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(Nouvelle page : Robert Robieux: une moitié de vie au service d'une idée. Robert Robieux est née un jour de pluie fine, il y a tout juste 40 années. Son poids ? Sa taille ? Rien de tout cela ne ...)
 
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Robert Robieux, surnommé "Bob" par ses proches, a eu dès sa naissance ce regard cassé qui séduit les baronnes russes, les princesses aux pieds nus et les femmes de chambre aux tenues de service roses.
Robert Robieux, surnommé "Bob" par ses proches, a eu dès sa naissance ce regard cassé qui séduit les baronnes russes, les princesses aux pieds nus et les femmes de chambre aux tenues de service roses.


(A suivre...)
Mais laissons la parole à ce taiseux plein de verve, c'est finalement lui qui en parle le mieux:
 
"Les 20 premières années de ma vie furent rapides. J'étais pressé de voir le quart d'heure d'après, de boire'' la petite mousse suivante, d'écouter le Springsteen de l'année.
Et puis j'ai rencontré Sophie. Jolie blonde à la charpente de star du X, ses petites mains manucurées semblaient capables de maîtriser avec énergie tout ce qu'on lui tendait, et sur ce point j'avais mon idée.
Nous vécûmes 45 minutes de bonheur intense. Nous étions un vrai couple prêt à divorcer dans 15 ans lorsque Sophie m'annonça une nouvelle ennuyeuse: elle était mariée.
C'est dans ces moments là que l'on regrette de ne pas avoir milité pour le mariage lesbien: me battre contre une femme me convient mieux.
Je quittais Sophie sur le champ. Ses mains m'avaient fait du bien, sa bouche m'avait réchauffé mais ça sentait le cambouis et j'avais pas l'intention d'attendre que le garagiste arrive.
Son époux, un métis ayant un père Kenyan et une mère de Boston, tenait à son honneur de façon presque maladive. Il jura ma perte et acheta pour la peine un lot de 15 fléchettes à "Jouet Club".
 
Un soir que je rentrais de mon travail de bénévole à la "Croix Rouge du Coeur", la tête encore pleine de tendresse pour tous ces pauvres aux sourires effrayants, les yeux brisés par mes lentilles bleues, le sexe encore endolori par les agissements sacabreux de Soso, une fléchette se planta dans mon dos, mine de rien. Puis une seconde. Enfin, une troisième. Je me retournais alors et vis le cocu me foncer dessus avec une trotinnette. Il me renversa au bout de la 10° tentative. J'étais à terre et le sol était froid.
C'est à ce moment que l'époux trompé sortit son arme fatale: un hélicoptère télécommandée Picooz, chargé de pétards claque doigt. Il déversa sa funeste cargaison sur mon visage.
Je perdis alors connaissance.
A mon réveil... une sirène hurlante, des hommes en blanc qui s'agitent, un bruit de civière mal entretenue: "Urgences" passait à la Télévision. J'étais chez moi et Soso me regardait tendrement, ses petites mains pilotant malicieusement mon Boeing à destination du plaisir".
 
On retrouve dans ses quelques lignes les grands sujets de préoccupation du 20° siècle: les femmes, la petite mousse, la qualité de la literie et l'adéquation entre ses goûts capillaires et une mode aux exigences staliniennes.
 
Robert Robieux est souvent comparé à un mille-feuille tant ses péripéties se superposent et sentent bon la crème vanillée et les gros doits patissiers. Un autre exemple ? Ecoutons Bob Robieux encore une fois. Le sujet abordé ici est politique à l'extrême. Ame sensible s'abstenir...
 
"Vivre de son Art sans vendre son CUL?
Ecrire, c'est comme nager tout nu. Avec la bite qui flotte comme une fleur tellement les couilles deviennent légères". Voilà une belle définition de MON Art par Richard Bohringer, mon pote de la nuit.
 
L'écriture, c'est mon chateau d'Espagne, ma ligne de coke dans une boite parisienne branchée. Et je devrais "vendre" cette pureté pour quelques euros ? Pour me torcher le cul avec du triple épaisseur au lieu d'un vieux propspectus glacé?
 
Et la tendresse là dedans ?"
 
On retrouve ici encore les grands sujets de préoccupation du 20° siècle que furent la succession de Zidane, le sex appeal de pamela Anderson comparé à celui de Yasmine Bleath ou encore les sourcils d'Emmanuel Chain. Mais reprenons encore un peu de Bob:
 
"Danser pour oublier que la vie c'est la mort ?
Je trépigne mon cul sur cette musique depuis de longues minutes déjà. les femmes aiment bien les beaux culs et le mien n'est pas jolie. Mais il bouge, il vit, il sourit à cette merde définitive que l'on appelle la mort.Il fait oublier aux autres qu'au bout, la lumière s'éteindra comme cette petite lueur dans le fond de tes yeux, quand tu m'as dit "ciao Paulo".
 
Troublemaker de mon coeur, sourire angélique et enfantin malgré le purin qui t'étreint, petite catin...
 
Fumer pour fermer sa gueule, pour attirer les regards des étoiles mortes et des rodeurs à grandes chausures. Tu m'as dit "Ciao Paulo" et tu as emporté avec toi notre bonheur, indivisible.
 
Bisou ma belle, embrasse moi les yeux".
 
Robert Robieux semble vouloir apurer son style et force est de constater que c'est une franche réussite. Les rimes s'agglutinent et la comptine plaît à Jacqueline.
 
