« Beurre » : différence entre les versions

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*Tu ne crées que par du '''beurre'''.  
*Tu ne crées que par du '''beurre'''.  


*Le [[beurre]] s'invente dans une '''abeurrisation''' et une '''beurricitude'''.  
*Le [[beurre]] s'invente dans une '''abeurration''' et une '''beurricité'''.  


*La critique du [[beurre]] n'advient que par le [[beurre]].  
*La critique du [[beurre]] n'advient que par le [[beurre]].  
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*Le [[beurre]] arpente le [[beurre]] dans le temps.  
*Le [[beurre]] arpente le [[beurre]] dans le temps.  


*Le '''beurre''' est le [[facteur]] de différenciation de ton '''abeurration'''.  
*L''''abbeuration''' est le [[facteur]] de différenciation du [[beurre]].  


*La '''beurritude''' du [[beurre]] est le modèle plastique de ta [[création]].  
*La '''beurricité''' du [[beurre]] est la temporalité de l'[[invention]].  


*Tu travailles pour du '''beurre''' et le '''beurre''' est le fruit de ce labeur.
*Tu travailles pour du '''beurre''' et le '''beurre''' est le fruit de ce labeur.
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*Le [[beurre]] comme [[beurre]] [[propre]] est la condition du [[poème]].
*Le [[beurre]] comme [[beurre]] [[propre]] est la condition du [[poème]].


== Conclusion critique sur cette doctrine ==


Certains théoriciens pédalent dans le continu du [[beurre]] comme système. Pourtant, [[Playstation]] l'a confirmé, le [[capitalisme]] n'a rien de mieux à proposer.
== La pensée critique du [[Utilisateur:Docteurwiki|Docteurwiki]] ==
 
On peut considérer que le [[beurre]] advient dans le '''beurre''' par sa '''beurricité''', mais manque quand même la dialectique beurre doux/beurre salé. Je suis complètement d'accord pour énoncer que le [[beurre]] est le crépitement nourriciel, la [[matière molle|matière]] qu'on façonne, la fluidité solidifiée, mais une telle doctrine omet de tracer le mouvement qui fait passer le [[beurre]] d'un état à l'autre, du solide au mou. L'artefact [[beurre]] m'apparait seul comme insuffisant à décrire les modalités de l'invention, je suis désolé mais la pilule ne passe pas... D'ailleurs je ne pense pas qu'[[Yvette Michaud]] l'aurait admis dans sa recherche. Yvette a toujours préféré-e le beurre demi-sel, il suffit de relire son '''Empirisme & Schizophrénie'''.
 
== Une brève et longue histoire de la phénoménologie du beurre ==
 
L'analyse en est faite par M.H. en scrutant la méthode de [[Husserl]], génial initiateur de la phénoménologie qu’il voulait discipline fondamentale du savoir mais qu’il a dévié de son point de départ par ambition scientifique. Il a entraîné à sa suite [[Martin Hachdegger|Heidegger]], [[Scheler]], [[Merleau-Ponty]] qui, sous la séduction d’un langage nouveau, n’ont fait que retrouver la voie traditionnelle d’une philosophie de la perception, fondée sur le rapport sujet - '''beurre'''.
 
Il s’agit donc pour M.H. de témoigner qu’en restant fidèle au premier principe de la phénoménologie husserlienne, s’interroger sur le « comment » de la donation des phénomènes, on obtient d’autres résultats que ceux de cette « phénoménologie classique » : inversion de la hiérarchie qui subordonne '''le beurre''' à l’Être ; refus de comprendre le phénomène comme venue d’un Dehors dans la lumière du Dehors. M.H, en optant pour une phénoménologie matérielle, mot qui signifie étymologiquement la même chose que Phénoménologie hylétique – le latin remplaçant ici le grec pour rétablir dans son importance la substance phénoménologique du [[beurre]] que Husserl va réduire à un contenu aveugle, alors qu’elle est la matière dont l’Impression est faite, c’est -à - dire essence de la phénoménalité, épreuve de la subjectivité absolue. Le choix par M.H. de cet adjectif « matériel » n’est peut-être pas étranger à la signification que justement Marx lui donnait, celui de « subjectivité concrète ».
 
