Marcel Prost

D'ArdKorPedia
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Biographie succinte.

Ecrivain, français de profession. Auteur de A la recherche du temps perdu.

Il a beaucoup glosé sur la prétendue homosexualité de ses rideaux rouges et noirs, les accusant de l'avoir conduit à une vie de stupre et de fornication, alors que la chambre de sa mère était à peine à deux mètres de la sienne. En a conçu une haine féroce pour l'ameublement d'intérieur qui le poussa à noircir sans vergogne des pages et des pages, dans l'atmosphère étouffante de son cabinet de travail. Un jour de grande détresse, il décida de le présenter à un éditeur, qui le refusa. Même Anatole France, qui n'était pourtant pas le dernier des blaireaux, se gaussa de lui. Devant cet échec littéraire cuisant, il préféra changer de vocation, et commença à suivre une formation de moustachiste-encodeur, dispensée à grands frais par l'Ecole Anormale Superfétatoire. Mais, comme avec la littéraure, ce fut une bérézina presque sans appel. Au bout de deux ans, le duvet souffreteux qui lui ornait vaguement la lèvre supérieure ne ressemblait à rien, et il dut quitter l'EAS, sous les quolibets de ses camarades, au rang duquel se trouvait Steve Albini, pas encore américain à l'époque. Ce nouvel échec, auquel se sont rapidement ajoutés des ennuis financiers et une trombose grave, l'ont poussé à se réfugier dans les jupes de sa mère, qu'un décès partiel avait privée de la vue. C'est là, au milieu d'une avalanche de crinoline qui sentait vaguement la marée et l'incompréhension, qu'il se remit à écrire, honteux. Il mourut par un beau matin de novembre, alors que sa mère s'ingéniait à l'appeler « mon loup » devant ses rares potes venus le chercher pour faire un baby à l'ombre des jeunes filles en fleurs. Cela lui causa une énorme tristesse, car il se retrouvait tout à coup privé de la matière principale de ses écrits : sa pauvre vie de minable homo blafard. Il décida donc d'arrêter définitivement l'écriture pour se consacrer entièrement à son décès.


À quel moment lire Proust ? :

On le lit volontiers à sa femme lors de sa grossesse, ce qui ne manque pas d'offrir au monde (déjà bien en peine de supporter la marmaille congestionnée dont on l'abreuve) une raison supplémentaire de tourner n'importe comment dès qu'on a le dos tourné. Par contre, on évitera soigneusement de l'évoquer lors de dîners mondains avec des gens aussi saouls que cultivés. Ces gens-là sont sans pitié, et ils seraient capables de s'intéresser alors à vous. De manière plus générale, la lecture de Proust se fait plutôt le matin, par un ciel dégagé. Cela permet de s'occuper agréablement pendant que la chambre s'aère.


Pourquoi lire Proust ? :

Afin de s'occuper agréablement pendant que la chambre s'aère.


Namedropping :

Proust a été uniquement l'ami de Françoise Dolto, Kidordine Zidane et Ekek, car, bien avant Sarthe (à ne pas trop confondre avec Sartre), il considérait déjà que « l'Enfer, c'est les autres ». Il n'a jamais connu, ni rencontré Pierre Ménard, alors que celui-ci, dans ses mémoires, le mentionne à plusieurs reprises. Les deux étant aussi menteurs l'un que l'autre, nul ne saura jamais qui disait la vérité. Il a aussi violemment nonobsté Marcel Grévisse, et c'est bien dommage, car ce-dernier aurait pu lui rétorquer que l'enfer, c'est pas les autres, mais ce sont les autres.