« Une Vie de Maupassant » : différence entre les versions
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== [[Livre]] | == [[Livre]] le plus chiant du monde dont voici le texte int�gral == | ||
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On remarque � la ligne 12082 la phrase la plus fameuse du passage juif du roman : "[[Ch� f� fous tire. Votre fils il af� pesoin d'un peu d'archent, et comme ch� safais que fous �tes une ponne m�re, che lui pr�t� quelque betite chose bour son pesoin.]]" | On remarque � la ligne 12082 la phrase la plus fameuse du passage juif du roman : "[[Ch� f� fous tire. Votre fils il af� pesoin d'un peu d'archent, et comme ch� safais que fous �tes une ponne m�re, che lui pr�t� quelque betite chose bour son pesoin.]]" | ||
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On suppose qu'Une Vie � �t� �crit entre deux gorg�es de [[bi�re]], sous le coup d'une inspiration fulgurante. Le texte pr�sente en effet tous les sympt�mes de la [[foudre po�tique]] tomb�e des nues un de ces soirs pluvieux o� la solitude existentielle et la contingence extr�me de l'Homme des villes se fait sentir encore plus fort qu'� l'ordinaire, frappant � la porte de notre conscience encore endolorie des affres d'une journ�e mondaine. M�content de tous et m�content de lui, [[Guy]] dut recevoir la r�v�lation de ce texte, oeuvre ma�tresse d'un romancier au style si singulier qu'on peine � lui pr�ter une oeuvre plurielle... Tous ses livres ne semblent �crits que pour r��crire le pr�c�dent. | On suppose qu'Une Vie � �t� �crit entre deux gorg�es de [[bi�re]], sous le coup d'une inspiration fulgurante. Le texte pr�sente en effet tous les sympt�mes de la [[foudre po�tique]] tomb�e des nues un de ces soirs pluvieux o� la solitude existentielle et la contingence extr�me de l'Homme des villes se fait sentir encore plus fort qu'� l'ordinaire, frappant � la porte de notre conscience encore endolorie des affres d'une journ�e mondaine. M�content de tous et m�content de lui, [[Guy]] dut recevoir la r�v�lation de ce texte, oeuvre ma�tresse d'un romancier au style si singulier qu'on peine � lui pr�ter une oeuvre plurielle... Tous ses livres ne semblent �crits que pour r��crire le pr�c�dent. | ||
Ainsi, et selon le sp�cialiste [[Georges Lucas]], "[[Elle compta six mille et quatre cents francs et les mit tranquillement dans sa poche.]]" n'est peut-�tre qu'une tentative de r��criture du propos biblique. Joyeuse [[lecture]] (m�me si pl�t au lecteur, enhardi par tant de talent, que la pluie cesse � un moment) : | Ainsi, et selon le sp�cialiste [[Georges Lucas]], "[[Elle compta six mille et quatre cents francs et les mit tranquillement dans sa poche.]]" n'est peut-�tre qu'une tentative de r��criture du propos biblique. Joyeuse [[lecture]] (m�me si pl�t au lecteur, enhardi par tant de talent, que la pluie cesse � un moment) : | ||
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