« Gwerz » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
mAucun résumé des modifications |
||
(4 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Version broutonne de la tétralogie de [[Wagner]], jouée sur une seule note avec les narines. De mémoire de [[brouton]], on n'a jamais vu un chanteur de gwerz finir son histoire avant de mourir. | Version [[broutagne|broutonne]] de la tétralogie de [[Wagner]], jouée sur une seule note avec les narines. De mémoire de [[brouton]], on n'a jamais vu un chanteur de gwerz finir son [[histoire]] avant de [[mort|mourir]]. | ||
== [[Listoire]] == | |||
Le thème de gwerz le plus émouvant - et dont le raffinement éclaire bien l'impossible qu'il y aurait à en traiter tous les aspects dans une seule [[vie]] humaine - est l'histoire de Yann-Fanch Mouette, jeune pêcheur de [[rigados]] de Port-Louis qui perd sa croûte fétiche (un bout du crâne du druide Mermoz-le-druide-de-la-forêt-juste-derrière-le-talus-après-le-menhir) en sortant du bistrot. Il convoque ses amis Yann-Fanch Le [[Beurre]], Yann-Fanch Le [[Gras]], Yann-Fanch Le Grouick et Jean-Louis L'Impur Auvergnat, pour partir à la recherche de sa croûte dans la salle du [[flipper]]. | |||
Heureusement, il ne se passe rien, et ils | Quelques semaines plus tard, une fée entre dans le [[bar]] et transforme tout le monde en [[Olivier Besancenot|postier]].<br> | ||
Yann-Fanch, Yann-Fanch, Yann-Fanch, Yann-Fanch et Jean-Louis pleurent leur [[âme]] perdue de marin et pensent partir à [[Paris]] se cacher dans un [[flim]] de Rozier. Heureusement, [[ils]] sont saouls et décident de [[boire]] encore un peu. | |||
Trois mois plus tard, l'un d'entre eux trouve la croûte dans son verre. Ils rient ensemble de cette belle aventure, Yann-Fanch mange sa croûte, ils décident de se saouler pour [[fête]]r ça et oublient complètement l'heure de fermeture du bistrot (entre 17 et 18h le 9 [[décombre]], pour nettoyer un peu). Enfermés, ils tremblent de peur à l'idée de voir se réveiller le korrigan-de-la-cuisine-propre, qui pourrait les forcer à se laver le [[cul]] ou bien [[pire]] encore. | |||
http://ardkor.info/uploaded/gravure.jpg <br>''Yann-Fanch, Yann-Fanch, Yann-Fanch, Yann-Fanch et Jean-Louis (photo d'époque)'' | |||
== C'est la fin, chose subtile == | |||
Heureusement, il ne se passe rien, et ils [[fête]]nt ça à la réouverture du [[bar]] en se saoulant à [[mort]]. La fée revient quelques jours plus tard, s'excuse platement en disant qu'elle s'est gourrée de bar et que vraiment c'est promis elle arrête de [[co-picoler|picoler]], et pour se faire pardonner, elle transforme tout le [[monde]] en [[huître]]s. Dans le brouhaha général, personne ne se rend compte de [[rien]] et les [[huître]]s entament le chant du-dernier-petit-coup-avant-de-partir sans savoir que nous sommes déjà en [[1958]] et que la [[Renaissance Italienne]] frappe à la porte de la [[Bretagne|Broutagne]] pour y révolutionner la façon de représenter les chapeaux. | |||
[[catégorie:musique]] | [[catégorie:musique]] |
Version actuelle datée du 17 avril 2016 à 19:39
Version broutonne de la tétralogie de Wagner, jouée sur une seule note avec les narines. De mémoire de brouton, on n'a jamais vu un chanteur de gwerz finir son histoire avant de mourir.
Listoire
Le thème de gwerz le plus émouvant - et dont le raffinement éclaire bien l'impossible qu'il y aurait à en traiter tous les aspects dans une seule vie humaine - est l'histoire de Yann-Fanch Mouette, jeune pêcheur de rigados de Port-Louis qui perd sa croûte fétiche (un bout du crâne du druide Mermoz-le-druide-de-la-forêt-juste-derrière-le-talus-après-le-menhir) en sortant du bistrot. Il convoque ses amis Yann-Fanch Le Beurre, Yann-Fanch Le Gras, Yann-Fanch Le Grouick et Jean-Louis L'Impur Auvergnat, pour partir à la recherche de sa croûte dans la salle du flipper.
Quelques semaines plus tard, une fée entre dans le bar et transforme tout le monde en postier.
Yann-Fanch, Yann-Fanch, Yann-Fanch, Yann-Fanch et Jean-Louis pleurent leur âme perdue de marin et pensent partir à Paris se cacher dans un flim de Rozier. Heureusement, ils sont saouls et décident de boire encore un peu.
Trois mois plus tard, l'un d'entre eux trouve la croûte dans son verre. Ils rient ensemble de cette belle aventure, Yann-Fanch mange sa croûte, ils décident de se saouler pour fêter ça et oublient complètement l'heure de fermeture du bistrot (entre 17 et 18h le 9 décombre, pour nettoyer un peu). Enfermés, ils tremblent de peur à l'idée de voir se réveiller le korrigan-de-la-cuisine-propre, qui pourrait les forcer à se laver le cul ou bien pire encore.
Yann-Fanch, Yann-Fanch, Yann-Fanch, Yann-Fanch et Jean-Louis (photo d'époque)
C'est la fin, chose subtile
Heureusement, il ne se passe rien, et ils fêtent ça à la réouverture du bar en se saoulant à mort. La fée revient quelques jours plus tard, s'excuse platement en disant qu'elle s'est gourrée de bar et que vraiment c'est promis elle arrête de picoler, et pour se faire pardonner, elle transforme tout le monde en huîtres. Dans le brouhaha général, personne ne se rend compte de rien et les huîtres entament le chant du-dernier-petit-coup-avant-de-partir sans savoir que nous sommes déjà en 1958 et que la Renaissance Italienne frappe à la porte de la Broutagne pour y révolutionner la façon de représenter les chapeaux.