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[[Coucou]] est une expression ridicule qui aurait bien failli tombé dans l'oubli dans l'indifférence générale.
[[Coucou]] est une expression ridicule et infantile, parfaitement inutile pour remplacer un banal mais cordial "[[bonjour]]", et elle aurait très certainement due tomber dans l'oubli dans une indifférence à peu près générale.


Hélas, certains faits nous obligent malgré tout à rédiger cet article. Car durant l'été [[1964]], l'[[Observatoire de la pédophilie]] lança une vaste campagne publicitaire en faveur de l'adoption des pédophiles, dont le slogan était : "Coucou ? as-tu pensé à adopter un pédophile".  
Hélas, l'Histoire réserve souvent de mauvaises surprises. En effet, durant l'été [[1964]], l'[[Observatoire de la pédophilie]] lança une vaste campagne publicitaire en faveur de l'adoption des pédophiles, dont le slogan était : "Coucou ? as-tu pensé à adopter un pédophile".  


http://ardkor.info/uploaded/Affiche-coucou2.jpg
http://ardkor.info/uploaded/Affiche-coucou2.jpg


''une des affiches de la campagne de 1964 en question''
''une des affiches de la campagne de [[1964]] en question''




Invité dans les grands médias, le Professeur [[Christophe Cabron]], présidant cet observatoire, s'est largement justifié de la campagne et de l'expression :
Invité dans les grands médias, le Professeur [[Christophe Cabron]], Président de l'[[Observatoire de la pédophilie]], s'est largement justifié de cette campagne :


  Élever un gamin, c'est à la portée du premier débile venu.
  Élever un gamin, c'est à la portée du premier débile venu.
  N'importe qui peut élever un chiard.  
  N'importe qui peut élever un chiard. Je suis professeur, je sais de quoi je parle.
  Mais un pédophile, là, ha ha ha, c'est quand même autre chose, y'a du boulot!  
  Mais un pédophile, là, ha ha ha, c'est quand même autre chose, y'a du boulot !  
  Dites-vous bien que le pédophile a un sérieux problème de  
  Dites-vous bien que le pédophile a un sérieux problème de  
  distinction entre le bien et le mal, et qu'il pourra vous raconter
  distinction entre le bien et le mal, et qu'il pourra vous raconter
  n'importe quoi et faire preuve d'une immense énergie pour parvenir
  n'importe quoi et faire preuve d'une immense énergie pour parvenir
  à la temporaire satisfaction de ses pulsions libidinales.  
  à la temporaire satisfaction de ses pulsions libidinales.  
  Élever un pédophile, c'est rendre un grand service à la nation.  
  Élever un pédophile, c'est rendre un fier service à la [[Nation]].  
  C'est pourquoi nous avons besoin de vous, pour garantir la sécurité de nos enfants  
  C'est pourquoi nous avons besoin de vous, pour garantir la sécurité de nos enfants  
  et éviter l'engorgement carcéral, adoptez un pédophile.
  et éviter l'engorgement carcéral. Il faut que les français adoptent en masse
  Pourquoi [[coucou]]? Pour bien faire sentir que malgré la dangerosité du pédophile,  
des pédophiles, c'est la solution la plus simple et elle n'agrandira pas le [[trou de la sécu]].
  la belle vie de famille continue, avec ses tendresses et son entraide affectueuse.
  Pourquoi cette accroche [[coucou]]? Pour bien faire sentir que malgré la dangerosité du pédophile,
  D'ailleurs les pédophiles ne sont pas des monstres, simplement des êtres
  la belle vie de famille continue, et que l'accomplissement du devoir national
  qu'il faut surveiller étroitement et en permanence.
peut très bien s'effectuer dans une bêtise infan... dans l'entraide affectueuse.
  (Christophe Cabron sur Europe 1, juillet [[1964]])
  D'ailleurs les pédophiles ne sont pas des monstres, simplement des [[être]]s
  qu'il faut surveiller étroitement et en permanence, mais aussi aimer.
  (Christophe Cabron sur [[Europe 1]], 1er juillet [[1964]])




L'expression [[coucou]] placardée partout dans l'espace urbain, dans les abribus, les panneaux [[JC Decaux]] et les [[sucette]]s, matraquée à la télévision, à la radio et sur [[le internet]] avec un site dédié, pénétra à nouveau en force la langue française, si durablement qu'on la subit encore aujourd'hui quotidiennement. La sacro-sainte [[neutralité de point de vue]] nous interdit malheureusement de commenter plus avant l'effet d'une telle locution infantile sur nos nerfs, à peu près équivalente à celle de "[[mon chouchou]]".
L'expression [[coucou]] placardée partout dans l'espace urbain, dans les [[abribus]], les panneaux [[JC Decaux]] et les [[sucette]]s, matraquée à la [[télévision]], à la [[radio]] et sur [[le internet]], pénétra à nouveau avec force la langue française, si profondément que cela se ressent  encore aujourd'hui au quotidien.  
 
