« Alcool au volant » : différence entre les versions

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(ALCOOL AU VOLANT)
 
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Ah qu'il est bon de rouler en caisse la nuit dans Paris avec un ou deux coups dans l'nez! L'ivresse, la vitesse, les lumières, les piétons traversant qui pressent le pas voire cavalent tout bonnement comme des lapins, le KIF! Mais attention, ce que j'aime c'est doubler les lambins, me faufiler entre les bateaux, les lourds fourgons et les cyclistes, choper les feux au dernier centième de seconde de la couleur orange, pas causer des accidents. Les accidents ne sont que dommages matériels, parfois corporels, et tracasseries administratives. Voilà qui est nettement moins kiffant.  
Ah qu'il est bon de rouler en caisse la nuit dans [[Paris]] avec un ou deux coups dans l'nez! L'ivresse, la vitesse, les lumières, les piétons traversant qui pressent le pas voire cavalent tout bonnement comme des lapins, le KIF! Mais attention, ce que j'aime c'est doubler les lambins, me faufiler entre les bateaux, les lourds fourgons et les cyclistes, choper les feux au dernier centième de seconde de la couleur orange, pas causer des accidents. Les accidents ne sont que dommages matériels, parfois corporels, et tracasseries administratives. Voilà qui est nettement moins kiffant. Non ce qui est vraiment bon, quand on conduit après deux verres de vin ou un petit litre de bière dans Paris la nuit, c'est l'état d'esprit qu'on obtient en tirant partie des conditions absolument fabuleuses de cette action.  
  Non ce qui est vraiment bon, quand on conduit après deux verres de vin ou un petit litre de bière dans Paris la nuit, c'est l'état d'esprit qu'on obtient en tirant partie des conditions absolument fabuleuses de cet action.  
 
Je m'explique: la nuit il y a beaucoup moins de circulation dans Paris. Je reviens du 1er mai, on est le week-end, et à 21h30 on pouvait se permettre de slalomer entre les voitures dans presque tous les boulevards et avenues à 4 voies et plus. Circuler la nuit dans une ville plutôt belle et bien éclairée comme Paris quand la circulation est fluide est clairement agréable, personne ne le niera, sauf peut-être les tétraplégiques d'un club de tricot. Alors en plus être le conducteur et avoir une légère ivresse de 2 à 4-5 verres dans le nez, imaginez le plaisir éprouvé. Enfin là je m'adresse à ceux qui ne le connaissent pas. Je serai bien naïf et prétentieux de considérer que peu de personnes savourent ce plaisir divin. Ils sont légions ceux qui savent que les controles d'alcoolémie sont rares dans la capitale la nuit et qu'on peu s'en donner à coeur joie en poussant un peu le champignon. Même si, accidents et retraits de permis obligent, leur nombre doit décroitre quelque peu. Mais bon, Paris est une mégalopole qui accueille chaque années des dizaines de milliers de jouisseurs.  
Je m'explique: la nuit il y a beaucoup moins de circulation dans Paris. Je reviens du 1er mai, on est le week-end, et à 21h30 on pouvait se permettre de slalomer entre les voitures dans presque tous les boulevards et avenues à 4 voies et plus. Circuler la nuit dans une ville plutôt belle et bien éclairée comme Paris quand la circulation est fluide est clairement agréable, personne ne le niera, sauf peut-être les tétraplégiques d'un club de tricot. Alors en plus être le conducteur et avoir une légère ivresse de 2 à 4-5 verres dans le nez, imaginez le plaisir éprouvé. Enfin là je m'adresse à ceux qui ne le connaissent pas. Je serais bien naïf et prétentieux de considérer que peu de personnes savourent ce plaisir divin. Ils sont légion ceux qui savent que les controles d'alcoolémie sont rares dans la capitale la nuit et qu'on peut s'en donner à coeur joie en poussant un peu le champignon. Même si, accidents et retraits de permis obligent, leur nombre doit décroître quelque peu. Mais bon, Paris est une mégalopole qui accueille chaque années des dizaines de milliers de jouisseurs.  
  Mais, tel le conducteur qui a plus d'1,5 grammes d'alcool par litre de sang (ce qui commence à faire un peu beaucoup, même si dans mon cas, après un bon joint c'est gérable), ne nous égarons pas. Les gens qui ont un coup dans le nez ont toujours tendance à faire des digressions, c'est ce qui les empèche d'exprimer avec clarté les impressions d'un suprème intérêt que leurs esprits éprouvent.  
 
