Coucou

D'ArdKorPedia
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Coucou est une expression ridicule qui aurait bien failli tombé dans l'oubli dans l'indifférence générale.

Hélas, certains faits nous obligent malgré tout à rédiger cet article. Car durant l'été 1964, l'Observatoire de la pédophilie lança une vaste campagne publicitaire en faveur de l'adoption des pédophiles, dont le slogan était : "Coucou ? as-tu pensé à adopter un pédophile".

Affiche-coucou2.jpg

une des affiches de la campagne de 1964 en question


Invité dans les grands médias, le Professeur Christophe Cabron, président de l'Observatoire de la pédophilie, s'est largement justifié de la campagne et de l'expression :

Élever un gamin, c'est à la portée du premier débile venu.
N'importe qui peut élever un chiard. 
Mais un pédophile, là, ha ha ha, c'est quand même autre chose, y'a du boulot! 
Dites-vous bien que le pédophile a un sérieux problème de 
distinction entre le bien et le mal, et qu'il pourra vous raconter
n'importe quoi et faire preuve d'une immense énergie pour parvenir
à la temporaire satisfaction de  ses pulsions libidinales. 
Élever  un pédophile, c'est rendre un grand service à la nation. 
C'est pourquoi nous avons besoin de vous,  pour garantir la sécurité de nos enfants 
et éviter l'engorgement carcéral, adoptez un pédophile.
Pourquoi coucou? Pour bien faire sentir que malgré la dangerosité du pédophile,
et l'appel impérieux du devoir national, 
la belle vie de famille continue, avec ses tendresses et son entraide affectueuse.
D'ailleurs les pédophiles ne sont pas des monstres, simplement des êtres 
qu'il faut surveiller étroitement et en permanence.
(Christophe Cabron sur Europe 1, 1er juillet 1964)


L'expression coucou placardée partout dans l'espace urbain, dans les abribus, les panneaux JC Decaux et les sucettes, matraquée à la télévision, à la radio et sur le internet avec un site dédié, pénétra à nouveau en force la langue française, si durablement qu'on la subit encore aujourd'hui quotidiennement. La sacro-sainte neutralité de point de vue nous interdit malheureusement de commenter plus avant l'effet d'une telle locution infantile sur nos nerfs, à peu près équivalente à celle de "mon chouchou".