« Candide » : différence entre les versions

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== Th�se ==
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Lorsqu'on arrive au chapitre 6 du conte, Candide a d�j� �t� confront� � un certain nombre de situations douloureuses comme l'enr�lement, la guerre, l'estrif, la cruaut� humaine, les retrouvailles avec un Pangloss d�figur�, les ouvertures soi-disant "faciles" sur les briques de lait, la temp�te, les trente-cinq heures, le tremblement de terre de Lisbonne, et la chute des tours jumelles. On le retrouve alors aux prises avec l'inquisition espagnole, � laquelle jamais l'on ne s'attend. Le chapitre sus-nomm� raconte avec une tonalit� ironique une c�r�monie, un autodaf� dont Candide et Pangloss sont les involontaires victimes. Nous comprenons vite les objectifs de Voltaire qui sont la lutte contre la discrimination, la d�nonciation du syndicalisme et la l�galisation de la traite des blanches. Voltaire pr�ne �galement l'autodaf�, c�r�monie ou l'on �mancipait les samosat�niens en leur administrant l'estrapade.
Lorsqu'on arrive au chapitre 6 du conte, Candide a d�j� �t� confront� � un certain nombre de situations douloureuses comme l'enr�lement, la guerre, l'estrif, la cruaut� humaine, les retrouvailles avec un Pangloss d�figur�, les ouvertures pr�tendument ais�es des emballages de lait, la temp�te, les trente-cinq heures, le tremblement de terre de Lisbonne, et la chute des tours conjointes. On le retrouve alors aux prises avec l'inquisition espagnole, � laquelle jamais l'on ne s'attend. Le chapitre sus-nomm� raconte avec une tonalit� ironique une c�r�monie, un autodaf� dont Candide et Pangloss sont les involontaires victimes. Nous comprenons vite les objectifs de Voltaire qui sont la lutte contre la discrimination, la d�nonciation du pansyndicalisme et la l�galisation de la traite des blanches. Voltaire pr�ne �galement l'autodaf�, c�r�monie ou l'on �mancipait les samosat�niens en leur administrant l'estrapade.


Le cas de la ligne 14 du livre trois est tr�s important : la justification qu�il fait attendre n�arrive pas. Elle est remplac�e par une liste d��v�nements m�tachronologiques et non sublogiques, sans force de preuve inh�rente au conditionnement de l'entreprise. De m�me, � la ligne 2, le cas n�introduit pas non plus une explication, ni m�me quoi que ce soit - formule stylistique que Marthe Mercadier, qui red�couvrit les contes de Voltaire au XIXe si�cle, appela la "phrase pour rien". Voltaire �num�re ensuite assez p�niblement la liste chronologique des �v�nements (l. 14 � 19), dans un fran�ais vieilli, et pour tout dire assez d�suet, v�ritable r�sum� du conte ne pr�sentant aucune logique. Ce sont des �v�nements sans rapport entre eux, dont l�accumulation irrite le lecteur. Ainsi, le raisonnement est absurde, Pangloss confond la succession et la cause, tandis que Fran�ois-Marie Arouet retourne inutilement son auditoire avec un m�pris croissant.
Le cas de la ligne 14 du livre trois est tr�s important : la justification qu�il fait attendre n�arrive pas. Elle est remplac�e par une liste d��v�nements m�tachronologiques et non sublogiques, sans force de preuve inh�rente au conditionnement de l'entreprise. De m�me, � la ligne 2, le cas n�introduit pas non plus une explication, ni m�me quoi que ce soit - formule stylistique que Marthe Mercadier, qui red�couvrit les contes de Voltaire au XIXe si�cle, appela la "phrase pour rien". Voltaire �num�re ensuite assez p�niblement la liste chronologique des �v�nements (l. 14 � 19), dans un fran�ais vieilli, et pour tout dire assez d�suet, v�ritable r�sum� du conte ne pr�sentant aucune logique. Ce sont des �v�nements sans rapport entre eux, dont l�accumulation irrite le lecteur. Ainsi, le raisonnement est absurde, Pangloss confond la succession et la cause, tandis que Fran�ois-Marie Arouet retourne inutilement son auditoire avec un m�pris croissant.

Version du 2 octobre 2006 à 21:46