Réforme linguistique
Réforme votée et instituée par Antoine Hummel, entrée en vigueur le 17 juin 1997. Elle était explicitement destinée à endormir le peuple et à l'empêcher de communiquer dans la dignité et le respect de l'autre des informations subversives.
Le peuple essayant de communiquer après la réforme
Détails de la réforme
Tous les mots sont remplacés par essieu et l'usage de polices sans empattement est interdit. La métaphore automobile préside à tout court de grammaire.
- Exemples de la réforme:
Dissident à l'amiable -> Essieu
Rupture d'anévrisme -> Essieu
Eloge funèbre -> Essieu
Attention cependant!: Rester soi-même -> Essieu Essieu-Essieu (et non "Essieu")
Entretien avec M. Hummel au sujet de la réforme
- Qu'est-ce qui vous fait penser que votre réforme tient la route ?
- Jante
- Pourquoi votre réforme supporterait-elle la pression populaire ?
- Jante
Cette réforme fut bruyamment dénoncée par les intellectuels. Nathalie Quintane composa pour l'occasion une chnasson très caustique sur ce sujet brûlant (la bielle de ma 106 à l'essieu de velours, 1998)
La contre-réforme de juillet 2007
Dans la correspondance qu'il entretient avec Antoine Hummel, l'auteur de ces lignes soutient depuis longtemps que le mot « jante » est bien supérieur au mot « essieu ». Ainsi il a pu écrire le 29 mai 2007 : « J'aurais pu venir à votre expo si je n'avais pas plié la jante du camion dans un virage ».
Enflammé, il prétend désormais que le mot jante, auquel on pourrait éventuellement adjoindre le mot « enjoliveur », est le seul mot que le peuple français pourra pleinement comprendre et accepter lors de l'imposition de la contre-réforme par une société privée concessionnaire de l'Education Nationale.
Loïc le Moeurs soutient cette croisade contre les staliniens de la langue.
A rapprocher de "Le internet" et "cédérome"