Mourir-sur-Seine
Ville du Sud de la Dordognie où Salvador Dalida s'est éteinte, car c'est là qu'elle était née.
Un succès suicidaire
A l'époque de la Société du Pesctacle, où comme l'avait prévu l'illusionniste Andy Gloryhol, chacun a droit à ses 30 secondes de gloire, nous allons vous parler de la petite bourgade dordognonne de Mourir-Sur-Seine, qui a connu un accroissement extraordinaire, voyant sa population tripler en quinze jours et son conseil municipal bad-tripler au vu de cette invasion barbare. Cette formidable opération kamikaze-démographique a été coordonnée par Maurice Papon, qui pour régler des problèmes de surpopulation dans le Paris populaire, eut l'idée lumineuse de jeter tous les arabes de la capitale à Mourir-sur-Seine.
En plein coeur de la métropole, les nouveaux arrivants montent des campements de fortune au pied des bâtisses bourgeoises en cagette, datant du XIXe siècle. "C'est du terrorisme architectural", commente un habitant furtif.
L'immigration en question
Surfant sur la vague des tensions inter-communautaires, Antoine Hummel, principal homme politique de la région, est venu rassurer la population autochtone de Mourir-sur-Seine à grand renfort de concepts. S'adressant à la foule, réunie Place du Maréchal Nouvoala, il a notamment développé une nouvelle fois son idée phare, résumée par la formule "Oui aux immigrés mais non à leurs enfants", entendue lors des récentes émeutes, en expliquant que la Dordognie et ses métropoles étaient prêtes à accueillir les immigrés de bonne volonté, si possible ne maîtrisant pas le dordognon afin de faciliter l'intimidation policière. "Il nous faut, a-t-il ajouté, des immigrés honteux de n'être pas chez eux, résignés, pas querelleurs, acceptant de voler nos emplois seulement quand nous ne les voulons plus".
Hummel a également rappelé l'urgence d'application de ses mesures phares pour redresser Mourir-sur-Seine :
- la castration chimique temporaire pour les immigrés mal intégrés
- la castration définitive pour les immigrés visiblement musulmans et/ou suspectement barbus
- la reconduite à la frontière des immigrés pour lesquels le Service d'Immigration Dordognon n'a pas noté de volonté expresse de s'intégrer
- un dépistage des maladies immigrément transmissibles, telle la délinquance, dès la maternelle
Un discours globalement volontaire, que la foule a d'ailleurs salué d'une ratonnade spontanée.