« Bureau des réclamations » : différence entre les versions
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« Dès que l'on avait remarqué le bureau de réclamations, il ne cessait d'occuper l'esprit. Il continuait même je ne sais quoi, sa propre affaire sans doute... Ce qui frappait, c'est que, n'étant pas simple, il n'était pas non plus vraiment complexe, complexe d'emblée ou d'intention ou d'un plan compliqué. Plutôt désimplifié à mesure qu'il était travaillé... Tel qu'il était c'était un bureau à rajouts, comme furent faits certains dessins schizophrènes dits bourrés, et si il était terminé, c'est dans la mesure où il n'y avait plus de moyen d'y rien ajouter, bureau qui était devenu de plus en plus entassement, de moins en moins bureau... Il n'était approprié à aucun usage, à rien de ce qu'on attend d'un bureau. Lourd, encombrant, il était à peine transportable. On ne savait comment le prendre (ni mentalement ni manuellement). » [[Henri Pardon]], ''Les petits tracas de la vie courante'', [[1969]]. | : « ''Dès que l'on avait remarqué le bureau de réclamations, il ne cessait d'occuper l'esprit. Il continuait même je ne sais quoi, sa propre affaire sans doute... Ce qui frappait, c'est que, n'étant pas simple, il n'était pas non plus vraiment complexe, complexe d'emblée ou d'intention ou d'un plan compliqué. Plutôt désimplifié à mesure qu'il était travaillé... Tel qu'il était c'était un bureau à rajouts, comme furent faits certains dessins schizophrènes dits bourrés, et si il était terminé, c'est dans la mesure où il n'y avait plus de moyen d'y rien ajouter, bureau qui était devenu de plus en plus entassement, de moins en moins bureau... Il n'était approprié à aucun usage, à rien de ce qu'on attend d'un bureau. Lourd, encombrant, il était à peine transportable. On ne savait comment le prendre (ni mentalement ni manuellement).'' » | ||
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* Un bureau des réclamations peut en cacher un [[autre]] derrière un formulaire 726-b à faire tamponner par le bureau 542 après [[aller se faire foutre|l'étude de votre dossier par la Commission Bisannuelle des Réclamations]]. | |||
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Version du 19 juin 2014 à 18:34
Un bureau des réclamations est un objet mobilier nuisible et parfaitement inutile.
Description
- « Dès que l'on avait remarqué le bureau de réclamations, il ne cessait d'occuper l'esprit. Il continuait même je ne sais quoi, sa propre affaire sans doute... Ce qui frappait, c'est que, n'étant pas simple, il n'était pas non plus vraiment complexe, complexe d'emblée ou d'intention ou d'un plan compliqué. Plutôt désimplifié à mesure qu'il était travaillé... Tel qu'il était c'était un bureau à rajouts, comme furent faits certains dessins schizophrènes dits bourrés, et si il était terminé, c'est dans la mesure où il n'y avait plus de moyen d'y rien ajouter, bureau qui était devenu de plus en plus entassement, de moins en moins bureau... Il n'était approprié à aucun usage, à rien de ce qu'on attend d'un bureau. Lourd, encombrant, il était à peine transportable. On ne savait comment le prendre (ni mentalement ni manuellement). »
- Henri Pardon, Les petits tracas de la vie courante, 1969.
Le saviez-tu
- Un bureau des réclamations peut en cacher un autre derrière un formulaire 726-b à faire tamponner par le bureau 542 après l'étude de votre dossier par la Commission Bisannuelle des Réclamations.