« Fétichisme des baudruches » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
La similitude entre les pratiques des deux groupes se situe dans le fait d’impliquer une phénoménologie de la baudruche dans l’activité fétichiste, et de vouloir séparé la connaissance de la baudruche du vécu et du réel. Ainsi [[Antoine Hummel]] a pu écrire : « Quant à l'objet intentionnel, par exemple une baudruche, il n'appartient réellement ''[[Le réel|reell]]'' ni au monde ni au vécu ». Dans ce cadre, les baudruches servent plutôt de support aux préliminaires. | La similitude entre les pratiques des deux groupes se situe dans le fait d’impliquer une phénoménologie de la baudruche dans l’activité fétichiste, et de vouloir séparé la connaissance de la baudruche du vécu et du réel. Ainsi [[Antoine Hummel]] a pu écrire : « Quant à l'objet intentionnel, par exemple une baudruche, il n'appartient réellement ''[[Le réel|reell]]'' ni au monde ni au vécu ». Dans ce cadre, les baudruches servent plutôt de support aux préliminaires. | ||
http://ardkor.info/uploaded/baudruche.gif | |||
[[Category:Fétichisme sexuel]] | [[Category:Fétichisme sexuel]] |
Version du 23 mai 2009 à 16:28
Le Fétichisme des baudruches est une fascination inhabituelle pour les baudruches et/ou de ce qui s’y rapporte, fascination qui procure excitation ou transe érogène. La plupart de ces fétichistes se sont simplement baptisés « épochè », diminutif de « je m'ai poché », mais également du grec « épochè » qui signifie à la fois bonheur et intentionnalité... donc quelqu'un de totalement fasciné par l'objet et qui jouit de cette fascination.
Le fétichisme varie assez peu d’une personne à une autre : si certains n’apprécieraient que le gonflage en lui-même, d’autres aimeraient faire éclater leurs baudruches par divers moyens ; il y aurait aussi ceux qui trouveraient attirant la couleur, la transparence, l’odeur, le toucher, les sons/bruits et la dynamique des baudruches. Pour autant majoritairement les fétichistes des baudruches aiment tout connaître de la baudruche, se saisir de l'essence de la baudruche en dégageant sa structure rationnelle.
Il existe quelques représentantes de sexe féminin, mais l’écrasante majorité de ces fétichistes sont des hommes.
En pratique
La vie d’une baudruche se décompose en quatre phases : le gonflage (par divers moyens), l’admiration (le fait de la regarder), l’interaction (tactile, en mouvement, voyeuriste...), et enfin la disparition (dégonflage, éclatement, le lâcher de baudruches...). Chacune de ces phases peut représenter l’intérêt majeur aux yeux du fétichiste, mais la totalité de ces phases saisie par l'épochè constitue pour lui la marche vers l'égo transcendantal.
Les pratiques fétichistes se distribuent entre deux camps : les partisans du méthodique de réduction et d'intentionnalité et les partisans de l'être ontologique de la baudruche (« poppers », « non-poppers »), dont les centres d’intérêts sont parfois radicalement opposés.
Le méthodique est excité par une baudruche qui vole en éclats, par l’anticipation du moment ainsi que par l’expérience sensorielle offerte par l’explosion elle-même. Les méthodes pour y parvenir varient énormément : certains aiment le blow-to-know, qui consiste à gonfler la baudruche jusqu’à ce qu’elle éclate. D’autres préfèreront d’autres formes d’explosions érotiques, en crevant la baudruche à l’aide d’objets tels que cigarettes, épingles...et/ou d’autres moyens plus métaphysiques et érogènes tels que l’apriorique, l’eidétique,l'universalisme, l'essence immanente, etc. Dans tous ces cas l’amateur méthodique est intéressé par l’anticipation croissante et la tension sexuelle d’une métaphysique pouvant survenir à n’importe quel moment.
L'ontologue, à l’opposé, déteste –souvent viscéralement- détruire la baudruche et préfère l’admirer et interagir avec elle. Ce genre de fétichiste est plus individualiste et varié dans ses modes d’étude structurelle de l'existence de la baudruche. Les pratiques vont du simple gonflage et contemplation pour le plaisir de la chose, en passant par le fait de mettre la baudruche sous ses parties génitales et de rebondir sur elle, ce que l’on appelle communément boinking. Un groupe parmi les ontologues a la particularité d’aimer le stuffing. Le principe est de porter des vêtements amples qui seront ensuite remplis de baudruches à gonfler afin de maximiser les sensations tactiles... sans oublier le sentiment d’être débordé par les baudruches. Regarder une baudruche se gonfler par l'effet du souffle ou par l'action d'une pompe mécanique formant ainsi un objet transcendental par lequel surgit le Dasein peut provoquer une excitation intense, surtout si l'on considère que la baudruche ainsi formée est connue identiquement dans tous les Dasein des autres amateurs de baudruche.
La similitude entre les pratiques des deux groupes se situe dans le fait d’impliquer une phénoménologie de la baudruche dans l’activité fétichiste, et de vouloir séparé la connaissance de la baudruche du vécu et du réel. Ainsi Antoine Hummel a pu écrire : « Quant à l'objet intentionnel, par exemple une baudruche, il n'appartient réellement reell ni au monde ni au vécu ». Dans ce cadre, les baudruches servent plutôt de support aux préliminaires.