Donc ce que j'aime, c'est être chaud, gai, joyeux et déshinibé suffisamment pour tenter des trucs que je ne tente pas en temps normal, et les réussir bien sûr, et assez peu ivre pour que toute maîtrise de mon véhicule ne m'échappe pas et ne pas devenir dangereux. Avec toutes ces lumières électriques laissant un léger trait dans la vitesse, la bonne musique qui envahit mon habitacle, et la solitude qui me permet de ne mettre aucun être cher en danger ou en position de me raisonner, c'est vraiment bon.
Mais, tel le conducteur qui a plus d'1,5 grammes d'alcool par litre de sang (ce qui commence à faire un peu beaucoup, même si dans mon cas, après un bon joint c'est gérable), ne nous égarons pas. Les gens qui ont un coup dans le nez ont toujours tendance à faire des digressions, c'est ce qui les empèche d'exprimer avec clarté les impressions d'un suprème intérêt que leurs esprits éprouvent.  
  Il peut aussi se créer une excitante émulation avec les autres conducteurs. Tout à l'heure par exemple, il y avait un cyclomoteur type cross, ou peut être une moto de 80 ou 125 cm3 qui roulait sur la voie de gauche du quai d'Ivry, à peu prêt au niveau de la toute récente école nationale supérieured'architecture. Mais ce gland roulait vraiment lentement. Les motos, à force de nous doubler, de nous pousser à serrer notre gauche ou notre droite, le long d'un muret ou d'une ligne blanche pour les laisser passer, nous habituent à la vitesse, à la fluidité, et finalement gagnent le respect et l'attention sécurisante des automobilistes. En tout cas les miens. Ce gland en motocross de faible cylindrée roulait donc à 50 km/h environ sur la voie de gauche. Ah ouais? Je l'ai doublé à un bon 70 sur la voie de droite. Puis j'ai déboité pour doubler une ou  deux autres voitures occupant leur voie dédiée (celle de droite, pour les lambins ou les défoncés au dernier degré). A peine 10 secondes plus tard, qui je vois débouler derrière moi à un bon 70 alors que j'avais moi-même ralenti l'allure? Mister gland motocross qui, sans doute blessé dans sa fierté de motocycliste de s'être fait doubler à droite tel un vulgaire handicapé de la route (ceux qui, non contents de conduire mal, ont en plus un mépris total pour le code de la route), a mis les bouchés doubles pour me doubler, comme de droit étant donné que les deux roues nous surpassent en fluidité et vitesse. Je me suis donc rabattu et lui ai laissé la pleine voie de gauche étant donné qu'à ce moment là sa vitesse justifiait sa place sur cette voie. J'ai ensuite pu savourer sa vitesse et sa fluidité, et visionner furtivement sa lumière rouge diminuer en s'éloignant.  
 
Donc ce que j'aime, c'est être chaud, gai, joyeux et désinhibé suffisamment pour tenter des trucs que je ne tente pas en temps normal, et les réussir bien sûr, et assez peu ivre pour que toute maîtrise de mon véhicule ne m'échappe pas et ne pas devenir dangereux. Avec toutes ces lumières électriques laissant un léger trait dans la vitesse, la bonne musique qui envahit mon habitacle, et la solitude qui me permet de ne mettre aucun être cher en danger ou en position de me raisonner, c'est vraiment bon.
 
