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Ville du Sud de la [[Dordognie]] où [[Salvador Dalida]] s'est éteinte, car c'est là qu'elle était née.
Ville et capitale du Sud du [[Nordistan]], '''[[Salvador Dalida]]''' s'est éteinte, car c'est là qu'elle était née.


== Un succès suicidaire ==
== Un succès suicidaire ==


A l'époque de la [[Société du Pesctacle]], où comme l'avait prévu l'illusionniste [[Andy Gloryhol]], chacun a droit à ses 30 secondes de gloire, nous allons vous parler de la petite bourgade dordognonne de Mourir-Sur-Seine, qui a connu un accroissement extraordinaire, voyant sa population tripler en quinze jours et son conseil municipal bad-tripler au vu de cette invasion barbare. Cette formidable opération kamikaze-démographique a été coordonnée par [[Jean-Pierre_Papon]], qui pour régler des problèmes de surpopulation dans le [[Paris]] populaire, eut l'idée lumineuse de jeter tous les [[arabe]]s de la capitale à Mourir-sur-Seine.
A l'époque du [[règne]] de la '''[[Waffen Société du Spectacle]]''', où comme l'avait prévu l'illusionniste '''[[Andy Gloryhole]]''', chacun a droit à ses 30 secondes de gloire, nous allons vous parler de la petite bourgade dordognonne de Mourir-Sur-Seine, qui a connu un accroissement extraordinaire, voyant sa population tripler en quinze jours et son conseil municipal bad-tripler à la vue de cette invasion barbare. Cette formidable opération kamikaze-démographique a été coordonnée par '''[[Jean-Pierre Papon]]''', qui pour régler des problèmes de surpopulation dans le [[Paris]] populaire, eut l'idée lumineuse de jeter tous les [[arabe]]s de la capitale à Mourir-sur-Seine.


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''En plein coeur de la métropole, les nouveaux arrivants montent des campements de fortune au pied des bâtisses bourgeoises en cagette, datant du XIXe siècle. "C'est du terrorisme architectural", commente un habitant furtif.''
''En plein coeur de la métropole, les nouveaux arrivants montent des campements<br>de fortune au pied des bâtisses bourgeoises en cagette, datant du XIXe siècle.<br>"C'est du terrorisme architectural", commente un habitant furtif.''
 
== Un succès populaire, aussi ==
 
En effet :
 
Mourir un jour sans retour
effacer notre amour
sans se retourner
ne pas regretter
garder les instants qu'on a volés
 
Mourir un jour
sans bagages
oublier ton image
sans se retourner
ne pas regretter
penser à demain,
recommencer
 
Pour l'envie que l'on a de remonter
Pour garder ses émois
Ecouter son cœur qui bat
Glou glou
 
Pour savoir regarder le fond vaseux
Tendre les mains
A son destin
Vouloir plus fort,
Encore demain
Algérien, rien, rien
 
{Refrain}
 
Pour l'indépendance que l'on donne et qui s'abandonne
Un mot que l'on pardonne pour les rêves qui m'étonnent
Pour le goût retrouvé de la liberté
Ouvrir les yeux sans se dire adieu
Ne penser à rien de rien de rien, bref, quoi, réver un peu
FLN, j'écris ton nom sur ma petite liste
 
''Maurice Papon dans son tube "'''2 mètres moins 3 mètres ça fait toujours la tête sous l'eau'''".''


== L'immigration en question ==
== L'immigration en question ==


Surfant sur la vague des tensions inter-communautaires, [[Antoine Hummel]], principal homme politique de la région, est venu rassurer la population autochtone de Mourir-sur-Seine à grand renfort de [[concept]]s. S'adressant à la foule, réunie Place du Maréchal Nouvoala, il a notamment développé une nouvelle fois son idée phare, résumée par la formule "Oui aux immigrés mais non à leurs enfants", entendue lors des récentes [[émeutes]], en expliquant que la Dordognie et ses métropoles étaient prêtes à accueillir les [[immigré]]s de bonne volonté, si possible ne maîtrisant pas le dordognon afin de faciliter l'intimidation [[police|policière]]. "''Il nous faut, a-t-il ajouté, des immigrés honteux de n'être pas chez eux, résignés, pas querelleurs, acceptant de voler nos emplois seulement quand nous ne les voulons plus''".
Surfant sur la vague des tensions inter-communautaires, [[Antoine Hummel]], principal homme politique de la région, est venu rassurer la population autochtone de Mourir-sur-Seine à grand renfort de [[concept]]s. S'adressant à la foule, réunie Place du Maréchal Nouvoala, il a notamment développé une nouvelle fois son idée phare, résumée par la formule "Oui aux immigrés mais non à leurs enfants", entendue lors des récentes [[émeutes]], en expliquant que le Nordistan et ses métropoles étaient prêtes à accueillir les [[immigré]]s de bonne volonté, si possible ne maîtrisant pas le nordistanais afin de faciliter l'intimidation [[police|policière]]. "''Il nous faut, a-t-il ajouté, des immigrés honteux de n'être pas chez eux, résignés, pas querelleurs, acceptant de voler nos emplois seulement quand nous ne les voulons plus''".


