« Les émeutes de septembre 2006 en pas-banlieue » : différence entre les versions

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- Antoine, il se murmure ici que la jeunesse du 7e a quelque chose comme de la rage qui coule dans les veines. Pouvez-vous nous confirmer cette rumeur?
- Antoine, il se murmure ici que la jeunesse du 7e a quelque chose comme de la rage qui coule dans les veines. Pouvez-vous nous confirmer cette rumeur?


-"Eh bien oui Jean-Pierre effectivement je me trouve actuellement rue Faber pr�s des Invalides o� vient d'�clater une rixe entre jeunes gens de sexe masculin vraisemblablement pas immatricul�s dans le 9-3. Rien que de tr�s peu banal pour les habitants de ce quartier qui ne sont pas du tout habitu�s � subir des spectacles d'une telle violence : en effet, la bande dite des "Fils de concierges" n'est absoluement jamais prise - et c'est tout � fait surprenant - d'une envie de bouffer du geois-bour, tandis que la bande dite des "Fils de patrons" ignore superbement cette immigration massive de fils de lessiveuses portugaises et indon�siennes qui pourrit l'ambiance des paisibles environs de la rue de Grenelle. Alors il faut tout de m�me pr�ciser � nos t�l�spectateurs, afin qu'ils saisissent bien les enjeux de ce diff�rend par les couilles, qu'un quartier comme celui-l� est une vraie "pub pour RTL vivante" (selon l'expression des riverains) : on y respire le bien-�tre sans bouteilles, on se sourit sans restriction dans la rue et m�me les vieux, d'ordinaire si lents, si bancales et si peu am�nes, semblent tout droit sortis d'une version liss�e de Blanche-Neige. Dans ce merveilleux conte, rappelez-vous, des nains sociaux (portugais et indon�siens) reviennent joyeusement du boulot, tandis que des femmes au foyers au chignon bien fix� derri�re une t�te bien faite, attendent leur mari en regrettant de ne pas s'�tre fait viol� par le plombier turc comme dans les pornos que leur mari stocke sur le ibook des enfants. Il y a donc, dans cette petite rixe des Invalides, un parfum de r�volte : "Non aux ministres !", crient les uns ; "Oui aux immigr�s mais non � leurs enfants !", r�torquent les autres.  C'est ce qu'on appelle "Vivre Ensemble", et �a fait plaisir � voir."
-"Eh bien oui Jean-Pierre effectivement je me trouve actuellement rue Faber pr�s des Invalides o� vient d'�clater une rixe entre jeunes gens de sexe masculin vraisemblablement pas immatricul�s dans le [[9-3]]. Rien que de tr�s peu banal pour les habitants de ce quartier qui ne sont pas du tout habitu�s � subir des spectacles d'une telle violence : en effet, la bande dite des "[[Fils de concierges]]" n'est absoluement jamais prise - et c'est tout � fait surprenant - d'une envie de [[bouffer du geois-bour]], tandis que la bande dite des "[[Fils de patrons]]" ignore superbement cette immigration massive de fils de lessiveuses portugaises et indon�siennes qui pourrit l'ambiance des paisibles environs de la rue de Grenelle. Alors il faut tout de m�me pr�ciser � nos [[t�l�spectres]], afin qu'ils saisissent bien les enjeux de ce diff�rend par les couilles, qu'un quartier comme celui-l� est une vraie "[[pub pour RTL]] vivante" (selon l'expression des riverains) : on y respire le bien-�tre sans bouteilles, on se sourit sans restriction dans la rue et m�me les [[vieux]], d'ordinaire si lents, si bancales et si peu am�nes, semblent tout droit sortis d'une version liss�e de [[Blanche-Neige]]. Dans ce merveilleux conte, rappelez-vous, des nains sociaux (portugais et indon�siens) reviennent joyeusement du boulot, tandis que des femmes au foyers au [[chignon]] bien fix� derri�re une t�te bien faite, attendent leur [[mari]] en regrettant de ne pas s'�tre fait [[violer]] par le [[plombier]] turc comme dans les [[pornos]] que leur [[mari]] stocke sur le [[ibook]] des enfants. Il y a donc, dans cette petite rixe des Invalides, un parfum de r�volte : "Non aux [[ministres]] !", crient les uns ; "Oui aux [[immigr�s]] mais non � leurs enfants !", r�torquent les autres.  C'est ce qu'on appelle "[[Vivre Ensemble]]", et �a fait plaisir � voir."


- Merci Antoine, je vous rapelle donc, chers t�l�spectres, qu'il faut voter Sarkozy en 2007 pour que de telles choses ne se voient plus dans nos quartier residentiels, et renvoyer tous ces m�t�ques en [[M�t�quanie]].
- Merci Antoine, je vous rapelle donc, chers [[t�l�spectres]], qu'il faut voter [[Sarkozy]] en [[2007]] pour que de telles choses ne se voient plus dans nos quartiers residentiels, et renvoyer tous ces [[m�t�ques]] en [[M�t�quanie]].

Version du 20 septembre 2006 à 18:34