Il peut aussi se créer une excitante émulation avec les autres conducteurs. Tout à l'heure par exemple, il y avait un cyclomoteur type cross, ou peut être une moto de 80 ou 125 cm3 qui roulait sur la voie de gauche du quai d'Ivry, à peu près au niveau de la toute récente école nationale supérieure d'architecture. Mais ce gland roulait vraiment lentement. {{test}} Les motos, à force de nous doubler, de nous pousser à serrer notre gauche ou notre droite, le long d'un muret ou d'une ligne blanche pour les laisser passer, nous habituent à la vitesse, à la fluidité, et finalement gagnent le respect et l'attention sécurisante des automobilistes. En tout cas les miens. Ce gland en motocross de faible cylindrée roulait donc à 50 km/h environ sur la voie de gauche. Ah ouais? Je l'ai doublé à un bon 70 sur la voie de droite. Puis j'ai déboité pour doubler une ou  deux autres voitures occupant leur voie dédiée (celle de droite, pour les lambins ou les défoncés au dernier degré). A peine 10 secondes plus tard, qui je vois débouler derrière moi à un bon 70 alors que j'avais moi-même ralenti l'allure? Mister gland motocross qui, sans doute blessé dans sa fierté de motocycliste de s'être fait doubler à droite tel un vulgaire handicapé de la route (ceux qui, non contents de conduire mal, ont en plus un mépris total pour le code de la route), a mis les bouchés doubles pour me doubler, comme de droit étant donné que les motos nous surpassent en fluidité et vitesse. Je me suis donc rabattu et lui ai laissé la pleine voie de gauche étant donné qu'à ce moment là sa vitesse justifiait sa place sur cette voie. J'ai ensuite pu savourer sa vitesse et sa fluidité, et visionner furtivement sa lumière rouge diminuer en s'éloignant.  
 
Je n'aime pas le terme chauffards. Ceci-dit qui, des piétons qui traversent quand leur feu est rouge et que des véhicules arrivent sur eux, ou des pilotes qui dépassent les 60 km/h en ville, sont les plus dangereux? Difficile à dire. C'est vrai que si les piétons risquent leurs jambes, leur mobilité, leur intégrité physique et finalement leur vie, les conducteurs rapides, eux, risquent d'abimer leur pare-choc voire de le tâcher de sang!  
Je n'aime pas le terme chauffards. Ceci-dit qui, des piétons qui traversent quand leur feu est rouge et que des véhicules arrivent sur eux, ou des pilotes qui dépassent les 60 km/h en ville, sont les plus dangereux? Difficile à dire. C'est vrai que si les piétons risquent leurs jambes, leur mobilité, leur intégrité physique et finalement leur vie, les conducteurs rapides, eux, risquent d'abimer leur pare-choc voire de le tâcher de sang!  
Rien de pire que d'avoir la caladre abimée et de vilaines tâches de sang jusque sur le capot après avoir broyé la poussette d'une jeune maman ingénue et inattentive qui traversait au mauvais moment, en parlant vernis à ongle suspendue à son téléphone portable. Les poussettes ont tendance à se coincer entre le pare-chocs et la route sur de longues distances, à faire des étincelles dues au frottement rapide du métal sur le bitume, et là tout ce qu'on peut faire pour se débarrasser de cette saloperie non désirée c'est deux bons coups de volant pour l'envoyer hors de son chemin, en espérant que le nourrison n'a rien ou qu'il était déjà mort avant qu'on racle sa poussette.
Rien de pire que d'avoir la calandre abimée et de vilaines tâches de sang jusque sur le capot après avoir broyé la poussette d'une jeune maman ingénue et inattentive qui traversait au mauvais moment, en parlant vernis à ongle suspendue à son téléphone portable. Les poussettes ont tendance à se coincer entre le pare-chocs et la route sur de longues distances, à faire des étincelles dues au frottement rapide du métal sur le bitume, et là tout ce qu'on peut faire pour se débarrasser de cette saloperie non désirée c'est deux bons coups de volant pour l'envoyer hors de son chemin, en espérant que le nourrison n'a rien ou qu'il était déjà mort avant qu'on racle sa poussette.
 
