« Tuer » : différence entre les versions

Tuer, un métier d'avenir

Quand tout parait perdu, quand l'espoir ne semble plus permis, il existe toujours une ultime et radicale solution en un acte efficace dont le pouvoir nous a été accordé par le Seul Dieu : tuer.

La genèse de tuer

Le Seul Dieu, conscient de la catastrophe de la création, a choisi de supprimer la pérennité des choses mais particulièrement des gens. De fait, même si le produit est d'une qualité lamentable, son obsolescence rapide oblige son renouvellement fréquent et rend la production commercialement viable.

De fait, il intégra la fonctionnalité de tuer aux gens dès leur deuxième version (modèle Abel et Mc Cain) ce qui permet à la chaîne d'être rapidement écoulée. Aujourd'hui, face au succès démesuré de cette arnaque, la planète est submergée de ces gens de mauvaise qualité qui inondent le marché de la vie.

Tuer de nos jours

Tuer est toujours un acte bénéfique, purificateur et libérateur, c'est l'exfoliant du visage boursouflé de l'humanité. Tuer peut se faire seul ou à plusieurs. Tuer améliore la production (par exemple: tuer le nouveau collègue de bureau) et fait office d'anxiolytique.

Tuer est une extension dynamique de mourir, bénéficiant de la possibilité de provoquer la mort de façon industrielle, et un individu seul peut tuer à répétition, ce qui est plus difficile à faire quand il s'agit de mourir seul. De fait, tuer est beaucoup plus rentable, ce qui explique son incroyable côte en bourse. Antoine Hummel, grand économiste français le confirme : "c'est probablement l'investissement le plus sûr que je connaisse.", lui même heureux actionnaire devenu milliardaire.