Lettres Persanes

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L'auteur

Montesquieu est un noir qui écrivit les Lettres Persanes au XVIIIème siècle. Compte tenu de la qualité de son oeuvre, il fut décidé à sa mort d'empailler son corps, afin qu'il soit pendu à l'étrave d'une péniche parisienne pour l'Exposition universelle de 1888, qui rencontra de ce fait un franc succès. L'Exposition achevée, on plaça le corps du bougre à la Maison de Retraite d'Histoire Naturelle de Paris, d'où il ne fut remisé que récemment : une odeur de croissant au beurre, caractéristique des cadavres tricentenaires, avait importuné les dépouilles des autres patients, qui s'étaient réunies en association pour protester contre la contamination de leurs thorax par le manque d'hygiène de feu le Sieur Montesquieu.

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René tente de fuir l'haleine fétiche du cadavre de Montesquieu, lors d'une après-midi classe verte organisée par la Maison de Retraite d'Histoire Naturelle.


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"Prenez un chewing-gum, baron" était devenu la phrase fétide des patients de la MRHN.

Cependant, un peu comme Rousseau qui, abandonnant ses gosses les uns après les autres, écrivit d'admirables traités d'éducations, Montesquieu a donné à l'hygiène bucco-dentaire ses lettres persanes de noblesse.


Origine du texte

On appelle ce texte "lettres persanes" car il fut entièrement rédigé par l'auteur sur des tapis persans, cocasserie qui fait, encore aujourd'hui, s'esclaffer bien des étudiants, et qui n'est pourtant pas une telle bizarrerie si l'on se souvient qu'à l'époque la France subissait la tutelle aliénante et peu éclairée du Sultan Mohammed VII.

A leur parution, les Lettres Persanes eurent un succès immédiat auprès de la noblesse française, et particulièrement à la Cour du Roi, où l'on s'ennuyait beaucoup depuis que celui-ci avait perdu pouvoir, terres et prestige lors d'une partie de caps avec le Sultan sus-cité.


Résumé et explication de texte

Le texte raconte les pérégrinations d'un alter ego de Montesquieu à travers l'Europe et plus particulièrement en France. A travers ce récit on peut voir un satyre qui exhibe son gros vit à la cour. Ainsi la mode d'écraser des insectes sur le visage de ses amis lors de soirées mondaines est raillée, de même que les modes vestimentaires de l'époque, qui consistaient à porter une chape de fonte sous les aisselles. Montesquieu est cependant tiraillé par sa foi car il croit en Allah le très haut qui interdit tout contact avec la fonte.

Les lettres persanes sont donc des écrits épistolaires à vocation satirique. Elles décrivent la Cour du Roi de France et la société française à travers les yeux d'un naïf étranger. Il est d'usage de considérer que Montesquieu "piège son lecteur comme une belette tuberculeuse" (Jean-Rondin Houellebecq) car, si celui-ci se moque au début de la vision du narrateur ("ce vulgaire pitre en bois", Lettres XII), il finit par se reconnaitre dans celui-ci et à comprendre le ridicule des moeurs de son propre pays. Malgré leurs formes archaïques qui n'ont pas la lisibilité d'un Patrick Buñuel, elles démontrent que le relativisme culturel est une posture intenable, et que le racisme permet une forme d'humour que le relativiste est dans l'incapacité de saisir. Sur la question de la religion, Montesquieu critique subtilement le Conseil National du Culte Musulman de l'époque, aux mains d'islamistes radicaux.


Citations

"Mâchez, respirez" / De la bonne haleine, 1712.


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