« Ché fé fous tire. Votre fils il afé pesoin d'un peu d'archent, et comme ché safais que fous êtes une ponne mère, che lui prêté quelque betite chose bour son pesoin. » : différence entre les versions

D'ArdKorPedia
Aller à la navigation Aller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
''Ch� f� fous tire. Votre fils il af� pesoin d'un peu d'archent, et comme ch� safais que fous �tes une ponne m�re, che lui pr�t� quelque betite chose bour son pesoin.''
''Ch� f� fous tire. Votre fils il af� pesoin d'un peu d'archent, et comme ch� safais que fous �tes une ponne m�re, che lui pr�t� quelque betite chose bour son pesoin.''


Passage de la ''sc�ne juive'' d'[[Une Vie de Maupassant]]. Tout bon roman fran�ais du XIXe si�cle a SA sc�ne juive, o� le [[Juif]], souvent peu � son avantage, est pr�sent� comme un vilain escroc qui pr�te � fort taux. Le chauvinisme franchouillard suspicieux vis-�-vis des �lites financi�res est donc un sentiment noble qui nous vient tout droit des plus grands �crivains de notre langue. Et si dans les universit�s on r�torque que ce n'est pas vraiment de l'antis�mitisme, c'est qu'il faut bien qu'on ait de quoi faire passer la tol�rance pour un sentiment digne et ancien.
Passage de la ''sc�ne juive'' d'[[Une Vie de Maupassant]]. Tout bon roman fran�ais du XIXe si�cle a SA sc�ne juive, o� le [[Juif]], souvent peu � son avantage, est pr�sent� comme un vilain escroc qui pr�te � fort taux. Le chauvinisme franchouillard suspicieux vis-�-vis des �lites financi�res est donc un sentiment noble qui nous vient tout droit des plus grands �crivains de notre langue. Et si dans les universit�s on r�torque que ce n'est pas vraiment de l'[[antis�mitisme]], c'est qu'il faut bien qu'on ait de quoi faire passer la tol�rance pour un sentiment digne et ancien.


----
----


Voir aussi : [[Louis-Ferdinand C�line-Dion]] et [[Elle compta six mille et quatre cents francs et les mit tranquillement dans sa poche.]]
Voir aussi : [[Louis-Ferdinand C�line-Dion]] et [[Elle compta six mille et quatre cents francs et les mit tranquillement dans sa poche.]]