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Période de l'[[Histoire]] humaine succédant à la préhistoire et où l'on savait vivre. On a "su vivre" à partir du moment où un [[vieux]] [[serf]] allergique aux poussières irritantes du foin a inventé la [[fourche]] pour transporter ses meules à une distance respectable de ses orifices otho-rhino-laryngologiques. De l'invention de cet ustensile révolutionnaire découlent tous les progrès, à tort attribués au modernisme: | '''Période de l'[[Histoire]] humaine''' succédant à la préhistoire et où l'on savait vivre. On a "su vivre" à partir du moment où un [[vieux]] [[serf]] allergique aux poussières irritantes du foin a inventé la [[fourche]] pour transporter ses meules à une distance respectable de ses orifices otho-rhino-laryngologiques. De l'invention de cet ustensile révolutionnaire découlent tous les [[progrès]], à tort attribués au modernisme: | ||
La [[fourche]] a permis l'épanouissement du [[bon-sens paysan]] ou [[bon-sens populaire]] et, par [[extension]], de la [[lapidation]], de la [[foule]] en colère qui exige qu'on lui livre des coupables, du [[viol]], de la passoire à nouilles, de l'arrosoir, du [[pugilat]] et de l'orgue de Staline, version très perfectionnée de la fourche. | La [[fourche]] a permis l'épanouissement du [[bon-sens paysan]] ou [[bon-sens populaire]] et, par [[extension]], de la [[lapidation]], de la [[foule]] en colère qui [[lynchage|exige qu'on lui livre des coupables]], du [[viol]], de la passoire à nouilles, de l'arrosoir, du [[pugilat]] et de l'orgue de Staline, version très perfectionnée de la fourche.<br> | ||
La fourche est le seul outil en vigueur au Moyen-âge. Des fouilles effectuées en | La fourche est le seul outil en vigueur au Moyen-âge. Des fouilles effectuées en Rhénanie ont dévoilé nombres de fourches en bois de terre-cuite sur un site qui a depuis été identifié comme étant un atelier de poteries. On sait donc que la jarre et le tajine n'étaient absolument pas usités au Moyen-âge. Les transactions s'effectuaient à coups de fourche, l'amour était traité en termes de "coups de ma grosse fourche bien sentis, bien profonds", les langues fourchaient régulièrement, ce qui valait à leurs propriétaires de vigoureux coups de fourche. | ||
Le Haut [[Moyen-âge]] a également connu l'avènement du mouvement musical [[gothique]] avec l'apparition des concepts de "[[Satan]]" et de "[[bourgeoisie]]". | Le Haut [[Moyen-âge]] a également connu l'avènement du mouvement musical [[gothique]] avec l'apparition des concepts de "[[Satan]]" et de "[[bourgeoisie]]". | ||
== Dictons médiévaux == | |||
"Coupab', pas coupab', 'm'en branle, moi je veux que ce salopard brrûle jusqu'à trépas." aphorisme attribué à Crapoilet, scribe de village XIème siècle de l'ère chrétienne. | *"''Coupab', pas coupab', 'm'en branle, moi je veux que ce salopard brrûle jusqu'à trépas.''" - aphorisme attribué à '''Crapoilet''', scribe de village, XIème siècle de l'ère chrétienne. | ||
"C'est luiiiiii làààà, luiiiii, brrûlez-le, ce sorcière nèèèèègrrre." poème picard, 2003 | *"''C'est luiiiiii làààà, luiiiii, brrûlez-le, ce sorcière nèèèèègrrre.''" - poème picard, 2003 | ||
"J'aime à penser qu'une femme rousse est suspecte de sabbat et que son con doit être puni de [[viol]], la sssalope." [[Yaveh]] XIIIème siècle | *"''J'aime à penser qu'une [[femme]] [[roux|rousse]] est suspecte de sabbat et que son [[con]] doit être puni de [[viol]], la sssalope.''" - '''[[Yaveh]]''', XIIIème siècle | ||
"J'aime à penser qu'une femme rousse est suspecte de sabbat et que sa gueule doit être punie de [[décollation]], cette sale pute." [[Allah]] XIIème siècle | *"''J'aime à penser qu'une femme rousse est suspecte de sabbat et que sa gueule doit être punie de [[décollation]], cette sale pute.''" - '''[[Allah]]''', XIIème siècle | ||
"J'y collerois bian un bon coupt de ma fourque céans bougresse de mien | *"''J'y collerois bian un bon coupt de ma fourque céans bougresse de mien cœur battans''" - '''Claude-François Villon''', ''Geste du moine sans bure'', XIIème? siècle | ||
"Eul'diab'!" ululement anonyme, Xème siècle. | *"''Eul'diab'!''" - ululement [[anonyme]], Xème siècle. | ||
[[Category:Histoire]] |
Version actuelle datée du 20 mars 2014 à 09:48
Période de l'Histoire humaine succédant à la préhistoire et où l'on savait vivre. On a "su vivre" à partir du moment où un vieux serf allergique aux poussières irritantes du foin a inventé la fourche pour transporter ses meules à une distance respectable de ses orifices otho-rhino-laryngologiques. De l'invention de cet ustensile révolutionnaire découlent tous les progrès, à tort attribués au modernisme:
La fourche a permis l'épanouissement du bon-sens paysan ou bon-sens populaire et, par extension, de la lapidation, de la foule en colère qui exige qu'on lui livre des coupables, du viol, de la passoire à nouilles, de l'arrosoir, du pugilat et de l'orgue de Staline, version très perfectionnée de la fourche.
La fourche est le seul outil en vigueur au Moyen-âge. Des fouilles effectuées en Rhénanie ont dévoilé nombres de fourches en bois de terre-cuite sur un site qui a depuis été identifié comme étant un atelier de poteries. On sait donc que la jarre et le tajine n'étaient absolument pas usités au Moyen-âge. Les transactions s'effectuaient à coups de fourche, l'amour était traité en termes de "coups de ma grosse fourche bien sentis, bien profonds", les langues fourchaient régulièrement, ce qui valait à leurs propriétaires de vigoureux coups de fourche.
Le Haut Moyen-âge a également connu l'avènement du mouvement musical gothique avec l'apparition des concepts de "Satan" et de "bourgeoisie".
Dictons médiévaux
- "Coupab', pas coupab', 'm'en branle, moi je veux que ce salopard brrûle jusqu'à trépas." - aphorisme attribué à Crapoilet, scribe de village, XIème siècle de l'ère chrétienne.
- "C'est luiiiiii làààà, luiiiii, brrûlez-le, ce sorcière nèèèèègrrre." - poème picard, 2003
- "J'aime à penser qu'une femme rousse est suspecte de sabbat et que son con doit être puni de viol, la sssalope." - Yaveh, XIIIème siècle
- "J'aime à penser qu'une femme rousse est suspecte de sabbat et que sa gueule doit être punie de décollation, cette sale pute." - Allah, XIIème siècle
- "J'y collerois bian un bon coupt de ma fourque céans bougresse de mien cœur battans" - Claude-François Villon, Geste du moine sans bure, XIIème? siècle
- "Eul'diab'!" - ululement anonyme, Xème siècle.