A toutes les jeunes mamans: je plaisante bien sûr, sus aux assassins!
A toutes les jeunes mamans: je plaisante bien sûr, sus aux assassins!
A tous les chauffards: je connais de très bon produits qui détachent bien le sang séché sur les pare-chocs, par contre pour la répar' démerdez vous pour trouver un mécano au black, j'en connais aucun!
A tous les chauffards: je connais de très bon produits qui détachent bien le sang séché sur les pare-chocs, par contre pour la répar' démerdez vous pour trouver un mécano au black, j'en connais aucun!
Bon, on déconne on déconne, mais s'il est vrai qu'on n'est pas tous égaux face à un volant ou un guidon, que certains peinent à conduire médiocrement dans leur état normal tandis que d'autres conduisent avec aisance tout en respectant le marquage et les autres conducteurs, même après un ou deux verres, il est également vrai, et nécessaire, que les fautifs soient mis hors d'état de nuire. Et, pour moi, les fautifs ne sont pas les policiers qui vous font souffler dans le ballon et prélèvent un peu de votre salive pour ensuite vous retire votre permis et vous infliger une garde à vue pour conduite en état d'ivresse et sous l'emprise de stupéfiants, contrairement à ce qu'on pourrait croire en me lisant. Non, tout le monde ayant droit à la vie et à la tranquillité -tout comme au plaisir inoffensif- pour moi les fautifs sont bel et bien ceux qui blessent et tuent en voiture, et tous les lambins, vieillards bigleux, téléphoneurs et autres GPSeurs qui provoquent des accident par leur comportement.
Oui, fini la provoc, chacun doit payer pour ses crimes. Le crime n'étant bien sûr pas de rouler à 70 km/h avec 1g d'alcool par litre de sang dans Paris la nuit -non ça c'est plutot agréable- mais plutot de broyer des nourrissons dans leurs poussettes, d'arracher des mamelles avec les rétroviseurs, de briser des jambes de sac d'os (femmes très fines qu'on trouve pas mal à Paris), ou de renverser des cylcistes. Et si je trouve exagéré, de retirer son permis à quelqu'un qui a juste commis un excès de vitesse avec 1g d'alcool dans le sang la nuit alors qu'il n'a jamais blessé ni tué personne en voiture, je trouve complètement logique et légitime d'enfermer ceux qui blessent et tuent directement, ainsi que ceux qui provoquent des accidents avec dommages corporels par leur lenteur, leur non respect des priorités ou leur immobilité quand le feu passe au vert. Ceux là ont du sang sur les mains (du sang sur le champignon ;-) et ne méritent pas de clémence. Il en va de la conduite comme de la gestion des égouts: chacun doit assumer pleinement ses fautes.


Moi j'ai un truc pour quand je me sens trop ivre d'alcool pour conduire de manière sûre pour tous ceux qui croiseront mon chemin. C'est à dire quand je suis assez ivre pour être agréablement déshinibé, mais beaucoup trop pour apprécier avec exactitude les distances, les tailles des véhicules, la vitesse, le danger, bref, quand ça commence à craindre pour mon pare-choc et qu'il faut vraiment faire gaffe: je fume un stick ou tire quelques tafs sur un joint. Un peu de hashish, ou mieux, d'herbe, remet très vite les choses à leur place quand on est dans cet état. On devient zen, beaucoup moins sauvage et nerveux, à vouloir faire la course, beaucoup plus lent et porté sur la voie de droite, moins pressé d'arriver. Vraiment plus rien à foutre d'arriver vite quand on a fumé un petit stick sur un taux d'alcoolémie d'1,8 ou 2g d'alool/litre de sang. Là vaut mieux pas se faire controller par les keufs.  
Bon, on déconne on déconne, mais s'il est vrai qu'on n'est pas tous égaux face à un volant ou un guidon, que certains peinent à conduire médiocrement dans leur état normal tandis que d'autres conduisent avec aisance tout en respectant le marquage et les autres conducteurs, même après un ou deux verres, il est également vrai, et nécessaire, que les fautifs soient mis hors d'état de nuire. Et, pour moi, les fautifs ne sont pas les [[policier]]s qui vous font souffler dans le ballon et prélèvent un peu de votre salive pour ensuite vous retirer votre permis et vous infliger une garde à vue pour conduite en état d'ivresse et sous l'emprise de stupéfiants, contrairement à ce qu'on pourrait croire en me lisant. Non, tout le monde ayant droit à la vie et à la tranquillité -tout comme au plaisir inoffensif- pour moi les fautifs sont bel et bien ceux qui blessent et tuent en voiture, et tous les lambins, vieillards bigleux, téléphoneurs et autres GPSeurs qui provoquent des accidents par leur comportement.
 
