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=== Homo Nonmercius ===
=== Homo Nonmercius ===


En 1964, Georges Didi-Agambo découvre un article de ''la Tribune de Genève'' qui va être fondamental pour le reste de sa carrière. On y rapporte qu'un français employé dans un bar à fondue a prononcé une expression en suisse romand qui plongea dans un paradoxe funeste clients et employeurs au point de les mener tous à la banqueroute. Chaque fois qu'on lui demandait quelque chose, il répondait, comme il se [[Doigts|doit]] en commerce [[Suisse]], "''Volontiers !''", qui veut dire en bon français "''Je serais bien aise de vous faire débourser !''". Seulement, ce faisant, il conservait l'intention française : un ravissement désintéressé devant une invitation altruiste. En résumé il disait "Volontiers !" avec les meilleurs intentions du monde suisse puis restait immobile avec un air ravi bien [[français]]. [[Trois]] nuits de [[dialogue de sourds]] conduisirent finalement toutes les personnes présentes dans le bar droit à la mort, laissant pour seul témoignage l'enregistrement fait par une entreprise de vidéo surveillance qui servit à écrire l'article dont il est ici question.
En 1964, Georges Didi-Agambo découvre un article de ''la Tribune de Genève'' qui va être fondamental pour le reste de sa carrière. On y rapporte qu'un français employé dans un bar à fondue a prononcé une expression en suisse romand qui plongea dans un paradoxe funeste clients et employeurs au point de les mener tous à la banqueroute. Chaque fois qu'on lui demandait quelque chose, il répondait, comme il se [[Doigts|doit]] en commerce [[Suisse]], "''Volontiers !''", qui traduit en français de souche revient à dire "''Je serais bien aise de vous faire débourser !''". Seulement, ce faisant, il conservait l'intention française : un ravissement désintéressé devant une invitation altruiste. En résumé il disait "Volontiers !" avec les meilleurs intentions du monde suisse puis restait immobile avec un air ravi bien [[français]]. [[Trois]] nuits de [[dialogue de sourds]] conduisirent finalement toutes les personnes présentes dans le bar droit à la mort, laissant pour seul témoignage l'enregistrement fait par une entreprise de vidéo surveillance qui servit à écrire l'article dont il est ici question.


Didi traduira par "''je pratique le non merci y a pas d'mal''" et proposera de considérer cette phrase comme expression éthique résumant le parallidoxe suce-décrit<ref>''L'image mite - tramer le sens, trouer le pull'' éditions Deyrolle, 1964</ref>. Il espérait concurrencer avec cette expression des propositions politiques telle que celle de [[Tony Maigrit]] concernant le remplacement de l''''[[étalon or]]''' par l''''[[étalon plomb]]''', où encore celle de [[Jean Moule Un]] qui décrispât une bonne fois pour toute le [[Maréchal Pétaincoup]].
Didi traduira par "''je pratique le non merci y a pas d'mal''" et proposera de considérer cette phrase comme expression éthique résumant le parallidoxe suce-décrit<ref>''L'image mite - tramer le sens, trouer le pull'' éditions Deyrolle, 1964</ref>. Il espérait concurrencer avec cette expression des propositions politiques telle que celle de [[Tony Maigrit]] concernant le remplacement de l''''[[étalon or]]''' par l''''[[étalon plomb]]''', où encore celle de [[Jean Moule Un]] qui décrispât une bonne fois pour toute le [[Maréchal Pétaincoup]].

Version du 10 juin 2014 à 00:52

Philosophe politologue huppé, né en Italie un jour de pluie[1], Georges Didi-Agambo accède à la reconnaissance à la fin les tannées de plomb, après avoir entamé une critique épistémologique qui, masquée par des titres d'études entomologiques, élaborait subtilement un complot anti-étatique visant à remplacer les sciences procrastinologiques par la praxis du non merci y a pas d'mal[2], plus disruptive et perturbante à son avis.

Fils, par multiplication végétative, du ministre Andrémalraux Marx et du philosophe Alain, il devient noir en vieillissant et perd, à son grand désarroi, les comédons luminescents qui naguère rayonnaient de son visage. Il a été une fois à Rome, sous pretexte d'une sortie entomologique[3], pour coucher avec le célèbre économe Tony Maigrit, avec qui il fait toujours la polémique quand ils sont dans un bar.


Non merci y a pas d'mal

Homo Nonmercius

En 1964, Georges Didi-Agambo découvre un article de la Tribune de Genève qui va être fondamental pour le reste de sa carrière. On y rapporte qu'un français employé dans un bar à fondue a prononcé une expression en suisse romand qui plongea dans un paradoxe funeste clients et employeurs au point de les mener tous à la banqueroute. Chaque fois qu'on lui demandait quelque chose, il répondait, comme il se doit en commerce Suisse, "Volontiers !", qui traduit en français de souche revient à dire "Je serais bien aise de vous faire débourser !". Seulement, ce faisant, il conservait l'intention française : un ravissement désintéressé devant une invitation altruiste. En résumé il disait "Volontiers !" avec les meilleurs intentions du monde suisse puis restait immobile avec un air ravi bien français. Trois nuits de dialogue de sourds conduisirent finalement toutes les personnes présentes dans le bar droit à la mort, laissant pour seul témoignage l'enregistrement fait par une entreprise de vidéo surveillance qui servit à écrire l'article dont il est ici question.

Didi traduira par "je pratique le non merci y a pas d'mal" et proposera de considérer cette phrase comme expression éthique résumant le parallidoxe suce-décrit[4]. Il espérait concurrencer avec cette expression des propositions politiques telle que celle de Tony Maigrit concernant le remplacement de l'étalon or par l'étalon plomb, où encore celle de Jean Moule Un qui décrispât une bonne fois pour toute le Maréchal Pétaincoup.

Ça peut pas marcher à tous les coups

Mais, n'y parvenant pas, il dût se reconvertir. Il fonde alors la première entreprise philosophique de production de kōan pour chômeurs, qui produit des kōan tel le célèbre "vous qui foutez rien, ne le faites pas comme une nécessité mais au contraire, surtout ne faites rien", repris régulièrement par le Pôle Emplois Services pour pousser au suicide les chômeurs en fin de droits qui risqueraient de prétendre au RSA.


DidiAgambo.jpg
Georges Didi-Agambo à l'université de Turin en 1977


Le saviez-tu ?

  • Georges fait partie du club des honnêtes hommes et a juré de ne dire rien que ce qu'il pense vraiment.
  • Et si tu n'es pas content emprunte la raquette de retournement.
  • Georges Didi-Agambo aurait entretenu longtemps une liaison sulfureuse avec Jean-Edern Tiqqun.


Notes

  1. En 1964, selon toutes probabilités.
  2. L'image mite - tramer le sens, trouer le pull éditions Deyrolle, 1964
  3. Ce qu'il évoque dans la trilogie autobiographique Phasmes/Phalènes/Sauterelles éditions Deyrolle, 1964
  4. L'image mite - tramer le sens, trouer le pull éditions Deyrolle, 1964