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Version actuelle datée du 10 novembre 2008 à 15:41

Robert Robieux: une moitié de vie au service d'une idée.

Robert Robieux est née un jour de pluie fine, il y a tout juste 40 années. Son poids ? Sa taille ? Rien de tout cela ne fut noté dans les archives de l'époque. En effet ce qui intriguait de façon exclusive, voire névrotique, le personnel hospitalier de l'époque, était les yeux brisés du bambin.

Robert Robieux, surnommé "Bob" par ses proches, a eu dès sa naissance ce regard cassé qui séduit les baronnes russes, les princesses aux pieds nus et les femmes de chambre aux tenues de service roses.

Mais laissons la parole à ce taiseux plein de verve, c'est finalement lui qui en parle le mieux:

"Les 20 premières années de ma vie furent rapides. J'étais pressé de voir le quart d'heure d'après, de boire la petite mousse suivante, d'écouter le Springsteen de l'année. Et puis j'ai rencontré Sophie. Jolie blonde à la charpente de star du X, ses petites mains manucurées semblaient capables de maîtriser avec énergie tout ce qu'on lui tendait, et sur ce point j'avais mon idée. Nous vécûmes 45 minutes de bonheur intense. Nous étions un vrai couple prêt à divorcer dans 15 ans lorsque Sophie m'annonça une nouvelle ennuyeuse: elle était mariée. C'est dans ces moments là que l'on regrette de ne pas avoir milité pour le mariage lesbien: me battre contre une femme me convient mieux. Je quittais Sophie sur le champ. Ses mains m'avaient fait du bien, sa bouche m'avait réchauffé mais ça sentait le cambouis et j'avais pas l'intention d'attendre que le garagiste arrive. Son époux, un métis ayant un père Kenyan et une mère de Boston, tenait à son honneur de façon presque maladive. Il jura ma perte et acheta pour la peine un lot de 15 fléchettes à "Jouet Club".

Un soir que je rentrais de mon travail de bénévole à la "Croix Rouge du Coeur", la tête encore pleine de tendresse pour tous ces pauvres aux sourires effrayants, les yeux brisés par mes lentilles bleues, le sexe encore endolori par les agissements sacabreux de Soso, une fléchette se planta dans mon dos, mine de rien. Puis une seconde. Enfin, une troisième. Je me retournais alors et vis le cocu me foncer dessus avec une trotinnette. Il me renversa au bout de la 10° tentative. J'étais à terre et le sol était froid. C'est à ce moment que l'époux trompé sortit son arme fatale: un hélicoptère télécommandée Picooz, chargé de pétards claque doigt. Il déversa sa funeste cargaison sur mon visage. Je perdis alors connaissance. A mon réveil... une sirène hurlante, des hommes en blanc qui s'agitent, un bruit de civière mal entretenue: "Urgences" passait à la Télévision. J'étais chez moi et Soso me regardait tendrement, ses petites mains pilotant malicieusement mon Boeing à destination du plaisir".

On retrouve dans ses quelques lignes les grands sujets de préoccupation du 20° siècle: les femmes, la petite mousse, la qualité de la literie et l'adéquation entre ses goûts capillaires et une mode aux exigences staliniennes.

Robert Robieux est souvent comparé à un mille-feuille tant ses péripéties se superposent et sentent bon la crème vanillée et les gros doits patissiers. Un autre exemple ? Ecoutons Bob Robieux encore une fois. Le sujet abordé ici est politique à l'extrême. Ame sensible s'abstenir...

"Vivre de son Art sans vendre son CUL? Ecrire, c'est comme nager tout nu. Avec la bite qui flotte comme une fleur tellement les couilles deviennent légères". Voilà une belle définition de MON Art par Richard Bohringer, mon pote de la nuit.

L'écriture, c'est mon chateau d'Espagne, ma ligne de coke dans une boite parisienne branchée. Et je devrais "vendre" cette pureté pour quelques euros ? Pour me torcher le cul avec du triple épaisseur au lieu d'un vieux propspectus glacé?

Et la tendresse là dedans ?"

On retrouve ici encore les grands sujets de préoccupation du 20° siècle que furent la succession de Zidane, le sex appeal de pamela Anderson comparé à celui de Yasmine Bleath ou encore les sourcils d'Emmanuel Chain. Mais reprenons encore un peu de Bob:

"Danser pour oublier que la vie c'est la mort ? Je trépigne mon cul sur cette musique depuis de longues minutes déjà. les femmes aiment bien les beaux culs et le mien n'est pas jolie. Mais il bouge, il vit, il sourit à cette merde définitive que l'on appelle la mort.Il fait oublier aux autres qu'au bout, la lumière s'éteindra comme cette petite lueur dans le fond de tes yeux, quand tu m'as dit "ciao Paulo".

Troublemaker de mon coeur, sourire angélique et enfantin malgré le purin qui t'étreint, petite catin...

Fumer pour fermer sa gueule, pour attirer les regards des étoiles mortes et des rodeurs à grandes chausures. Tu m'as dit "Ciao Paulo" et tu as emporté avec toi notre bonheur, indivisible.

Bisou ma belle, embrasse moi les yeux".

Robert Robieux semble vouloir apurer son style et force est de constater que c'est une franche réussite. Les rimes s'agglutinent et la comptine plaît à Jacqueline.

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