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Suite à un complot gouvernemental, beaucoup d'[[umain]]s acquirent une pleine conscience des dangers du monde extérieur ([[grippe aviaire]], voitures, [[enfant]]s, ..) et furent ainsi conduits à s'enfermer dans des immeubles, dont ils tapirent frénétiquement les sols avec de la moquette grise et s'enchainèrent à des [[téléphone]]s pour exterminer toute idée de fuite. Dans ces microcosmes inter-connectés, ils s'agitent et s'abrutissent mutuellement les uns-les autres, tâchant péniblement de survivre.  
Suite à un complot gouvernemental, beaucoup d'[[umain]]s acquirent une pleine conscience des dangers du monde extérieur ([[grippe aviaire]], voitures, [[enfant]]s, ..) et furent ainsi conduits à s'enfermer dans des immeubles, dont ils tapissèrent frénétiquement les sols avec de la moquette grise et s'enchainèrent à des [[téléphone]]s pour exterminer toute idée de fuite. Dans ces microcosmes inter-connectés, ils s'agitent et s'abrutissent mutuellement les uns-les autres, tâchant péniblement de survivre.  


Dans cet univers impitoyable qui possède malgré tout son lot de plaisirs et de confort de vie, les umains se disputent violemment une maigre part de bonheur.
Dans cet univers impitoyable qui possède malgré tout son lot de plaisirs et de confort de vie, les umains se disputent violemment une maigre part de bonheur.

Version du 20 mars 2008 à 17:03

Suite à un complot gouvernemental, beaucoup d'umains acquirent une pleine conscience des dangers du monde extérieur (grippe aviaire, voitures, enfants, ..) et furent ainsi conduits à s'enfermer dans des immeubles, dont ils tapissèrent frénétiquement les sols avec de la moquette grise et s'enchainèrent à des téléphones pour exterminer toute idée de fuite. Dans ces microcosmes inter-connectés, ils s'agitent et s'abrutissent mutuellement les uns-les autres, tâchant péniblement de survivre.

Dans cet univers impitoyable qui possède malgré tout son lot de plaisirs et de confort de vie, les umains se disputent violemment une maigre part de bonheur.

Les employés

Ses habitants sont appelés employés. Comme toute société, il y a un ordre hiérarchique, basé en général sur la propension à parler ouvertement de son transit intestinal. Plus la scatologie est assumée, plus le rang hiérarchique est haut situé. La principale source de bonheur des employés est la dose massive de dopamine qui leur est administrée gracieusement par leurs neurones lorsqu'un de leur supérieur hiérarchique leur accorde un sourire.

Comportement

Dans cette lutte sans merci pour le bonheur, les employés possèdent tout un arsenal de techniques, des plus subtiles au plus brutales, nécessaires pour tenter de se démarquer de leur congénères. La plupart d'entre elles ne sont pas, contrairement à ce qu'on pourrait penser, basées sur la qualité du travail demandé, mais bel et bien sur l'élimination d'autrui par usure nerveuse.

Cela passe primo par l'apparence. En effet, le panache révoltant d'une grosse gueule de con possède un pouvoir considérable. Une confiance abusive en son travail n'est utile qu'en cas d'absence totale de talent, mais les plus malins savent simplement saboter les rouages d'une organisation adverse trop bien huilée en jouant de leur incompétence, ou tout simplement leur bêtise profonde et irréversible, par exemple, en déclarant l'imprimante bonne à remplacer lorsque la cartouche de noir est épuisée.

Petit guide de survie en bureau

Voici quelques conseils afin d'être socialement performant en bureau, sagement rédigés par le Professeur W.

  • Au bureau, tout le monde utilise un ordinateur. Tâchez de ne pas savoir vous en servir, et tapez frénétiquement sur le clavier, comme si vous désiriez le transpercer avec vos doigts.
  • Parlez tout seul. C'est extrêmement important. Décrivez oralement et commentez chaque action que vous entreprenez. Tout ce qui vous lisez doit l'être à voix haute. Les plus audacieux sauront agrémenter ce discours d'effets spéciaux (FX) de bouche type claquements de langues, onomatopées diverses et imitations musicales grossières, sifflements.
  • Tapotez régulièrement un petit rythme sur le bureau, en particulier si vous le partagez avec quelqu'un d'autre, vous pouvez également le faire avec les pieds.
  • Riez fort, régulièrement. Si vous n'y arrivez pas naturellement, utilisez le téléphone pour trouver un interlocuteur à la hauteur, et répandre ainsi votre insupportable babil dans la pièce. Vous comprenez l'importance cruciale du téléphone.
  • Gâchez du papier, du café, des crayons, trombones, agrafes ... de sorte que des ruptures de stock interviennent régulièrement.
  • Evidemment, chiez, et chiez beaucoup, et surtout, arrangez vous pour que tout le monde le sache au moment ou vous y allez. C'est ce qui vous hissera au sommet. Tâchez d'y laisser une odeur présente et tenace, si le déodorant est mauvais, type leader-price, videz la bombe et utilisez tout le papier. Ensuite, allez serrer des mains sans laver les vôtres.