Guerre du Nuoc-mâm
Plus fameuse blessure d'ego sur le petit cœur meurtri du pays de Mickey.
Les prémices du conflit
En 1876, le Professeur Professeur, théoricien de renom (à l'époque exilé politique réfugié en Moldavie occidentale), publie le premier des sept volets de sa célèbre trilogie, "le guide du routard de le manuel des castors juniors". Il y évoque avec une certaine acidité le manque de tendresse des croates pendant l'amour. La Chine communiste réplique le jour même en envahissant le Koweït.
Le processus inéluctable de la guerre est enclenché.
Opération tempête dans le yaourt
1903. Après un léger flottement, les États-Unis déclarent la conscription, entrent en guerre contre la Chine et envoient les monégasques au front. Homme de confiance, Rooston Svelte est choisi pour mener l'offensive, et annexe l'Autriche-Hongrie. Suite à cette bourde, il sera remplacé par le capitaine Babar II, promu archimage pour l'occasion.
La première action de ce dernier sera de bombarder les fabriques de pianos groenlandaises. Il justifiera son action par la phrase suivante, aujourd'hui mondialement connue: "J'étais un peu bourré." Il conserve la confiance du Pentagone pour sa franchise.
Le conflit se durcit
Après plus de 16 ans de conflit, Babar II parvient à approcher les dirigeants chinois, mais viole accidentellement la main droite du premier ministre au cours de la négociation de paix. Il se sort de ce mauvais pas en utilisant le vieux truc de la panne. Le conflit reprend, et le Vietnam, se sentant exclu, attaque tous les belligérants de front au cours de la célèbre offensive de Shenzhen-les-bains, au Japon.
Mac Gyver et Batman sont alors convoqués par l'état-major américain pour participer à l'élaboration d'un système permettant la fission à tiède, ce qui permettrait aux U.S.A de renverser le cours de la guerre. Le projet échoue partiellement, puisque le résultat des recherches aboutira à l'invention du Beaujolais nouveau, qui se révélera finalement plus utile pour semer le chaos chez l'ennemi.
La Bataille de Nuoc-mâm
Babar II, qui devait trouver une idée après avoir été accusé d'avoir vendu aux Viet-Congs 500 unités blindées pour trouver des fonds, lance le désormais fameux plan B. La première étape de ce chef d’œuvre de tactique (aujourd'hui enseigné dans toutes les académies militaires de Tazmanie) consistait en un encerclement total de la cible. Le 12 Thermidor de l'année 1975, la construction de la muraille de Chine est lancée.
La seconde partie de cette audacieuse stratégie comprenait un stratagème complexe visant à appauvrir intellectuellement et numériquement l'ennemi en le privant de tous ses experts diplômés d'un master en sociologie du Bengladesh occidental. Dans les faits, cela se traduisit par la livraison de plusieurs milliers d'hectopoutres de leur nouvelle arme, le Beaujolais nouveau, perfidement estampillé "denrée alimentaire" afin de duper l'ennemi. Enfin, la phase finale de ce plan pouvait être mise en œuvre : profitant de l'explosion intestinale généralisée des vietnamiens, le fin stratège fit passer tous ses amis éléphants par les Alpes et rasa complètement le pays, abattant le dernier orphelin dans le village de Nuoc-mâm, au cours de la fameuse bataille du même nom.
Épilogue
Une fois la guerre finie, Babar II rentra au pays, où il fut accueilli en héros et jugé pour 35 chefs d'accusation, au nombre desquels figuraient : crime contre l'humanité, crimes de guerre, vente illégale d'armes hallucinogènes, haute trahison, port prohibé de la trompe et viol de bétail en réunion. Faisant fi des accusations, le vétéran s'en tira sans encombres grâce au coup classique de la plaidoirie du Chewbacca. Il fut enfin couronné roi des éléphants et mourut peu de temps après, massacré par un anarchiste finlandais qui prônait la saponification des pachydermes.