Oui, fini la provoc, chacun doit payer pour ses crimes. Le crime n'étant bien sûr pas de rouler à 70 km/h avec 1g d'alcool par litre de sang dans Paris la nuit -non ça c'est plutot agréable- mais plutot de broyer des nourrissons dans leurs poussettes, d'arracher des mamelles avec les rétroviseurs, de briser des jambes de sac d'os (femmes très fines qu'on trouve pas mal à Paris), ou de renverser des cyclistes. Et si je trouve exagéré, de retirer son permis à quelqu'un qui a juste commis un excès de vitesse avec 1g d'alcool dans le sang la nuit alors qu'il n'a jamais blessé ni tué personne en voiture, je trouve complètement logique et légitime d'enfermer ceux qui blessent et tuent directement, ainsi que ceux qui provoquent des accidents avec dommages corporels par leur lenteur, leur non respect des priorités ou leur immobilité quand le feu passe au vert. Ceux là ont du sang sur les mains (du sang sur le champignon ;-) et ne méritent pas de clémence. Il en va de la conduite comme de la gestion des égouts: chacun doit assumer pleinement ses fautes.
 
{{test}}
 
Moi j'ai un truc pour quand je me sens trop ivre d'alcool pour conduire de manière sûre pour tous ceux qui croiseront mon chemin. C'est à dire quand je suis assez ivre pour être agréablement désinhibé, mais beaucoup trop pour apprécier avec exactitude les distances, les tailles des véhicules, la vitesse, le danger, bref, quand ça commence à craindre pour mon pare-choc et qu'il faut vraiment faire gaffe: je fume un stick ou tire quelques tafs sur un joint. Un peu de hashisch, ou mieux, d'herbe, remet très vite les choses à leur place quand on est dans cet état. On devient zen, beaucoup moins sauvage et nerveux, à vouloir faire la course, beaucoup plus lent et porté sur la voie de droite, moins pressé d'arriver. Vraiment plus rien à foutre d'arriver vite quand on a fumé un petit stick sur un taux d'alcoolémie d'1,8 ou 2g d'alcool/litre de sang. Là, vaut mieux pas se faire controller par les keufs.  


Ceci dit, le calcul de probabilités, à partir de statistiques basées sur le vécu, pemet de rationnaliser le risque. Combien d'accident ai-je eu depuis que je conduit des voitures? Trois en 13 ans, dont un où j'étais en tort après avoir bu, et sans avoir fumé de stick. Combien de fois ai-je subi un contrôle d'alcoolémie sur la même période? Une fois, et jamais de test salivaire. Croyez moi, conducteurs buveurs d'alcool et fumeurs de joints, enfin ceux qu'il restent après ces années d'hécatombe administrative (contrôles routiers, tests positifs, retraits de permis, parcours kafkaien pour récupérer son permis..) , mieux vaut éviter l'accident avec dommage corporel en se fumant un bon joint histoire de calmer la machine échauffée par la picole, quitte à risquer le contrôle positif aux stups et à l'alcool, que de blesser ou tuer quelqu'un en conduisant juste bourré et ensuite passer quelques semaines ou années à l'ombre. D'autant plus qu'il paraît que nos prisons sont des mouroirs exigus et des arènes de sauvagerie où beaucoup préfèrent se suicider que de subir.
Ceci dit, le calcul de probabilités, à partir de statistiques basées sur le vécu, permet de rationnaliser le risque. Combien d'accidents ai-je eu depuis que je conduit des voitures? Trois en 13 ans, dont un où j'étais en tort après avoir bu, et sans avoir fumé de stick. Combien de fois ai-je subi un contrôle d'alcoolémie sur la même période? Une fois, et jamais de test salivaire. Croyez moi, conducteurs buveurs d'alcool et fumeurs de joints, enfin ceux qu'il reste après ces années d'hécatombe administrative (contrôles routiers, tests positifs, retraits de permis, parcours kafkaien pour récupérer son permis..) , mieux vaut éviter l'accident avec dommage corporel en se fumant un bon joint histoire de calmer la machine échauffée par la picole, quitte à risquer le contrôle positif aux stups et à l'alcool, que de blesser ou tuer quelqu'un en conduisant juste bourré et ensuite passer quelques semaines ou années à l'ombre. D'autant plus qu'il paraît que nos prisons sont des mouroirs exigus et des arènes de sauvagerie où beaucoup préfèrent se suicider que de subir.


