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== Musique == | == Musique == | ||
Grand disc jockey des ann�es 2000. Jean-G�rard Cognet �tait r�put� par son repertoire exeptionnel et son audace qui lui permettait de passer des morceaux audacieux pour l'�poque tels que : Alliance Etnik, NTM, Stomy bygsy, Corneille, [[Julien Clerc]], Stomy Bugsy, [[Will Smith]], Return of the Mac, Grass.mp3, ou encore Daddy Nuttea sans oublier [[Yannick]]. | Grand disc jockey des ann�es [[2000]]. Jean-G�rard Cognet �tait r�put� par son repertoire exeptionnel et son audace qui lui permettait de passer des morceaux audacieux pour l'�poque tels que : Alliance Etnik, NTM, Stomy bygsy, Corneille, [[Julien Clerc]], Stomy Bugsy, [[Will Smith]], Return of the Mac, Grass.mp3, ou encore Daddy Nuttea sans oublier [[Yannick]]. | ||
Ses enchainements �tait tel le miel dans les oreilles, c'est � dire moelleux et laissant une impression d'�tre devenu sourd pendant quelques instants. Cette technique r�volutionnaire (qui en v�rit�, elle fut d�couverte par les Romains 30 minutes avant la naissance du christ, mais fut oubli�e lors des [[invasions barbares]] de [[2001]]) laissa pantois des g�n�rations enti�res de rebelles de la soci�t� en qu�te d'identit�. Il fut le seul artiste connu qui conserva son int�grit� underground jusqu'au bout. | Ses enchainements �tait tel le miel dans les oreilles, c'est � dire moelleux et laissant une impression d'�tre devenu sourd pendant quelques instants. Cette technique r�volutionnaire (qui en v�rit�, elle fut d�couverte par les Romains 30 minutes avant la naissance du christ, mais fut oubli�e lors des [[invasions barbares]] de [[2001]]) laissa pantois des g�n�rations enti�res de rebelles de la soci�t� en qu�te d'identit�. Il fut le seul artiste connu qui conserva son int�grit� underground jusqu'au bout. | ||
En septembre 2005, devant 250.000 personnes au caf� Charlie, il passe un disque de Larusso qu'il mixe avec Matt Huston 1er du nom, roi des | En septembre 2005, devant 250.000 personnes au caf� Charlie, il passe un disque de Larusso qu'il mixe avec Matt Huston 1er du nom, roi des [[cloporte]]s et des batraciens.et accessoirement du R'N'B de rue. Il est important de pr�ciser que le R'N'B n'est pas du hip hop, ho ho. (ni de rue). Ni non plus du [[death m�tal]] (commun�ment appell� [[m�tal]] de [[la mort]]). | ||
== Polar == | == Polar == | ||
Il avait march� dans la merde. | Il avait march� dans la [[merde]]. | ||
Cognet baissa son regard doucement, tr�s doucement .... | Cognet baissa son regard doucement, tr�s doucement .... | ||
Il aper�u l'extr�mit� de sa chaussure. Jusqu'ici, tout allait bien. | Il aper�u l'extr�mit� de sa chaussure. Jusqu'ici, tout allait bien. | ||
Puis, arriv� au talon, il se retrouva nez � nez avec une odeur pestinentielle tripl�e de la vision d'un amas d'excr�ments marrons tirant sur le noir coll�e sur son beau soulier et d'une magnifique mouche qui visiblement y avait �lu domicile. Certains fragments avait l'air un peu secs: cela voulait dire que la merde �tait s�che depuis un certain temps. Ca ne l'empechait pas de paraitre remarquablement fraiche. Un bel �tron, � vrai dire, se f�licita Cognet. | Puis, arriv� au talon, il se retrouva nez � nez avec une odeur pestinentielle tripl�e de la vision d'un amas d'excr�ments marrons tirant sur le noir coll�e sur son beau soulier et d'une magnifique [[mouche]] qui visiblement y avait �lu domicile. Certains fragments avait l'air un peu secs: cela voulait dire que la merde �tait s�che depuis un certain temps. Ca ne l'empechait pas de paraitre remarquablement fraiche. Un bel �tron, � vrai dire, se f�licita Cognet. | ||
Quand cela avait-il pu arriver ? | Quand cela avait-il pu arriver ? | ||
Cognet r�fl�chit. | Cognet r�fl�chit. | ||
