Sophie de Chirac
Sophie de Meyrac est une conteuse.
Connue pour son conformisme et sa diction hasardeuse, qui, par un jeu de "brûlure au second degré" , cherche à déstabiliser l'adversaire. D'histoires ancrées dans la culture de l'extrême-Roubaix, qu'elle décortique et dont elle coupe les syllabes de façon inepte, elle les transforme en un flot de mots sans réel intérêt, chaotique et mou. Son intention première étant de détruire les organes reproducteurs, et la patience du public qu'elle considère comme un "fantasme romantique, lyrique, plastique et moustique" de la culture populaire. Sophie de Meyrac s'acharne a rendre visible le côté moraliste des contes, pour mieux le rapporter à l'absurde.
Sophie de Meyrac a effectué plusieurs voyages en Israël dont elle rapporte qu'elle a été "profondément déçue par ce que ce peuple a fait de la richesse de sa culture passée", ce qui l'a amenée a penser que la richesse d'une culture n'empêchait pas d'accéder à la déchéance, et de fait qu'il était inutile d'aspirer a y accéder. Ce pourquoi, aujourd'hui elle réside en France, pour diffuser son message aux occidentaux. Raëlienne, elle s'est aussi engagée a lutter contre ce qu'elle appelle "le fruit de l'acculturation" : "le fanascisme". Afin d'illustrer cette opposition, elle aurait récemment été surprise en train de jeter des cailloux sur des animaux au Poney-Club de Nancy. Le tribunal de la Haye l'aurait épargnée à cause du nombre record d'avortements qu'elle aurait subi (178 en novembre 2009, selon l'AFP).
Sophie de Meyrac est arrivée a se faire accepter au sein du milieu Baba-Raëlien français, mais aussi à l'international, afin de mieux exporter sa critique, en profitant de taux de change avantageux. Elle cherche ainsi a mettre en évidence cette mode actuelle qui veut que l'on s'intéresse à la culture juive, ou même que l'on s'en dise rattaché en tant que raëlien. Car elle considère que l'on ne peut se dire raëlien et en connaître les subtilités que si l'on y a été initié par les extraterrestres. Le reste n'étant qu'un "délire bourgeois, à la manière dont certains se trouvent une occupation quelconque dans les ministères pour se sentir différents et passionnés dans une crise de la quatre-vingtaine propre à notre société occidentale pourrissante et glaireuse".