Je dit ça tout en étant conscient que le mélange alool-cannabis est susceptible de causer des effets différents d'une personne à l'autre, et donc que, s'il m'est bénéfique pour conduire plus calmement, à d'autre il fera peut-être un effet bien différent.En gros je décline toute responsabilité, testez d'abord ça sur une piste de kart, et voyez ce que ça vous fait!
Je dit ça tout en étant conscient que le mélange [[alcool]]-[[drogue|cannabis]] est susceptible de causer des effets différents d'une personne à l'autre, et donc que, s'il m'est bénéfique pour conduire plus calmement, à d'autre il fera peut-être un effet bien différent. En gros je décline toute responsabilité, testez d'abord ça sur une piste de kart, et voyez ce que ça vous fait!

Version actuelle datée du 5 novembre 2011 à 14:59

Ah qu'il est bon de rouler en caisse la nuit dans Paris avec un ou deux coups dans l'nez! L'ivresse, la vitesse, les lumières, les piétons traversant qui pressent le pas voire cavalent tout bonnement comme des lapins, le KIF! Mais attention, ce que j'aime c'est doubler les lambins, me faufiler entre les bateaux, les lourds fourgons et les cyclistes, choper les feux au dernier centième de seconde de la couleur orange, pas causer des accidents. Les accidents ne sont que dommages matériels, parfois corporels, et tracasseries administratives. Voilà qui est nettement moins kiffant. Non ce qui est vraiment bon, quand on conduit après deux verres de vin ou un petit litre de bière dans Paris la nuit, c'est l'état d'esprit qu'on obtient en tirant partie des conditions absolument fabuleuses de cette action.

Je m'explique: la nuit il y a beaucoup moins de circulation dans Paris. Je reviens du 1er mai, on est le week-end, et à 21h30 on pouvait se permettre de slalomer entre les voitures dans presque tous les boulevards et avenues à 4 voies et plus. Circuler la nuit dans une ville plutôt belle et bien éclairée comme Paris quand la circulation est fluide est clairement agréable, personne ne le niera, sauf peut-être les tétraplégiques d'un club de tricot. Alors en plus être le conducteur et avoir une légère ivresse de 2 à 4-5 verres dans le nez, imaginez le plaisir éprouvé. Enfin là je m'adresse à ceux qui ne le connaissent pas. Je serais bien naïf et prétentieux de considérer que peu de personnes savourent ce plaisir divin. Ils sont légion ceux qui savent que les controles d'alcoolémie sont rares dans la capitale la nuit et qu'on peut s'en donner à coeur joie en poussant un peu le champignon. Même si, accidents et retraits de permis obligent, leur nombre doit décroître quelque peu. Mais bon, Paris est une mégalopole qui accueille chaque années des dizaines de milliers de jouisseurs.

Mais, tel le conducteur qui a plus d'1,5 grammes d'alcool par litre de sang (ce qui commence à faire un peu beaucoup, même si dans mon cas, après un bon joint c'est gérable), ne nous égarons pas. Les gens qui ont un coup dans le nez ont toujours tendance à faire des digressions, c'est ce qui les empèche d'exprimer avec clarté les impressions d'un suprème intérêt que leurs esprits éprouvent.

Donc ce que j'aime, c'est être chaud, gai, joyeux et désinhibé suffisamment pour tenter des trucs que je ne tente pas en temps normal, et les réussir bien sûr, et assez peu ivre pour que toute maîtrise de mon véhicule ne m'échappe pas et ne pas devenir dangereux. Avec toutes ces lumières électriques laissant un léger trait dans la vitesse, la bonne musique qui envahit mon habitacle, et la solitude qui me permet de ne mettre aucun être cher en danger ou en position de me raisonner, c'est vraiment bon.