Nonchalamment, il laissa trainer ses doigts sur la commode, ouvrit un tiroir et trouva un dictionnaire. Il regarda au mot "r�fl�chir" pour savoir ce que c'�tait exactement, dans une sorte de tic professionnel. | Nonchalamment, il laissa trainer ses [[doigts]] sur la commode, ouvrit un tiroir et trouva un dictionnaire. Il regarda au mot "r�fl�chir" pour savoir ce que c'�tait exactement, dans une sorte de tic professionnel. | ||
R�FL�CHIR. v. tr. Il se dit de Tous les corps qui renvoient les rayons lumineux, caloriques, sonores, qu'ils ont re�us. Ce mur r�fl�chit la voix. Les miroirs r�fl�chissent l'image des objets. Tous les corps polis r�fl�chissent la lumi�re, les rayons lumineux. Son image se r�fl�chissait dans l'eau. Le son a, comme la lumi�re, la propri�t� de se r�fl�chir. | R�FL�CHIR. v. tr. Il se dit de Tous les corps qui renvoient les rayons lumineux, caloriques, sonores, qu'ils ont re�us. Ce mur r�fl�chit la voix. Les miroirs r�fl�chissent l'image des objets. Tous les corps polis r�fl�chissent la lumi�re, les rayons lumineux. Son image se r�fl�chissait dans l'eau. Le son a, comme la lumi�re, la propri�t� de se r�fl�chir. | ||
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Cognet se pr�cipita dans la salle de bain sans se pr�occuper de son godillot d�gueulasse qui salopait la belle moquette de la chambre et plongea son regard dans le miroir. | Cognet se pr�cipita dans la salle de bain sans se pr�occuper de son godillot d�gueulasse qui salopait la belle moquette de la chambre et plongea son regard dans le miroir. | ||
Son image lui revint � lui m�me (accessoirement toujours acn�ique et air porcin dans le nez, mais Cognet ne s'en souciait plus gu�re) et il p�lit. | Son [[image]] lui revint � lui m�me (accessoirement toujours acn�ique et air porcin dans le nez, mais Cognet ne s'en souciait plus gu�re) et il p�lit. | ||
C'�tait donc lui qui avait chi� cette foutue merde coll�e l�, sur sa chaussure. | C'�tait donc lui qui avait chi� cette foutue merde coll�e l�, sur sa chaussure. | ||
Cognet, pris d'un doute, se mit � examiner la crotte. La mouche d�guerpit, et attira l'attention de Cognet sur un petit bout de plastique qui d�passait. Il tira dessus et extirpa un petit sachet de plastique de la fiente. A l'int�rieur, une poudre quelconque, de couleur blanche, que Cognet interpr�ta comme du sel. | Cognet, pris d'un doute, se mit � examiner la crotte. La mouche d�guerpit, et attira l'attention de Cognet sur un petit bout de plastique qui d�passait. Il tira dessus et extirpa un petit sachet de plastique de la fiente. A l'int�rieur, une [[poudre]] quelconque, de couleur blanche, que Cognet interpr�ta comme du sel. | ||
Cognet n'avait pas mang� de sachet de sel depuis assez longtemps pour qu'il ne s'en souvienne plus, et donc en conclut qu'il avait mal r�fl�chi. | Cognet n'avait pas mang� de sachet de sel depuis assez longtemps pour qu'il ne s'en souvienne plus, et donc en conclut qu'il avait mal r�fl�chi. | ||
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Cognet songea que l'humain est bien mal pr�par� � ce genre d'altercation, du haut de son arrogante ambidextritude similaire � celle de ladite poule. La compl�xit� de sa pens� le fit chanceler. Il tomba. | Cognet songea que l'humain est bien mal pr�par� � ce genre d'altercation, du haut de son arrogante ambidextritude similaire � celle de ladite poule. La compl�xit� de sa pens� le fit chanceler. Il tomba. | ||
Ca faisiat mal. | Ca faisiat mal. | ||
Quelque chose le piquait � la nuque. Il porta la main � sa nuque. Elle le piquait. Il n'avait donc pas r�v�. Cette formalit� �tant r�gl�e. Il decida d'aller foutriquet un peu. | Quelque chose le piquait � la nuque. Il porta la main � sa nuque. Elle le piquait. Il n'avait donc pas r�v�. Cette formalit� �tant r�gl�e. Il decida d'aller [[foutriquet]] un peu. | ||
Il se mit � se pincer et observa que la douleur �tait sensible dans sa t�te. Il commen�a � prendre un malin plaisir � se faire mal amus� par le fait que cela se sente dans son cerveau aussi bien quand dans la partie tortur�e. | Il se mit � se pincer et observa que la douleur �tait sensible dans sa t�te. Il commen�a � prendre un malin plaisir � se faire mal amus� par le fait que cela se sente dans son cerveau aussi bien quand dans la partie tortur�e. | ||
