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A leur parution, les ''Lettres Persanes'' eurent un succès immédiat auprès de la noblesse [[français]]e, et particulièrement à la Cour du [[Roi]], où l'on s'ennuyait beaucoup depuis que celui-ci avait perdu pouvoir, terres et prestige lors d'une partie de caps avec le Sultan sus-cité. | |||
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Le texte raconte les pérégrinations d'un ''alter ego'' de Montesquieu à travers l'Europe et plus particulièrement en [[France]]. A travers ce récit on peut voir un [[satyre]] qui exhibe son gros [[vit]] à la cour. Ainsi la mode d'écraser des [[insectes]] sur le visage de ses amis lors de soirées mondaines est raillée, de même que les modes vestimentaires de l'époque, qui consistaient à porter une chape de [[fonte]] sous les aisselles. Montesquieu est cependant tiraillé par sa [[foi]] car il croit en [[Allah]] le très haut qui interdit tout contact avec la [[fonte]]. | |||
Les lettres persanes sont donc des [[écrits épistolaires]] à vocation [[satirique]]. Elles décrivent la Cour du [[Roi]] de [[France]] et la [[société française]] à travers les yeux d'un [[naïf]] [[étranger]]. Il est d'usage de considérer que Montesquieu "piège son lecteur comme une belette tuberculeuse" (Jean-Rondin [[Houellebecq]]) car, si celui-ci se moque au début de la vision du narrateur ("ce vulgaire pitre en bois", Lettres XII), il finit par se reconnaitre dans celui-ci et à comprendre le ridicule des [[moeurs]] de son propre pays. Malgré leurs formes [[archaïques]] qui n'ont pas la lisibilité d'un [[Patrick Bruel|Patrick Buñuel]], elles démontrent que le [[relativisme culturel]] est une posture intenable, et que le [[racisme]] permet une forme d'[[humour]] que le relativiste est dans l'incapacité de saisir. Sur la question de la [[religion]], Montesquieu critique subtilement le [[Conseil National du Culte Musulman]] de l'époque, aux mains d'islamistes radicaux. | |||
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Version actuelle datée du 20 février 2007 à 19:37
Oeuvre littéraire et philosophique de Charles-Antilope Hummel, baron de La Brède et de Montesquieu, dit Montesquieu tout court.
Genèse du texte
On appelle ce texte "lettres persanes" car il fut entièrement rédigé par l'auteur sur des tapis persans, cocasserie qui fait, encore aujourd'hui, s'esclaffer bien des étudiants, et qui n'est pourtant pas une telle bizarrerie si l'on se souvient qu'à l'époque la France subissait la tutelle aliénante et peu éclairée du Sultan Mohammed VII.
A leur parution, les Lettres Persanes eurent un succès immédiat auprès de la noblesse française, et particulièrement à la Cour du Roi, où l'on s'ennuyait beaucoup depuis que celui-ci avait perdu pouvoir, terres et prestige lors d'une partie de caps avec le Sultan sus-cité.
Résumé et explication de texte
Le texte raconte les pérégrinations d'un alter ego de Montesquieu à travers l'Europe et plus particulièrement en France. A travers ce récit on peut voir un satyre qui exhibe son gros vit à la cour. Ainsi la mode d'écraser des insectes sur le visage de ses amis lors de soirées mondaines est raillée, de même que les modes vestimentaires de l'époque, qui consistaient à porter une chape de fonte sous les aisselles. Montesquieu est cependant tiraillé par sa foi car il croit en Allah le très haut qui interdit tout contact avec la fonte.
Les lettres persanes sont donc des écrits épistolaires à vocation satirique. Elles décrivent la Cour du Roi de France et la société française à travers les yeux d'un naïf étranger. Il est d'usage de considérer que Montesquieu "piège son lecteur comme une belette tuberculeuse" (Jean-Rondin Houellebecq) car, si celui-ci se moque au début de la vision du narrateur ("ce vulgaire pitre en bois", Lettres XII), il finit par se reconnaitre dans celui-ci et à comprendre le ridicule des moeurs de son propre pays. Malgré leurs formes archaïques qui n'ont pas la lisibilité d'un Patrick Buñuel, elles démontrent que le relativisme culturel est une posture intenable, et que le racisme permet une forme d'humour que le relativiste est dans l'incapacité de saisir. Sur la question de la religion, Montesquieu critique subtilement le Conseil National du Culte Musulman de l'époque, aux mains d'islamistes radicaux.
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