[[Antoine Hummel|Hummel]] a également rappelé l'urgence d'application de ses mesures phares pour redresser Mourir-sur-Seine :  
[[Antoine Hummel|Hummel]] a également rappelé l'urgence d'application de ses mesures phares pour redresser Mourir-sur-Seine :  
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* la castration chimique temporaire pour les immigrés mal intégrés
* la castration chimique temporaire pour les immigrés mal intégrés
* la castration définitive pour les immigrés visiblement musulmans et/ou suspectement barbus
* la castration définitive pour les immigrés visiblement musulmans et/ou suspectement barbus
* la reconduite à la frontière des immigrés pour lesquels le Service d'Immigration Dordognon n'a pas noté de volonté expresse de s'intégrer
* la reconduite à la frontière des immigrés pour lesquels le Service d'Immigration Nordistanais n'a pas noté de volonté expresse de s'intégrer
* un dépistage des maladies immigrément transmissibles, telle la délinquance, dès la maternelle
* un dépistage des maladies immigrément transmissibles, telle la délinquance, dès la maternelle


Un discours globalement volontaire, que la foule a d'ailleurs salué d'une [[ratonnade]] spontanée.
Un discours globalement volontaire, que la foule a d'ailleurs salué d'une [[ratonnade]] spontanée.
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''[[Salvador Dalida]], dont on peut admirer la statue sur la grande place de<br>Mourir-sur-Seine qui porte son nom, apporte un brillant démenti à<br>l'affirmation d'[[Antoine Hummel]] selon laquelle "les immigrés c'est mal".''
[[Category:Géographie]]

Version actuelle datée du 3 septembre 2013 à 12:00

Ville et capitale du Sud du Nordistan, où Salvador Dalida s'est éteinte, car c'est là qu'elle était née.

Un succès suicidaire

A l'époque du règne de la Waffen Société du Spectacle, où comme l'avait prévu l'illusionniste Andy Gloryhole, chacun a droit à ses 30 secondes de gloire, nous allons vous parler de la petite bourgade dordognonne de Mourir-Sur-Seine, qui a connu un accroissement extraordinaire, voyant sa population tripler en quinze jours et son conseil municipal bad-tripler à la vue de cette invasion barbare. Cette formidable opération kamikaze-démographique a été coordonnée par Jean-Pierre Papon, qui pour régler des problèmes de surpopulation dans le Paris populaire, eut l'idée lumineuse de jeter tous les arabes de la capitale à Mourir-sur-Seine.

camp.jpg
En plein coeur de la métropole, les nouveaux arrivants montent des campements
de fortune au pied des bâtisses bourgeoises en cagette, datant du XIXe siècle.
"C'est du terrorisme architectural", commente un habitant furtif.

L'immigration en question

Surfant sur la vague des tensions inter-communautaires, Antoine Hummel, principal homme politique de la région, est venu rassurer la population autochtone de Mourir-sur-Seine à grand renfort de concepts. S'adressant à la foule, réunie Place du Maréchal Nouvoala, il a notamment développé une nouvelle fois son idée phare, résumée par la formule "Oui aux immigrés mais non à leurs enfants", entendue lors des récentes émeutes, en expliquant que le Nordistan et ses métropoles étaient prêtes à accueillir les immigrés de bonne volonté, si possible ne maîtrisant pas le nordistanais afin de faciliter l'intimidation policière. "Il nous faut, a-t-il ajouté, des immigrés honteux de n'être pas chez eux, résignés, pas querelleurs, acceptant de voler nos emplois seulement quand nous ne les voulons plus".

Hummel a également rappelé l'urgence d'application de ses mesures phares pour redresser Mourir-sur-Seine :

  • la castration chimique temporaire pour les immigrés mal intégrés
  • la castration définitive pour les immigrés visiblement musulmans et/ou suspectement barbus
  • la reconduite à la frontière des immigrés pour lesquels le Service d'Immigration Nordistanais n'a pas noté de volonté expresse de s'intégrer
  • un dépistage des maladies immigrément transmissibles, telle la délinquance, dès la maternelle

Un discours globalement volontaire, que la foule a d'ailleurs salué d'une ratonnade spontanée.

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Salvador Dalida, dont on peut admirer la statue sur la grande place de
Mourir-sur-Seine qui porte son nom, apporte un brillant démenti à
l'affirmation d'Antoine Hummel selon laquelle "les immigrés c'est mal".