 
{{test}}
 
 
L’analyse de M.H., faites au nom de la « radicalisation » du protocole établi par [[Husserl]] - qui ne l’a pas lui-même observé - remonte au point de départ de ce dernier, le cogito de Descartes et met en lumière par quel « virage thématique », par quelle démarche de substitution s’accomplit ce renoncement. Dans cette analyse archéologique, [[Husserl]] reste sur le devant, M.H. fondant son observation sur les textes décisifs de ses Leçons de 1905 et 1907 notamment, dont les présuppositions n’ont pas été infirmées par ses écrits ultérieurs, ni par ceux de ses disciples. La question de la phénoménologie classique du [[beurre]]  se doit pourtant d'être critiquée sous trois angles :
* du [[beurre]] auquel [[Husserl]] demande de résoudre la manifestation à la conscience de la phénoménalité.
*de la méthode phénoménologique, « la phénoménologie classique » étant incapable de produire une connaissance théorique du [[beurre]] absolu.
*de la faillite de l’intentionnalité affrontée à la question de l’expérience du [[beurre]].
 
== La re-ontologisation par le beurre selon la méthode de Nemo Bonvent ==
 
Effectivement le puzzle n'est jamais livrer qu'en vrac, et sans mode
d'emploi. Doit on pour autant en tenir rigueur a l'Emballeur? se résigner
au non-sens? ou pire se résigner a ne donner au [[beurre]] qu'une mesure
sémantique directement puisée dans les peurs philistines du consensus
inconscient du déracinement ontologique de la connaissance que la
conscience a d'elle même, et qui livre les hommes a la rapacité réciproque
des tentations publicitaire de l'irréalité vampiriste, que le [[beure]] doit
re-ontologiser pour redonner a chacun une impression réelle de lui-même? La
substance, par ailleurs, dont nous sommes fait est tellement ambiguë qu'il
est aussi angoissant de nourrir l'indétermination du réel par ce qui est
sensé en nous, que de devoir nourrir le dévoilement , en devenir, de la
réalité sensée, par l'indétermination insurmontable des surgissements
toujours imprévisibles du [[beurre]] a venir.
 
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Car bien évidemment, il n'y a pas de frontière entre le sens et le non-sens, mais nécessairement, une perpétuelle lutte dialectique, avec l'ange sous l'apparence du démon dans
les ténèbres, et a terme, la victoire complète d'une partie sur l'autre; ce
combat ne se déroule nulle part ailleurs qu'en nous, et correspond au
développement de notre vie psychique, qui de manière socratique se définit
entièrement et seulement comme une connaissance du [[beurre]]. Il est des rêves
qu'on a de la peine a quitter au réveil, et il est des instants dans la
vie, ou la connaissance du [[beurre]] prend plus que d'ordinaire tout son sens,
soit qu'on s'y condamne d'une différence, d'une fracture infinie avec
soi-même, qu'aucun effort herculéen ne peut réduire, soit qu'on éprouve une
joie indescriptible ou toutes choses prends son sens, comme si le monde
tout a coup venait d'être crée, frais neuf, encore riche de toutes ses
possibilités, surtout de celles incompréhensibles que le développement
progressif des connaissances rédime pour tarir en nous la source d'une
totalité intellectuelle, ou tout de nous même deviendrait lumineux
transparent et compréhensible comme une oeuvre d'art parachevée en
elle-même, et qui ne perdrait pas de vue, pour mieux connaître le monde,
qu'elle doit toujours d'abord se souvenir de la connaissance du [[beur]] quelle
est et de l'infini plasticité du désir a lire le sens, jusque et même dans
les possibilités les plus incompréhensibles de la réalité que la peur et
l'angoisse ensevelissent d'un tombeau de connaissances aussi vaines que
oiseuseuses. A son échelle et selon son médium l'artiste poursuit
inlassablement cette expérience, a la fois lutte dialectique et devenir
réel de la totalité de la connaissance du [[beurre]] ou la mort seul met son point
final, mais elle ne se répète que rarement. Et souvent il compense par les
jeux de mots et l'ironie, son désir fondamental, son désir d'être-vrai
en usant pleinement de la puissance du désir pour lire le réel car plus
qu'aucun autre l'artiste sait combien il est ridicule de croire le monde
sensée parce qu'on aurait d'abord commencer par en retirer le principe de
sa lecture qui oserait plonger ses racines scintillantes le long des
chemins d'étoiles traversant la profondeur des nuits. Contre-penetrer la
différence absolue de ce qui n'est pas moi, mais indéterminé et source
d'angoisse, en produisant du fruit digne de la réalité sensée qui n'est pas
encore mais que l'oeuvre d'art annonce et fait surgir a son alentour ne me
semble pas être un jugement déconsidérant de la finalité de l'art, mais
établissant, très très loin de deleuze, que le principe de l'art est le
désir, que sa fin est le dévoilement de la pomme d'or, ce fruit sacré
qu'est la réalité entrevue dans le désir de façon idéale, comme une réalité
qui n'est pas, mais qui devient réelle des qu'un artiste produit du fruit
de cet amour qu'aucune raison ne peut réduire a la merci d'aucune
connaissance objective, mais qui offre , ainsi re-ontologisé par l'art,  de
le comprendre comme le principe et la réalité d'une totale et éternelle
connaissance du [[beurre]].
 
