et tente, en vain, vers ses 10 ans, d’écrire des nouvelles dans le journal local.Mais ce dernier les qualifiant de trop molles, incompréhensibles et prétentieuses pour accepter de les faire paraitre, c'est la mort dans l'âme qu'il part faire carrière a Uppsala dans l'industrie de la chaussure de marche de marque, après un paris alcoolisé avec un lampadaire.
les années bien cool
Sans un sou en poche, mou, incompréhensible et prétentieux, il devient pourtant vite un incontournable de l'industrie podocomfortiste,
et c'est avec brio qu'il obtient sa licence de Cordonnier niveau 3. Aidé de Namco, fils ainé d'une famille de japonuifs dépossédés après la guerre, il monte sa première boutique.Son goùt pour le braconnage grandissant, il rêve de développer une chaussure qui mettrait tout le monde d'accord, genre respect, mec.
Si les animaux a fourrure pouvaient parler et dire le mot "chaussure", et bien ils diraient Johannes Johannis Johannas.En effet, dès ses premieres années de pratique dans la coordonnerie, il met au point des pièges ultra-sophistiqués pour capturer lapins, raton- laveurs, loutres, chats, et créé un revêtement unique, imperméable, souple, coloré et douillet, qui, ajouté a des semelles en Pneu parisien deviendra LA chaussure de marche uppsalienne, chaussure qu'il n'aura de cesse d'optimiser, tantôt avec des lacets en dreds, tantôt avec des crampons-lardons, tantôt avec des talons-jambons, jusqu'a la fin de sa vie.
La fin de ses années
la fin de sa vie durera, helàs, plus de 30 années, au cours desquelles il mettra au monde, accompagné de sa femme, son unique fils
humain, Christophe De Shazam et ses trois filles hybrides homme-poisson. Invalide de la nuque et des forceps, il est immobilisé et commande a distance la fabrique ; Namco, devenu pdg remplaçant d'une entreprise de 50 000 salariés, en profite pour s'offrir des pots dorés, des parachutes de vins, et une retraite à Seille.La société coule peu de temps après, un tsunami ravageant le quartier d'affaires d'Uppsala. Johannes ne sortira plus jamais de chez lui, combattant de vieux démons, le visage rongé par la peur après chaque cauchemar, mangeant des noodles, le regard fievreux, les machoires serrées. Sa femme le quitte du jour au lendemain, et rejoint Namco.
La toute fin
Il est 21h10.les corbeaux attendent, silencieux et discrets, comme la mort rôdante, sur le pignon de la demeure.ce n'est pas la mort qui est sur le pignon.elle ne tiendrait pas.en plus, il neige.Ce sont les corbeaux qui sont sur le pignons, tristes taches d'encres dans le blanc glacial de l'hiver.les corbeaux donc, sombres patates de suies, grossiers rossignols d'ébène, regardent la silhouette a travers la fenêtre, une vieille salope de silhouette râlante, tuberculeuse, immobile.Ses enfants sont autour de lui.Quelques mots, quelques prières, un vomi, Johannes Johannis Johannas s'endort, un cheeseburger a la main.