La sacro-sainte [[Neutralité de point de vue]] nous interdit malheureusement de développer plus avant l'effet d'une telle locution régressive sur nos nerfs -  qui mérite au moins la projection de nombreux œufs pourris sur la façade de l'immeuble de l'impétrant énonciateur. Nous nous permettrons en tout cas de mentionner, pour l'exhaustivité encyclopédique de cet [[article]], que son effet sur nos nerfs est sensiblement équivalent à celui de l'énoncé du mot "[[chouchou]]".
 
== Le commentaire d'[[Antoine Hummel]] : ==
 
« Franchement j'espère que tu plaisantes. Ce ne sont pas quelques affiches qui peuvent orienter à ce point la puissance transformante du langage des sujets ! (''Il s'échauffe.'') Allô, non mais allô quoi ! C'est comme si tu disais que l'expression d'une tête de linotte de la télé-réalité pourrait faire son nid jusque dans des tracts politiques ! (''Son téléphone portable vibre dans la poche de sa veste en daim, il le sort, regarde l'écran tactile, répond à l'appel d'un glissement de doigt.'') Coucou ! Tu as pris le pain ? »
 
[[Category:Torture]]

Version actuelle datée du 15 juillet 2013 à 12:52

Coucou est une expression ridicule et infantile, parfaitement inutile pour remplacer un banal mais cordial "bonjour", et elle aurait très certainement due tomber dans l'oubli dans une indifférence à peu près générale.

Hélas, l'Histoire réserve souvent de mauvaises surprises. En effet, durant l'été 1964, l'Observatoire de la pédophilie lança une vaste campagne publicitaire en faveur de l'adoption des pédophiles, dont le slogan était : "Coucou ? as-tu pensé à adopter un pédophile".

Affiche-coucou2.jpg

une des affiches de la campagne de 1964 en question


Invité dans les grands médias, le Professeur Christophe Cabron, Président de l'Observatoire de la pédophilie, s'est largement justifié de cette campagne :

Élever un gamin, c'est à la portée du premier débile venu.
N'importe qui peut élever un chiard. Je suis professeur, je sais de quoi je parle.
Mais un pédophile, là, ha ha ha, c'est quand même autre chose, y'a du boulot ! 
Dites-vous bien que le pédophile a un sérieux problème de 
distinction entre le bien et le mal, et qu'il pourra vous raconter
n'importe quoi et faire preuve d'une immense énergie pour parvenir
à la temporaire satisfaction de ses pulsions libidinales. 
Élever un pédophile, c'est rendre un fier service à la Nation. 
C'est pourquoi nous avons besoin de vous, pour garantir la sécurité de nos enfants 
et éviter l'engorgement carcéral. Il faut que les français adoptent en masse 
des pédophiles, c'est la solution la plus simple et elle n'agrandira pas le trou de la sécu.
Pourquoi cette accroche coucou? Pour bien faire sentir que malgré la dangerosité du pédophile,
la belle vie de famille continue, et que l'accomplissement du devoir national
peut très bien s'effectuer dans une bêtise infan... dans l'entraide affectueuse.
D'ailleurs les pédophiles ne sont pas des monstres, simplement des êtres 
qu'il faut surveiller étroitement et en permanence, mais aussi aimer.
(Christophe Cabron sur Europe 1, 1er juillet 1964)


L'expression coucou placardée partout dans l'espace urbain, dans les abribus, les panneaux JC Decaux et les sucettes, matraquée à la télévision, à la radio et sur le internet, pénétra à nouveau avec force la langue française, si profondément que cela se ressent encore aujourd'hui au quotidien.

La sacro-sainte Neutralité de point de vue nous interdit malheureusement de développer plus avant l'effet d'une telle locution régressive sur nos nerfs - qui mérite au moins la projection de nombreux œufs pourris sur la façade de l'immeuble de l'impétrant énonciateur. Nous nous permettrons en tout cas de mentionner, pour l'exhaustivité encyclopédique de cet article, que son effet sur nos nerfs est sensiblement équivalent à celui de l'énoncé du mot "chouchou".

Le commentaire d'Antoine Hummel :

« Franchement j'espère que tu plaisantes. Ce ne sont pas quelques affiches qui peuvent orienter à ce point la puissance transformante du langage des sujets ! (Il s'échauffe.) Allô, non mais allô quoi ! C'est comme si tu disais que l'expression d'une tête de linotte de la télé-réalité pourrait faire son nid jusque dans des tracts politiques ! (Son téléphone portable vibre dans la poche de sa veste en daim, il le sort, regarde l'écran tactile, répond à l'appel d'un glissement de doigt.) Coucou ! Tu as pris le pain ? »