« Les Particules Élémentaires » : différence entre les versions

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Livre d'[[Antoine Hummel]] (2005) - et non de [[Houellebecq|Philippe-Salami Houellebecq]], comme aimeraient le faire croire un trop grand nombre de comploteurs machiav�liques.
Livre d'[[Antoine Hummel]] (2005). Ne pas confondre avec [[Les Testicules Alimentaires]] de [[Houellebecq|Philippe-Salami Houellebecq]].


Tout de suite, et pour votre plus grand plaisir, une page de publicit� :
== Propos ==


== Prologue ==
Ce livre est avant tout le t�moignage d'un homme qui v�cut la plus grande partie de sa vie en [[Corse]], durant la troisi�me moiti� du [[De toute fa�on, les chiffres romains, on y comprend jamais rien|XXe si�cle]]. Un si�cle qui, d�cid�ment, avait du mal � se terminer (peut-�tre avait-il fini trop t�t, on ne saura [[jamais]]). G�n�ralement seul, cet homme fut cependant, de loin en loin, en relation avec d'autres hommes, tous aussi malheureux et troubl�s. Le pays qui lui avait donn� naissance basculait lentement, mais in�luctablement, dans la zone �conomique des pays moyen-riches alors que jusque l� c'�tait la joie ; massivement guett�s par la [[mis�re]] et l'[[onanisme culturel]], les hommes de sa g�n�ration pass�rent en [[loutre|outre]] leur vie � [[bi�re|boire]] dans la [[solitude]] pour pas cher. Les sentiments tels que l'[[amour]], la [[tendresse]] et la [[fraternit�]] avaient dans une large mesure disparu ; les [[ob�se]]s avaient dans une large mesure augment�. Dans leurs rapports mutuels ses contemporains faisaient le plus souvent preuve de [[cruaut�]], voire m�me d'[[indiff�rence]].
 
Ce livre est avant tout le t�moignage d'un homme qui v�cut la plus grande partie de sa vie en [[Corse]], durant la troisi�me moiti� du [[De toute fa�on, les chiffres romains, on y comprend jamais rien|XXe si�cle]]. Un si�cle qui, d�cid�ment, avait du mal � se terminer. Peut-�tre avait-il fini trop t�t, on ne saura [[jamais]]. G�n�ralement seul, cet homme fut cependant, de loin en loin, en relation avec d'autres hommes, tous aussi malheureux et troubl�s. Le pays qui lui avait donn� naissance basculait lentement, mais in�luctablement, dans la zone �conomique des pays moyen-riches alors que jusque l� c'�tait la joie ; massivement guett�s par la [[mis�re]] et l'[[onanisme culturel]], les hommes de sa g�n�ration pass�rent en [[loutre|outre]] leur vie � [[bi�re|boire]] dans la [[solitude]] pour pas cher. Les sentiments tels que l'[[amour]], la [[tendresse]] et la [[fraternit�]] avaient dans une large mesure disparu ; les [[ob�se]]s avaient dans une large mesure augment�. Dans leurs rapports mutuels ses contemporains faisaient le plus souvent preuve de [[cruaut�]], voire m�me d'[[indiff�rence]].


� l'�poque d�cadente o� v�cut ce [[sinistre con]] d'[[Antoine Hummel|Hummel]], on consid�rait le plus souvent la [[vie]] comme une errance, un chemin non-balis�, un navigateur sans signets, une qu�te sans objet. La vision panoramique du monde la plus couramment adopt�e par les membres de cette soci�t� �tait que :  
� l'�poque d�cadente o� v�cut ce [[sinistre con]] d'[[Antoine Hummel|Hummel]], on consid�rait le plus souvent la [[vie]] comme une errance, un chemin non-balis�, un navigateur sans signets, une qu�te sans objet. La vision panoramique du monde la plus couramment adopt�e par les membres de cette soci�t� �tait que :  

Version du 22 novembre 2006 à 00:58