== Conclusion sceptique sur ces doctrines ==
 
Certains théoriciens patinent manifestement dans le continu du [[beurre]] comme système. Pourtant, [[Playstation]] l'a démontré, le [[capitalisme]] n'a rien de mieux à proposer.


[[category:Concept! concept!]]
[[category:Concept! concept!]]

Version actuelle datée du 17 mai 2012 à 00:00

Artefact cultuel des orthodoxes, et sérieux prétendant au titre de facteur d'évolution le plus important de ce dernier siècle, le beurre serait, pour l'humain dans son advention, le sens et la finalité de son existence en même temps que la modalité de son expression.

Le monde vrai

beurreardkor.jpg Figuration du monde vrai selon le culte orthodoxe, mais trompeuse car en réalité il se dit en beurre.

Quelques paradigmes sur le beurre

  • Le beurre advient dans le beurre.
  • Tu ne crées que par du beurre.
  • Le beurre s'invente dans une abeurration et une beurricité.
  • Tu travailles pour du beurre et le beurre est le fruit de ce labeur.


La pensée critique du Docteurwiki

On peut considérer que le beurre advient dans le beurre par sa beurricité, mais manque quand même la dialectique beurre doux/beurre salé. Je suis complètement d'accord pour énoncer que le beurre est le crépitement nourriciel, la matière qu'on façonne, la fluidité solidifiée, mais une telle doctrine omet de tracer le mouvement qui fait passer le beurre d'un état à l'autre, du solide au mou. L'artefact beurre m'apparait seul comme insuffisant à décrire les modalités de l'invention, je suis désolé mais la pilule ne passe pas... D'ailleurs je ne pense pas qu'Yvette Michaud l'aurait admis dans sa recherche. Yvette a toujours préféré-e le beurre demi-sel, il suffit de relire son Empirisme & Schizophrénie.

Une brève et longue histoire de la phénoménologie du beurre

L'analyse en est faite par M.H. en scrutant la méthode de Husserl, génial initiateur de la phénoménologie qu’il voulait discipline fondamentale du savoir mais qu’il a dévié de son point de départ par ambition scientifique. Il a entraîné à sa suite Heidegger, Scheler, Merleau-Ponty qui, sous la séduction d’un langage nouveau, n’ont fait que retrouver la voie traditionnelle d’une philosophie de la perception, fondée sur le rapport sujet - beurre.

Il s’agit donc pour M.H. de témoigner qu’en restant fidèle au premier principe de la phénoménologie husserlienne, s’interroger sur le « comment » de la donation des phénomènes, on obtient d’autres résultats que ceux de cette « phénoménologie classique » : inversion de la hiérarchie qui subordonne le beurre à l’Être ; refus de comprendre le phénomène comme venue d’un Dehors dans la lumière du Dehors. M.H, en optant pour une phénoménologie matérielle, mot qui signifie étymologiquement la même chose que Phénoménologie hylétique – le latin remplaçant ici le grec pour rétablir dans son importance la substance phénoménologique du beurre que Husserl va réduire à un contenu aveugle, alors qu’elle est la matière dont l’Impression est faite, c’est -à - dire essence de la phénoménalité, épreuve de la subjectivité absolue. Le choix par M.H. de cet adjectif « matériel » n’est peut-être pas étranger à la signification que justement Marx lui donnait, celui de « subjectivité concrète ».


ATTENTION - Vous êtes encore en train de lire ce truc.


L’analyse de M.H., faites au nom de la « radicalisation » du protocole établi par Husserl - qui ne l’a pas lui-même observé - remonte au point de départ de ce dernier, le cogito de Descartes et met en lumière par quel « virage thématique », par quelle démarche de substitution s’accomplit ce renoncement. Dans cette analyse archéologique, Husserl reste sur le devant, M.H. fondant son observation sur les textes décisifs de ses Leçons de 1905 et 1907 notamment, dont les présuppositions n’ont pas été infirmées par ses écrits ultérieurs, ni par ceux de ses disciples. La question de la phénoménologie classique du beurre se doit pourtant d'être critiquée sous trois angles :

  • du beurre auquel Husserl demande de résoudre la manifestation à la conscience de la phénoménalité.
  • de la méthode phénoménologique, « la phénoménologie classique » étant incapable de produire une connaissance théorique du beurre absolu.
  • de la faillite de l’intentionnalité affrontée à la question de l’expérience du beurre.

