« Casse noyau » : différence entre les versions
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Le casse noyau est r�invent� tous les trois mille ans. Il a �t� retrouv� apr�s le massacre du 2 Juillet 1905 (dix mille disques de hardtekno broy�s, tortur�s, concass�s) un t�moignage anonyme narrant la naissance du casse noyau dans la soci�t� moderne. | Le casse noyau est r�invent� tous les trois mille ans. Il a �t� retrouv� apr�s le massacre du 2 Juillet 1905 (dix mille disques de hardtekno broy�s, tortur�s, concass�s) un t�moignage anonyme narrant la naissance du casse noyau dans la soci�t� moderne. | ||
''Un jour, je sortis de chez moi et je pris le RER A pour sortir de la ville. J'en chiais, c'etait particuli�rement difficile car je ne savais pas POURQUOI je le faisais. Mais je le faisais. Et l� je me suis retrouv� dans un endroit hyper [[cheulou]], un endroit qui puait avec une esp�ce de moquette verte et humide sur le sol, des saloperies volantes gueulaient de la merde, des esp�ces de grands trucs en bois avec encore des trucs verts accroch�s en haut (de toutes formes et tailles) se dressaient ici et l� et j'avais du mal � respirer. J'ai repris le RER je suis rentr� et j'ai vu ma connasse de [[femme]] s'injecter une dose de nicotine � l'aide d'une cigarette, avec cette posture confortable de la p�tasse qui tient nonchalamment sa clope tout en s'�pilant les poils de la chatte ou encore en dessinant les salopes dans cette �mission de relooking � la t�l�vision. L� je me suis dit "ah ouais, on est comme �a. Des r�sidus de choses, des morceaux d'organes connect�s � des usines, nous sommes des morceaux de nicotine [[petit-bourgeois]] dans des assemblages de merde et le pire c'est qu'on s'y plait". Bref, ma femme m'envoyait une image plus r�aliste de moi-m�me et franchement �a me cassait les couilles, bien que �a soit le propre des femmes, ce jour l� j'explosais, et le soir j'appellais mon pote Mozart pour lui expliquer qu'il n'avait vraiment rien compris � la vie et par extension � la musique, je lui envoyais mes th�orie dans un email indigeste et ce connard d�cida d'aller recommencer une nouvelle carri�re au Canada, en me chourant mes id�es, sous le pompeux nom d'Aaron Funk. Putain de merde'' | ''Un jour, je sortis de chez moi et je pris le RER A pour sortir de la ville. J'en chiais, c'etait particuli�rement difficile car je ne savais pas POURQUOI je le faisais. Mais je le faisais. Et l� je me suis retrouv� dans un endroit hyper [[cheulou]], un endroit qui puait avec une esp�ce de moquette verte et humide sur le sol, des saloperies volantes gueulaient de la merde, des esp�ces de grands trucs en bois avec encore des trucs verts accroch�s en haut (de toutes formes et tailles) se dressaient ici et l� et j'avais du mal � respirer. J'ai repris le RER je suis rentr� et j'ai vu ma connasse de [[femme]] s'injecter une dose de nicotine � l'aide d'une cigarette, avec cette posture confortable de la p�tasse qui tient nonchalamment sa clope tout en s'�pilant les poils de la chatte ou encore en dessinant les salopes dans cette �mission de relooking � la t�l�vision. L� je me suis dit "ah ouais, on est comme �a. Des r�sidus de choses, des morceaux d'organes connect�s � des usines, nous sommes des morceaux de nicotine [[petit-bourgeois]] dans des assemblages de merde et le pire c'est qu'on s'y plait". Bref, ma femme m'envoyait une image plus r�aliste de moi-m�me et franchement �a me cassait les couilles, bien que �a soit le propre des femmes, ce jour l� j'explosais, et le soir j'appellais mon pote [[Mozart]] pour lui expliquer qu'il n'avait vraiment rien compris � la vie et par extension � la musique, je lui envoyais mes th�orie dans un email indigeste et ce connard d�cida d'aller recommencer une nouvelle carri�re au [[Canada]], en me chourant mes id�es, sous le pompeux nom d'[[Aaron Funk]]. Putain de [[merde]]'' |