Il peut aussi se créer une excitante émulation avec les autres conducteurs. Tout à l'heure par exemple, il y avait un cyclomoteur type cross, ou peut être une moto de 80 ou 125 cm3 qui roulait sur la voie de gauche du quai d'Ivry, à peu près au niveau de la toute récente école nationale supérieure d'architecture. Mais ce gland roulait vraiment lentement.

ATTENTION - Vous êtes encore en train de lire ce truc.

Les motos, à force de nous doubler, de nous pousser à serrer notre gauche ou notre droite, le long d'un muret ou d'une ligne blanche pour les laisser passer, nous habituent à la vitesse, à la fluidité, et finalement gagnent le respect et l'attention sécurisante des automobilistes. En tout cas les miens. Ce gland en motocross de faible cylindrée roulait donc à 50 km/h environ sur la voie de gauche. Ah ouais? Je l'ai doublé à un bon 70 sur la voie de droite. Puis j'ai déboité pour doubler une ou deux autres voitures occupant leur voie dédiée (celle de droite, pour les lambins ou les défoncés au dernier degré). A peine 10 secondes plus tard, qui je vois débouler derrière moi à un bon 70 alors que j'avais moi-même ralenti l'allure? Mister gland motocross qui, sans doute blessé dans sa fierté de motocycliste de s'être fait doubler à droite tel un vulgaire handicapé de la route (ceux qui, non contents de conduire mal, ont en plus un mépris total pour le code de la route), a mis les bouchés doubles pour me doubler, comme de droit étant donné que les motos nous surpassent en fluidité et vitesse. Je me suis donc rabattu et lui ai laissé la pleine voie de gauche étant donné qu'à ce moment là sa vitesse justifiait sa place sur cette voie. J'ai ensuite pu savourer sa vitesse et sa fluidité, et visionner furtivement sa lumière rouge diminuer en s'éloignant.

Je n'aime pas le terme chauffards. Ceci-dit qui, des piétons qui traversent quand leur feu est rouge et que des véhicules arrivent sur eux, ou des pilotes qui dépassent les 60 km/h en ville, sont les plus dangereux? Difficile à dire. C'est vrai que si les piétons risquent leurs jambes, leur mobilité, leur intégrité physique et finalement leur vie, les conducteurs rapides, eux, risquent d'abimer leur pare-choc voire de le tâcher de sang! Rien de pire que d'avoir la calandre abimée et de vilaines tâches de sang jusque sur le capot après avoir broyé la poussette d'une jeune maman ingénue et inattentive qui traversait au mauvais moment, en parlant vernis à ongle suspendue à son téléphone portable. Les poussettes ont tendance à se coincer entre le pare-chocs et la route sur de longues distances, à faire des étincelles dues au frottement rapide du métal sur le bitume, et là tout ce qu'on peut faire pour se débarrasser de cette saloperie non désirée c'est deux bons coups de volant pour l'envoyer hors de son chemin, en espérant que le nourrison n'a rien ou qu'il était déjà mort avant qu'on racle sa poussette.

A toutes les jeunes mamans: je plaisante bien sûr, sus aux assassins! A tous les chauffards: je connais de très bon produits qui détachent bien le sang séché sur les pare-chocs, par contre pour la répar' démerdez vous pour trouver un mécano au black, j'en connais aucun!

Bon, on déconne on déconne, mais s'il est vrai qu'on n'est pas tous égaux face à un volant ou un guidon, que certains peinent à conduire médiocrement dans leur état normal tandis que d'autres conduisent avec aisance tout en respectant le marquage et les autres conducteurs, même après un ou deux verres, il est également vrai, et nécessaire, que les fautifs soient mis hors d'état de nuire. Et, pour moi, les fautifs ne sont pas les policiers qui vous font souffler dans le ballon et prélèvent un peu de votre salive pour ensuite vous retirer votre permis et vous infliger une garde à vue pour conduite en état d'ivresse et sous l'emprise de stupéfiants, contrairement à ce qu'on pourrait croire en me lisant. Non, tout le monde ayant droit à la vie et à la tranquillité -tout comme au plaisir inoffensif- pour moi les fautifs sont bel et bien ceux qui blessent et tuent en voiture, et tous les lambins, vieillards bigleux, téléphoneurs et autres GPSeurs qui provoquent des accidents par leur comportement.

