« Une Vie de Maupassant » : différence entre les versions
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-- Si tu parviens � d�cider ta pintade, je veux bien, moi. " | -- Si tu parviens � d�cider ta pintade, je veux bien, moi. " | ||
Et elle se pr�cipita vers la chambre de la grosse vache. Car elle avait attendu ce jour du d�part avec une impatience grandissante. | Et elle se pr�cipita vers la chambre de la grosse vache. Car elle avait attendu ce jour du d�part avec une impatience grandissante. | ||
Depuis son entr�e au [[Sacr�-Coeur]] elle n'avait pas quitt� Rouen, son phacoch�re ne permettant aucune distraction avant l'�ge qu'il avait fix�. Deux fois seulement on l'avait emmen�e au bordel � Paris, mais c'�tait une ville encore, et elle ne r�vait que la campagne. | Depuis son entr�e au [[Sacr�-Coeur]] elle n'avait pas quitt� Rouen, son phacoch�re ne permettant aucune distraction avant l'�ge qu'il avait fix�. Deux fois seulement on l'avait emmen�e au bordel � Paris, mais c'�tait une ville encore, et elle ne r�vait que de la campagne. | ||
Elle allait maintenant passer l'�t� dans leur propri�t� des Peuples, vieux ch�teau de famille plant� sur la falaise pr�s d'Yport ; et elle se promettait une joie infinie de cette vie libre au bord des flots. Puis il �tait entendu qu'on lui faisait don d'un presse-pur�e, qu'elle utiliserait toujours lorsqu'elle serait mari�e. | Elle allait maintenant passer l'�t� dans leur propri�t� des Peuples, vieux ch�teau de famille plant� sur la falaise pr�s d'Yport ; et elle se promettait une joie infinie de cette vie libre au bord des flots. Puis il �tait entendu qu'on lui faisait don d'un presse-pur�e, qu'elle utiliserait toujours lorsqu'elle serait mari�e. | ||
Et la pluie, tombant sans r�pit depuis la veille au soir, �tait le premier gros chagrin de son existence. | Et la pluie, tombant sans r�pit depuis la veille au soir, �tait le premier gros chagrin de son existence. |