« Alain Wakbar » : différence entre les versions

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Quelques mois plus tard, ruiné mais quasiment guéri, Alain Wakbar émigre aux [[Etats-Unis]] d’Amérique, le pays de la liberté sous sécurité, où on lui promet une inscription sur liste rouge. Il y mène une vie paisible d’[[agent secret d’assurances]], spécialisé dans les harcèlements moraux. Mais lors du scandale du [[Colgate]], qui voit le répertoire téléphonique du directeur de la CIA publié dans la presse, le numéro d’Alain Wakbar est révélé, jouxtant d’ailleurs celui de divers leaders terroristes barbus, tels [[JeRe|JeRe Laden]] et [[Carlos]]. Alain est débusqué et les coups de fil importuns reprennent. Isolé, sans défense et sans qu’aucune des procédures de changement de numéro n’aboutissent (« le lobby islamique est très puissant chez les opérateurs téléphoniques du monde entier », témoignera-t-il plus tard), il sombre dans une dépression plus profonde que la première, et n’a bien vite plus assez d’argent pour se payer une assistance psychiatrique de qualité.
Quelques mois plus tard, ruiné mais quasiment guéri, Alain Wakbar émigre aux [[Etats-Unis]] d’Amérique, le pays de la liberté sous sécurité, où on lui promet une inscription sur liste rouge. Il y mène une vie paisible d’[[agent secret d’assurances]], spécialisé dans les harcèlements moraux. Mais lors du scandale du [[Colgate]], qui voit le répertoire téléphonique du directeur de la CIA publié dans la presse, le numéro d’Alain Wakbar est révélé, jouxtant d’ailleurs celui de divers leaders terroristes barbus, tels [[JeRe|JeRe Laden]] et [[Carlos]]. Alain est débusqué et les coups de fil importuns reprennent. Isolé, sans défense et sans qu’aucune des procédures de changement de numéro n’aboutissent (« le lobby islamique est très puissant chez les opérateurs téléphoniques du monde entier », témoignera-t-il plus tard), il sombre dans une dépression plus profonde que la première, et n’a bien vite plus assez d’argent pour se payer une assistance psychiatrique de qualité.


C’est donc le Professeur James [[Professeur Professeur-Professeur|Professor-Professor]], pilier du service horticulture du square municipal Buffon de Boston, qui hérite au mois de mars 2001 d’un patient « exténué, amorphe, desséché, dont le comportement évoque celui d’une orchidée à jeun depuis dix jours» mais qui « présente une prédisposition évident à l’ornithophilie ». Au bout d’une cure de six ans, l’Alain Wakbar d’avant n’est plus qu’un doux souvenir pour le petit Daniel, qui voit son grand-père sombrer dans la maladie : mentisme, sénilité précoce, aérophagie, autant de talents qui feront de lui le traducteur unique et officiel des discours de Jean-Marie Le Pen à l’étranger. Mais lassé par la verve néo-coco du vice-président français, il finit par voter Philippe De Villiers aux élections présidentielles de 2007, lâchant quelques pétards dans son salon le soir des résultats, pour manifester son mécontentement devant l’[[islamisation de la France]].
C’est donc le Professeur James [[Professeur Professeur Professeur|Professor-Professor]], pilier du service horticulture du square municipal Buffon de Boston, qui hérite au mois de mars 2001 d’un patient « exténué, amorphe, desséché, dont le comportement évoque celui d’une orchidée à jeun depuis dix jours» mais qui « présente une prédisposition évident à l’ornithophilie ». Au bout d’une cure de six ans, l’Alain Wakbar d’avant n’est plus qu’un doux souvenir pour le petit Daniel, qui voit son grand-père sombrer dans la maladie : mentisme, sénilité précoce, aérophagie, autant de talents qui feront de lui le traducteur unique et officiel des discours de Jean-Marie Le Pen à l’étranger. Mais lassé par la verve néo-coco du vice-président français, il finit par voter Philippe De Villiers aux élections présidentielles de 2007, lâchant quelques pétards dans son salon le soir des résultats, pour manifester son mécontentement devant l’[[islamisation de la France]].





