Révolution d'Octobre

D'ArdKorPedia
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Soulèvement sanglant mené par des activistes zoulous en vue de défendre la théorie des cordes de scoubidous soutenue par le centre de recherche scientifique des chanteurs des années 80 (CRSCA80).


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L’État-major zoulou au grand complet, à la veille du conflit. Ça va chier.


La goutte d'eau qui met le feu aux poudres

31 décembre 1989, 23h59 précise, les années 80 vont prendre fin d'ici peu. Sentant le moment venu pour leur reconversion, les chanteurs de l'époque enfilent une blouse blanche par dessus leurs chemises fuszchya en lycra aux motifs d'ananas imprimés et fondent le centre de recherche scientifique des chanteurs des années 80. Ils vont dès lors plancher sur diverses théories, non sans un certain succès. Ils détermineront ainsi l'origine de la rillette dans la loi de Murphy, ainsi que la masse de la lumière en milieu ombragé de type Luxembourg. Néanmoins, certains de leurs travaux dérangent, notamment celui de la théorie des cordes de scoubidous. Selon cette hypothèse, l'univers (et donc l'Umanité), de forme sclérose en plaque, serait en réalité constituée d'une multitude de plans entremêlés, semblables à des fils de scoubidous. Cette idée dérange profondément l'église néo-évangéliste réformiste à tendances plurisexuelles, qui n'y voit qu'une apologie de l'avortement et de la consommation de drogues dures dans le cadre du viol en réunion de petits animaux de compagnie sans préservatifs. Bien décidés à marquer le coup, les religieux vont procéder à une traque totale et sans pitié de tous les scoubidous dans la région sud sud est de l'hémisphère nord. Les deux institutions entrent alors en conflit.


Une guerre interposée

Bien que les deux factions soient en conflit ouvert, leur affrontement se fera par le biais de groupuscules interposés. Le CRSCA80 enverra ainsi le mouvement pour la libération sexuelle des lémuriens commettre un attentat à la perruque piégée sur la personne du commissaire Scum de la Police de l'Espace, en charge à l'époque de l'affaire Philippe Risoli et membre actif de l'Eglise, ce à quoi cette dernière répliquera en obligeant le groupe "fanatisme et naturisme" à s'en prendre au self du centre à l'aide de chausses-pieds. Le conflit ne cessera donc de s'envenimer jusqu'à la fin des années 98, où la situation se stabilisera suite à une décision de justice stipulant que, du fait d'un ordre d'éloignement prononcé par le tribunal correctionnel du district de Verra Cruz en Lozére, la religion sera dans l'obligation de se tenir à plus de cent mètres de la science en toute circonstance. Une détente fragile s'instaure.


Trois fois rien pour pas grand chose

De fin 98 jusqu'au début du mois d'octobre 2002, rien à signaler, aussi n'en dirons nous pas plus à ce sujet, inutile de se perdre en phrases inutiles et alambiquées ayant pour seul objectif de maintenir un suspens artificiel afin de tenir le lecteur avide de savoir en haleine, procédé utilisé et parfaitement maîtrisé dans bon nombre de séries d'origine États-uniennes portant le nom de cliffhanger, littéralement "l'accrocheur de falaise", puisqu'il consiste en effet à provoquer un bouleversement brutal dans le déroulement de l'intrigue de façon à accrocher le spectateur en maintenant son intérêt du fait de la pirouette scénaristique précédemment évoquée. Voilà voilà, reprenons à présent le cours du récit.


L'issue sanguinaire d'un conflit ridicule

Fin octobre 2002, brisant la trêve fragile péniblement établie, l’Église néo-évangéliste réformiste à tendances plurisexuelles tente d'éradiquer le centre de recherche scientifique des chanteurs des années 80 dans un finalassault.

Cette tentative est un échec, du fait que:

  1. Les effectifs de l’Église étaient 100 fois moins importants que ceux du centre;
  2. Les chercheurs du centre étaient au courant, les membres de l’Église leur ayant envoyé un mémo spécifiant la date, l'heure et les manoeuvres détaillées de l'attaque surprise du fait d'une erreur d'un stagiaire prise en compte trop tard;
  3. Le scoubidou étant la première source de revenus des tribus zoulous, ces derniers se sont rangés du côté des hommes de science, et c'est un fait prouvé, l'homme étant un zoulou pour l'homme, la victoire était assurée pour les chanteurs reconvertis.

Grisés par leur remarquable coup d'éclat, les chercheurs du centre pousseront leur révolution jusqu'aux portes de Bagnièrres sur Bigorre, juste pour le feune. Afin de stopper leur avancée, le gouvernement moldave acceptera de leur verser la somme colossale de deux millions de fraises des bois. La crise est évitée, il n'aura même pas été nécessaire de déranger Bob ArdKor.