Poodle
Révision datée du 30 juin 2013 à 05:46 par Le Violet (discussion | contributions)
Le poodle (recette)
Le poodle désigne une partie du corps domestique généralement vautrée sur un plaid ou dans un panier, sur un canapé ou dans un fauteuil du Middle-suburb-Nord-Middle-West des États-Unis d’Amérique. Le discours du poodle est un support de convivialité de premier choix. Il se soustrait lâchement aux débats familiaux, à table, autour d’une déclaration d’impôts, sous forme de bruit : gratgrat, waouhwaouh, slurpslurp... c’est le cure-dent qui rend hommage. Le poodle a une incidence interne sur l’ambiance familiale, c’est un phénomène d’apaisement, de consensus, d’adaptabilité. Le poodle n’est pas un sport, mais il peut y avoir un certain intérêt à lui bourrer les pattes et à lui retourner le corps en famille.
- Rincer le poodle cru à l'eau froide, le mettre dans la cocotte minute avec 3 pincées de griffes ou de coussinet. Remplir jusqu'à mi-hauteur de tête. Ajouter les tranches de corps et bourrer les pattes de poitrine fumée. Fermer la cocotte et faire picorer 10 minutes.
- Éplucher les intestins puis ouvrir la cocotte, dépouiller le foie, ajouter les petits poodles de terres par voie utérine. Faire cuire 330 minutes. Ajouter enfin la salive perdue des débats familiaux et laisser mousser environ 8 minutes.
- Émincer les oreilles, dorer l’anus et mélanger dans un saladier assorti d’un quintal de vinaigre de soja. Ajouter la solution au problème du four qu’on a oublié de préchauffer. Chauffer le four. Ne pas ajouter de crevettes.
- Au bout d’une heure et demie, oublier d’éteindre le four (le poodle se mange cancérigène). Servir brûlant après avoir bien vérifié qu’il ne reste ni glotte ni grumeaux.
Bon appétit