Oui, fini la provoc, chacun doit payer pour ses crimes. Le crime n'étant bien sûr pas de rouler à 70 km/h avec 1g d'alcool par litre de sang dans Paris la nuit -non ça c'est plutot agréable- mais plutot de broyer des nourrissons dans leurs poussettes, d'arracher des mamelles avec les rétroviseurs, de briser des jambes de sac d'os (femmes très fines qu'on trouve pas mal à Paris), ou de renverser des cyclistes. Et si je trouve exagéré, de retirer son permis à quelqu'un qui a juste commis un excès de vitesse avec 1g d'alcool dans le sang la nuit alors qu'il n'a jamais blessé ni tué personne en voiture, je trouve complètement logique et légitime d'enfermer ceux qui blessent et tuent directement, ainsi que ceux qui provoquent des accidents avec dommages corporels par leur lenteur, leur non respect des priorités ou leur immobilité quand le feu passe au vert. Ceux là ont du sang sur les mains (du sang sur le champignon ;-) et ne méritent pas de clémence. Il en va de la conduite comme de la gestion des égouts: chacun doit assumer pleinement ses fautes.

ATTENTION - Vous êtes encore en train de lire ce truc.

Moi j'ai un truc pour quand je me sens trop ivre d'alcool pour conduire de manière sûre pour tous ceux qui croiseront mon chemin. C'est à dire quand je suis assez ivre pour être agréablement désinhibé, mais beaucoup trop pour apprécier avec exactitude les distances, les tailles des véhicules, la vitesse, le danger, bref, quand ça commence à craindre pour mon pare-choc et qu'il faut vraiment faire gaffe: je fume un stick ou tire quelques tafs sur un joint. Un peu de hashisch, ou mieux, d'herbe, remet très vite les choses à leur place quand on est dans cet état. On devient zen, beaucoup moins sauvage et nerveux, à vouloir faire la course, beaucoup plus lent et porté sur la voie de droite, moins pressé d'arriver. Vraiment plus rien à foutre d'arriver vite quand on a fumé un petit stick sur un taux d'alcoolémie d'1,8 ou 2g d'alcool/litre de sang. Là, vaut mieux pas se faire controller par les keufs.

Ceci dit, le calcul de probabilités, à partir de statistiques basées sur le vécu, permet de rationnaliser le risque. Combien d'accidents ai-je eu depuis que je conduit des voitures? Trois en 13 ans, dont un où j'étais en tort après avoir bu, et sans avoir fumé de stick. Combien de fois ai-je subi un contrôle d'alcoolémie sur la même période? Une fois, et jamais de test salivaire. Croyez moi, conducteurs buveurs d'alcool et fumeurs de joints, enfin ceux qu'il reste après ces années d'hécatombe administrative (contrôles routiers, tests positifs, retraits de permis, parcours kafkaien pour récupérer son permis..) , mieux vaut éviter l'accident avec dommage corporel en se fumant un bon joint histoire de calmer la machine échauffée par la picole, quitte à risquer le contrôle positif aux stups et à l'alcool, que de blesser ou tuer quelqu'un en conduisant juste bourré et ensuite passer quelques semaines ou années à l'ombre. D'autant plus qu'il paraît que nos prisons sont des mouroirs exigus et des arènes de sauvagerie où beaucoup préfèrent se suicider que de subir.

Je dit ça tout en étant conscient que le mélange alcool-cannabis est susceptible de causer des effets différents d'une personne à l'autre, et donc que, s'il m'est bénéfique pour conduire plus calmement, à d'autre il fera peut-être un effet bien différent. En gros je décline toute responsabilité, testez d'abord ça sur une piste de kart, et voyez ce que ça vous fait!