Version actuelle datée du 17 septembre 2009 à 15:57

Honnête petit-bourgeois européen de race blanche vivant tranquillement dans un pavillon de Ruon-Malmaiseuil et dont la cure de tranquilisants à base de chouflorine n'a pas suffi à régler l'exaspération.


Causes du malaise

Alain Wakbar est victime depuis de nombreux millions de semaines d'un canular téléphonique visant à lui faire croire qu'il est Le Seul Dieu tout puissant des délinquants de banlieues françaises et dordognonnes qui embêtent les gens en général, les petit-bourgeois introvertis en particulier : Alain est grand, Alain ceci, Alain cela, j'en ai plein les couilles moi. C'est comme mon pote Salem Alicoune, tout le monde nous emmerde, surtout les reubeus, je comprends pas pourquoi.

En 2001, Alain Wakbar émigre subitement aux Etats-Unis, où on lui promet une inscription sur liste rouge. Il mène depuis une vie paisible de figurant pour Star Wars, à l'abri du soleil, conformément à la réglementation islamique.


Anecdote

Cinéaste amateur, auteur notamment de Moeurs un autre jour.


Le calvaire d'Alain Wakbar (récit complet)

Les canulars téléphoniques font une victime de plus. Un honnête habitant des riches quartiers de Seille-la-belle forcé à l’exil puis acculé au suicide par des milliards de faux plaisantins.

M. Wakbar, nouveau martyr de la lutte contre l’incivilité de combinés ? Bien plus que ça. L’affaire pourrait paraître banale : un sexagénaire sans histoires harcelé téléphoniquement à cause d’un patronyme peu commun, par de jeunes gens oisifs en situation d’échec scolaire et de misère sexuelle. Pas vraiment le genre de litiges digne des gros titres de la presse, et pour cause : arrêtés par le Ministère de l’Immigration et de la Délinquance au bout d’une traque haletante de dix jours, temps nécessaire à la vérification des appels entrants sur la ligne de la victime, les plaisantins ne sont généralement pas plus de trois ou quatre.


Une confusion digne d’une parole de prophète

Mais l’affaire Wakbar est sans commune mesure avec ces canulars légers et enfantins dont messieurs Connard, Salope, et autres mesdames Verge sont souvent victimes. Remontons aux sources de cet incroyable fait qui s’il est divers par sa nature, ne l’est pas dans ses proportions. Le 19 juin 2000, Alain Wakbar, victime depuis de nombreux millions de semaines d'un canular téléphonique visant à lui faire croire qu'il est Le Seul Dieu Tout Puissant, décide de saisir le Tribunal Redresseur de Mineurs de Mourir-sur-Seine : ayant analysé et confronté entre elles les voix de ses harceleurs, leurs intonations et leurs accents, il conclut avoir affaire à « quelques jeunes fils d’immigrés hyperactifs manquant de repères et parfois même de mères, car si toutes les mères sont des putes en banlieue dordognonne, toutes les putes ne sont pas des mères, et c’est à déplorer ».

Les mois passent sans que rien ne change pour Alain. Ses bourreaux s’acharnent toujours à l’inviter dans leurs mosquées, lui demandent d’actualiser les passages les plus rétrogrades du Coran, l’implorent d’envoyer un nouveau prophète régler son compte à Jean-Marie et faire œuvre pédagogique en donnant une conférence de presse à l’usage des français les moins tolérants. Alain Wakbar, confus, puis agacé, refuse à chaque fois et va jusqu’à promettre à ses interlocuteurs un « bon coup de plomb dans le cul » s’ils ne cessent de l’importuner. Sans succès : ses menaces passent pour de divines mises à l’épreuve.

Il faut dire que la justice tarde à examiner le dossier Wakbar : d’abord classé sans suite puis avec puis encore sans, Brigitte le macule accidentellement d’un peu de son capuccino allégé au mois de mai et Jean-Jacques, occupé à regarder Marguerite arroser les plantes vertes en jean slim, le jette en août avec l’emballage de son Mars, direction la Déchetterie Municipale de Seille, où la plainte de M. Wakbar servira à fabriquer les pages 27 à 56 du cahier de brouillon en papier recyclé de son petit-fils Daniel. Une victoire pour l’écologie, mais un indéniable et humiliant revers pour Alain, qui met toutes ses économies dans des séances de psy, afin de se consoler de cet appel à l’aide raté.