Ligne 54 : | Ligne 54 : | ||
L'enqu�te... laquelle �tait-elle d�ja ? | L'enqu�te... laquelle �tait-elle d�ja ? | ||
Il se dit qu'il lui serait int�ressant de trouver le propri�taire de la crotte qui l'avait pr�c�dement et sauvagement agress�. | Il se dit qu'il lui serait int�ressant de trouver le propri�taire de la crotte qui l'avait pr�c�dement et sauvagement agress�. | ||
Il approcha consciencieusement son nez de son lit, et s'endormit instantan�ment. Il se r�veilla l'esprit un peu troubl�, mais il fut heureux de constater que son pied avait repouss� pendant la nuit. Cette id�e le ragaillardit, et il tomba du lit avec un bruit assourdissant qui fit aboyer Petrole, le yorkshire nain de la poufiasse du dessous. | Il approcha consciencieusement son nez de son lit, et s'endormit instantan�ment. Il se r�veilla l'esprit un peu troubl�, mais il fut heureux de constater que son pied avait repouss� pendant la nuit. Cette id�e le ragaillardit, et il tomba du lit avec un bruit assourdissant qui fit aboyer [[Petrole]], le yorkshire nain de la poufiasse du dessous. | ||
== post-o�d == | == post-o�d == | ||
Le yorkshire ! C'�tait bien sur. Seul un [[chien]] �tait assez stupide pour poser ses �trons sous les chaussures de Cognet. Il senti la fureur l'envahir : "Ce chien va pis de vache !", s'exclama-t-il. "heu payer", se reprit-il. Il descendit les escaliers sans plus perdre de temps et appliqua avec force sa semelle souill�e contre la porte de la voisine. Constatant qu'il avait r�ussi � cr�er un trou dans la porte, il ne put r�primer un sourire : il avait encore de bons restes. Il remarqua alors que le trou n'�tait pas plac� l� o� il avait frapp�, et s'en �tonna. Il constata aussi que la serrure manquait, et que la porte �tait ouverte. Roulant des yeux � la vue de tant de n�gligence de la part de sa voisine - n�gligence qui ne l'�tonnait gu�re, son exp�rience des femmes avait appris � Cognet qu'on ne pouvait pas laisser une femme chez soi sans rentrer et retrouver la porte grande ouverte, femme et portefeuille disparus --, il rentra dans l'appartement. Il trouva sa voisine faisant la sieste, sur un tapis du salon. Le tapis �tait couvert de sang, et Cognet se rendit compte que la femme �tait morte. Il fouilla f�brilement les meubles autour, en qu�te d'objets de valeur � d�rober. La femme �tait morte, c'�tait surement du � un cambriolage, personne ne se rendrait compte de rien. | Le yorkshire ! C'�tait bien sur. Seul un [[chien]] �tait assez stupide pour poser ses �trons sous les chaussures de Cognet. Il senti la fureur l'envahir : "Ce chien va pis de vache !", s'exclama-t-il. "heu payer", se reprit-il. Il descendit les escaliers sans plus perdre de temps et appliqua avec force sa semelle souill�e contre la porte de la voisine. Constatant qu'il avait r�ussi � cr�er un trou dans la porte, il ne put r�primer un sourire : il avait encore de bons restes. Il remarqua alors que le [[trou]] n'�tait pas plac� l� o� il avait frapp�, et s'en �tonna. Il constata aussi que la serrure manquait, et que la porte �tait ouverte. Roulant des yeux � la vue de tant de n�gligence de la part de sa voisine - n�gligence qui ne l'�tonnait gu�re, son exp�rience des femmes avait appris � Cognet qu'on ne pouvait pas laisser une femme chez soi sans rentrer et retrouver la porte grande ouverte, femme et portefeuille disparus --, il rentra dans l'appartement. Il trouva sa voisine faisant la sieste, sur un tapis du salon. Le tapis �tait couvert de sang, et Cognet se rendit compte que la femme �tait morte. Il fouilla f�brilement les meubles autour, en qu�te d'[[objets de valeur]] � d�rober. La femme �tait morte, c'�tait surement du � un cambriolage, personne ne se rendrait compte de rien. |