« Justice » : différence entre les versions
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[[Category:Justice]] |
Version actuelle datée du 23 avril 2016 à 15:06
Lent processus de maturation de la civilisation, commencé en 1964.
Trois petites gouttes de saké
1924, un prédateur sexuel d'un nouveau type fait son apparition. Il ne s'en prend qu'à des animaux de petite taille ayant eu recours à la chirurgie pour changer de sexe, qu'il viole avant, pendant et après leur mise à mort à coups de gaufrier. La police décide de mettre son meilleur agent sur le coup, mais celui ci se fait surprendre par le mystérieux tueur en série au cours d'une soirée costumée où il s'était déguisé en raton laveur. En désespoir de cause, l'inspecteur Van Loc est dépêché pour résoudre l'affaire au plus vite. Comme à son habitude, l'homme de terrain expérimenté fini par se fier à son instinct après la quinzième tournée de Ricard-guacamole à la garden party organisée par Bernadette Chirac, et privilégie, comme à son habitude, la thèse du complot extraterrestre. A la recherche des pervers sexuels venus d'ailleurs, l'inspecteur se laisse guider d'indics en putes thaïs afin de trouver la vérité. Entre deux pipes de crack, il finit par comprendre que s'il bute dans son enquête, ce n'est pas parce qu'il ne porte pas de pantalon comme le lui a suggéré son collègue Derrick, mais bien parce que les ordres viennent d'en haut. Il monte à l'étage mais il ne trouve rien hormis Line Renaud et Franky Vincent au beau milieux d'ébats dont la teneur ne saurait être révélée ici pour des raisons de respect de la dignité humaine. Le sentiment du devoir accompli, le policier d'élite décide de se prendre une petite année sabbatique afin d'envisager l'affaire sous un angle global. 1936, les investigations reprennent, mais cette fois ci Van Loc n'est plus seul, car il fait équipe avec Derrick, son pendant germanique. L'enquête n'aboutit à rien et finalement le tandem, sous l'emprise d'une choucroute-nid d'hirondelle frelatée, décide de coffrer un clochard et de lui faire porter le chapeau. Une fin heureuse pour la phase policière, mais qui ne signifiait en réalité que le début d'un cas plus complexe, la Justice étant encore en phase d'élaboration.
Van Loc, Derrick et leurs amis justiciers dégustant une collation de cassoulet-burritos entre deux missions.
La Justice peut bien attendre cinq minutes.
Ne pas se saloper
1965, la justice n'existe toujours pas, malgré la présence de sommités telles que le Club des Cinq, Carlos ou encore le Professeur Professeur dans le commité chargé de son élaboration. Pendant ce temps, le SDF est placé en prison, où il décède lors d'une émeute, sauvagement poignardé par son co détenu à coups de sachets de ketchup piqués à la cantine et taillés en pointe avec une savonnette. On remplace le cadavre par un autre sans abri mais la supercherie ne tient pas et l'on découvre le pot aux roses rapidement. La réputation de la justice est entachée avant même qu'elle existe, il faut trouver une solution, et vite. Julien le Perse tient une idée qui va tout arranger et devenir la base du système judiciaire peruvo-français: on fout les gens en prison quand c'est qu'on croit qu'ils ont fait un truc pis après on attend et on regarde qu'est-ce qui se passe. 1987, le vagabond est jugé coupable rétrospectivement pour tous les viols de petits animaux qu'il a commis alors qu'il était en prison, ah l'enfoiré, il était doué et pas qu'un peu. La France dort mieux.