Un rêve américain brisé par le Colgate

Quelques mois plus tard, ruiné mais quasiment guéri, Alain Wakbar émigre aux Etats-Unis d’Amérique, le pays de la liberté sous sécurité, où on lui promet une inscription sur liste rouge. Il y mène une vie paisible d’agent secret d’assurances, spécialisé dans les harcèlements moraux. Mais lors du scandale du Colgate, qui voit le répertoire téléphonique du directeur de la CIA publié dans la presse, le numéro d’Alain Wakbar est révélé, jouxtant d’ailleurs celui de divers leaders terroristes barbus, tels JeRe Laden et Carlos. Alain est débusqué et les coups de fil importuns reprennent. Isolé, sans défense et sans qu’aucune des procédures de changement de numéro n’aboutissent (« le lobby islamique est très puissant chez les opérateurs téléphoniques du monde entier », témoignera-t-il plus tard), il sombre dans une dépression plus profonde que la première, et n’a bien vite plus assez d’argent pour se payer une assistance psychiatrique de qualité.

C’est donc le Professeur James Professor-Professor, pilier du service horticulture du square municipal Buffon de Boston, qui hérite au mois de mars 2001 d’un patient « exténué, amorphe, desséché, dont le comportement évoque celui d’une orchidée à jeun depuis dix jours» mais qui « présente une prédisposition évident à l’ornithophilie ». Au bout d’une cure de six ans, l’Alain Wakbar d’avant n’est plus qu’un doux souvenir pour le petit Daniel, qui voit son grand-père sombrer dans la maladie : mentisme, sénilité précoce, aérophagie, autant de talents qui feront de lui le traducteur unique et officiel des discours de Jean-Marie Le Pen à l’étranger. Mais lassé par la verve néo-coco du vice-président français, il finit par voter Philippe De Villiers aux élections présidentielles de 2007, lâchant quelques pétards dans son salon le soir des résultats, pour manifester son mécontentement devant l’islamisation de la France.


Un phénomène incontrôlable

Pendant toutes ces années, les réseaux islamiques mondiaux ont fait d’Alain Wakbar un personnage central des Aventures de Dieu, et une nouvelle édition du Coran (Le Coran continue, éd. Fayah, 2007) a même vu le jour, qui complète les renseignements jusque-là résiduels dont disposait la communauté sur son dieu : « 60 ans, cheveux blancs, calvitie naissante, ornithophile notoire, joignable 24h/24 au +336 75 22 77 ». La photo d’Alain est visionnée plus de 982 milliards de fois en six ans sur le photolog de l’Ayatollah Khomeiny, les cinq prières quotidiennes sont progressivement remplacées par des ateliers de doléances téléphoniques en mosquée, et les opérateurs clandestins de Barbès à La Chapelle se détournent du client pour se tourner vers la Mecque.

akhbar.jpg
Alain Wakbar, accompagné de son assistante Golombe, tel qu'il apparaît dans les Pages Jaunes du Coran (cahier central)

Passé en moins de six ans d’une situation d’exemplaire contribuable français amateur de Colombo à celle de demi clochard américain colombophile, Alain Wakbar a mis fin à ses jours le 12 mai dernier en projetant la foudre sur lui-même. Un vrai choc pour les milliards de musulmans habitués à leurs cinq coups de fil journalier. « Le dieu que vous avez demandé n’est plus disponible, merci de composer un autre numéro. »

Sa mort aura au moins servi à régler les différends exégétiques et civilisationnels entre Orient, Orient, Orient et Occident : la colombe d’Alain ayant survécu au suicide de son maître, elle a profité de son immense crédit pour prêcher la paix entre les peuples. Une façon plutôt diplomate d’évacuer la question de l’engagement d’Alain aux côtés de Philippe De Villiers aux présidentielles 2007.

L’enterrement d’Alain Wakbar aura lieu le 30 mai prochain à Seille.
Les organisateurs s’attendent à une affluence  digne d’un pèlerinage à la Mecque ;
un témoignage de plus, s’il était besoin, de l’incroyable popularité de cet
abonné téléphonique un peu particulier.