La re-ontologisation par le beurre selon la méthode de Nemo Bonvent

Effectivement le puzzle n'est jamais livrer qu'en vrac, et sans mode d'emploi. Doit on pour autant en tenir rigueur a l'Emballeur? se résigner au non-sens? ou pire se résigner a ne donner au beurre qu'une mesure sémantique directement puisée dans les peurs philistines du consensus inconscient du déracinement ontologique de la connaissance que la conscience a d'elle même, et qui livre les hommes a la rapacité réciproque des tentations publicitaire de l'irréalité vampiriste, que le beure doit re-ontologiser pour redonner a chacun une impression réelle de lui-même? La substance, par ailleurs, dont nous sommes fait est tellement ambiguë qu'il est aussi angoissant de nourrir l'indétermination du réel par ce qui est sensé en nous, que de devoir nourrir le dévoilement , en devenir, de la réalité sensée, par l'indétermination insurmontable des surgissements toujours imprévisibles du beurre a venir.

ATTENTION - Vous êtes encore en train de lire ce truc.

Car bien évidemment, il n'y a pas de frontière entre le sens et le non-sens, mais nécessairement, une perpétuelle lutte dialectique, avec l'ange sous l'apparence du démon dans les ténèbres, et a terme, la victoire complète d'une partie sur l'autre; ce combat ne se déroule nulle part ailleurs qu'en nous, et correspond au développement de notre vie psychique, qui de manière socratique se définit entièrement et seulement comme une connaissance du beurre. Il est des rêves qu'on a de la peine a quitter au réveil, et il est des instants dans la vie, ou la connaissance du beurre prend plus que d'ordinaire tout son sens, soit qu'on s'y condamne d'une différence, d'une fracture infinie avec soi-même, qu'aucun effort herculéen ne peut réduire, soit qu'on éprouve une joie indescriptible ou toutes choses prends son sens, comme si le monde tout a coup venait d'être crée, frais neuf, encore riche de toutes ses possibilités, surtout de celles incompréhensibles que le développement progressif des connaissances rédime pour tarir en nous la source d'une totalité intellectuelle, ou tout de nous même deviendrait lumineux transparent et compréhensible comme une oeuvre d'art parachevée en elle-même, et qui ne perdrait pas de vue, pour mieux connaître le monde, qu'elle doit toujours d'abord se souvenir de la connaissance du beur quelle est et de l'infini plasticité du désir a lire le sens, jusque et même dans les possibilités les plus incompréhensibles de la réalité que la peur et l'angoisse ensevelissent d'un tombeau de connaissances aussi vaines que oiseuseuses. A son échelle et selon son médium l'artiste poursuit inlassablement cette expérience, a la fois lutte dialectique et devenir réel de la totalité de la connaissance du beurre ou la mort seul met son point final, mais elle ne se répète que rarement. Et souvent il compense par les jeux de mots et l'ironie, son désir fondamental, son désir d'être-vrai en usant pleinement de la puissance du désir pour lire le réel car plus qu'aucun autre l'artiste sait combien il est ridicule de croire le monde sensée parce qu'on aurait d'abord commencer par en retirer le principe de sa lecture qui oserait plonger ses racines scintillantes le long des chemins d'étoiles traversant la profondeur des nuits. Contre-penetrer la différence absolue de ce qui n'est pas moi, mais indéterminé et source d'angoisse, en produisant du fruit digne de la réalité sensée qui n'est pas encore mais que l'oeuvre d'art annonce et fait surgir a son alentour ne me semble pas être un jugement déconsidérant de la finalité de l'art, mais établissant, très très loin de deleuze, que le principe de l'art est le désir, que sa fin est le dévoilement de la pomme d'or, ce fruit sacré qu'est la réalité entrevue dans le désir de façon idéale, comme une réalité qui n'est pas, mais qui devient réelle des qu'un artiste produit du fruit de cet amour qu'aucune raison ne peut réduire a la merci d'aucune connaissance objective, mais qui offre , ainsi re-ontologisé par l'art, de le comprendre comme le principe et la réalité d'une totale et éternelle connaissance du beurre.

Conclusion sceptique sur ces doctrines

Certains théoriciens patinent manifestement dans le continu du beurre comme système. Pourtant, Playstation l'a démontré, le capitalisme n'a rien de mieux à proposer.